La peur d'avoir peur

La peur d’avoir peur

À la base, la peur est un sentiment qui est sain, même vital. Le réflexe de s’éloigner d’un animal menaçant ou de ne pas goûter à une plante inconnue a contribué à la survie de notre espèce. Toutefois, à un certain point, nos craintes peuvent nous paralyser et même nous empêcher d’être heureux. Depuis mon départ à la retraite, tout le monde s’est fait un devoir de me rappeler tout ce qui pourrait mal tourner. Je commence à avoir des sueurs froides! Et si j’avais sous-estimé tous les risques et les dangers qui me guettent?

La peur mène nos vies

L’être humain carbure à la peur. Les peurs des maladies, de la mort, de l’inconnu et de la solitude ont guidé les peuples à travers l’histoire. Au Québec, l’Église a longtemps utilisé ces peurs comme outil de contrôle social. « Si vous ne faites pas ce que je vous dis, vous irez en enfer. » Du pur génie!

Depuis que la religion s’est effacée de nos vies, le marketing a pris le relais. Les publicitaires le savent très bien, la peur est le moteur le plus puissant pour faire consommer. Vous avez peur de vieillir, cette crème effacera vos rides. Vous craignez les accidents, ce VUS 4×4 assurera la sécurité de votre famille. Vous avez peur d’être isolé du groupe, ce manteau Canada Goose suscitera la reconnaissance de tous.

De surcroît, nous sommes bombardés de nouvelles qui nous glacent le sang. Les désastres naturels, les attaques terroristes, les kidnappings, les accidents de la route et les prédateurs sexuels nous rappellent à quel point le monde est dangereux. Résultat, on s’enferme dans sa petite routine et on regarde la télé en disant « on es-tu ben chez nous ». Et, surtout, on consomme!

La peur du changement, la reine des peurs

L’être humain déteste le changement. Le changement c’est risqué et inconfortable. Pour avoir travaillé dans le secteur du logiciel, je peux affirmer que les employés sont angoissés dès qu’on leur parle de changer le moindre détail à leurs habitudes de travail. « C’est l’enfer! ».

Comme moi, vous avez sûrement connu des gens qui se plaignent jour après jour de leur boulot, de leurs collègues, du trafic, de leur embonpoint et de la météo, sans ne jamais rien changer à leur vie. Le billet de 6/49 est leur seule planche de salut. La peur de l’inconnu est plus forte que le désir d’être heureux. C’est fort!

Les risques de la retraite précoce

Quand un lecteur m’a dit, « le titre de retraité, ça se mérite, il faut avoir souffert pendant au moins 35 ans! », je savais qu’on aurait un débat animé ensemble. Bref, ce dernier m’a énuméré tous les scénarios catastrophiques qui pouvaient survenir. Ça m’a fait réfléchir. Voici les menaces auxquelles je fais face:

La peur du bear market

1- Le « Bear Market » arrive à grands pas

Depuis 2009, les marchés boursiers ont connu une forte hausse. Ce contexte est exceptionnel. Or, plusieurs analystes annoncent une baisse marquée des cours (« Bear Market ») dans un avenir proche. Dans ce cas, le rendement des actions serait insuffisant pour que je puisse en vivre.

Mon plan

Des Bear Markets sont survenus 32 fois entre 1900 et 2008, avec une durée moyenne de 367 jours (source). Ainsi, ma conjointe et moi, gardons un fonds d’urgence en « cash » qui nous permettrait de vivre deux ans, sans décaisser nos placements. De plus, notre arme secrète est la flexibilité de notre budget. Nos dépenses vitales (condo, épicerie, santé) sont très faibles et une portion importante de notre budget est dédiée aux loisirs. En coupant les voyages, les restos et les sorties, nous pourrions étirer nos dollars sur une assez longue période.

Dans le cas extrême où ce marasme se prolongeait sur plus de 3-4 ans, je devrais probablement me trouver d’autres sources de revenus pour éviter de gruger dans mon capital. C’est-à-dire, je devrais travailler comme tout le monde. Ouach!

La peur de ne pas trouver d'emploi

2- Mon employabilité diminue de jour en jour

Plus je suis sans emploi longtemps, plus ma valeur sur le marché du travail diminue. Par ailleurs, comment pourrais-je expliquer à un employeur potentiel le trou béant dans mon CV? Pire encore, s’il découvrait ce blogue, je serais foutu!

Mon plan

Pour le moment, retourner dans le monde corporatif ne serait pas une option. Si je devais absolument travailler, je le ferais bien différemment que durant mon « ancienne vie ». J’ai réalisé que je n’ai pas besoin d’un gros salaire pour subvenir à mes besoins et pour être heureux. 20 000$/année serait amplement suffisant pour que je n’aie pas à toucher à mon capital durant la crise.

Aussi, mon bénévolat auprès des jeunes entrepreneurs me force à rester au parfum des dernières tendances. Donc, pour l’instant, mon cerveau n’a pas ramolli.

Finalement, depuis ma retraite, je constate que les portes s’ouvrent au lieu de se fermer. Depuis que j’ai libéré mon esprit du « daily grind », les idées d’entreprises se révèlent. Partir en affaires serait donc pour moi une bonne option.

La peur de la règle de 4%

3- La règle de 4% va flancher

La règle de 4% est souvent critiquée (détails). Elle implique un revenu moyen sur les placements d’au moins 7%, avant les frais de gestion et les impôts. Même si cette règle fonctionne avec les données historiques, le passé n’est pas garant du futur. En plus, elle s’applique typiquement à une retraite de 30 ans ou moins.

Mon plan

Primo, je gère moi-même mon portefeuille, alors les frais de gestion sont négligeables. Secondo, je suis conscient des risques associés à la règle de 4% et je suis confortable avec ce niveau d’incertitude. Il s’agit d’un risque calculé. Tierso, ma conjointe et moi ne désirons pas laisser d’héritage à notre mort. Ainsi, nous pourrons utiliser notre capital en fin de vie, sans nous restreindre au 4%. Il est donc possible que je m’achète une Porsche à 70 ans (ou que j’aie à coucher dans mon char 🙂 ). L’avenir nous le dira.

La peur des baby-boomers

4- Les baby-boomers déclencheront l’Armageddon

Les 80 millions de baby-boomers en Amérique du Nord pourraient vendre leurs maisons, leurs actions et leurs fonds mutuels, dans un intervalle de 10-20 ans, et ainsi déclencher un Armageddon financier et économique.

Mon plan

Je n’ai aucun plan, autre que de m’adapter graduellement aux changements économiques. Peu importe à quel point on se prépare pour ce genre d’événement, la réalité est rarement celle escomptée. Par exemple, vous vous souvenez du « bug » de l’an 2000?

La peur d'une dépense imprévue

5- Une grosse dépense imprévue va nous ruiner

Une dépense très importante et imprévue nous obligerait à puiser dans notre capital et détruirait notre fonds de retraite. L’exemple qui revient souvent est la maladie.

Mon plan

Nous avons l’incroyable chance de vivre au Canada, où l’hospitalisation et la plupart des médicaments sont couverts par l’État. Or, si nous devions débourser un montant important pour des soins de santé, nous le ferions sans hésiter. C’est la priorité absolue! Nous pourrions vendre notre condo, réduire nos dépenses de moitié ou aller « flipper » des boulettes au McDo.

Vivre avec des remords ou avec des regrets

En plus de celles énumérées ici haut, il y a 1001 raisons d’éviter de prendre des risques. Le statu quo est toujours l’option la plus confortable. Par contre, c’est aussi celle qui mène aux regrets. Comme disait Nelson Mandella, « Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs. ».

Comme vous voyez, je vis avec une bonne dose d’incertitude. Ce mode de vie n’est pas pour tout le monde! Même si j’entretiens certaines craintes, l’urgence de vivre prends le dessus. Et, si le ciel me tombe sur la tête, je devrai m’adapter, c’est tout.

En passant, 1.2 milliards d’humains vivent avec moins de 1.25$ par jour (source). Ça remet les choses en perspective, non?

Quelles sont vos peurs? Êtes-vous tolérant aux risques?

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87 commentaires

  1. Tope-là, jeune retraité!
    Je pense que bien des peurs viennent du fait qu’il s’agit d’un concept nouveau et loin d’être familier pour la majorité des gens.
    Lorsque la radio est arrivée, les gens disaient que ça allait provoquer « la fin des opinions » car les auditeurs allaient penser ce que la radio leur disait de penser.
    Ce qui est nouveau est étrange est suspect.
    Merci de contribuer à démystifier tout ça.

    1. Merci Nicolas!

      Et, à l’arrivée de la voiture, on pensait que ça nous rendrait paresseux… oups! Mauvais exemple. 😀

      Blague à part, il y a quand même plusieurs risques liés à mon mode de vie. Ce n’est pas pour tout le monde. Toutefois, pour moi, chaque jour est un cadeau. Même si tout ça devait s’arrêter demain matin, je n’aurais aucuns regrets. J’ai vraiment l’impression de « vivre », comme jamais avant dans ma vie.

      À mon avis, vivre constamment dans le stress, consommer au dessus de ses moyens, s’endetter pour acheter des bébelles et ne pas avoir de fonds d’urgence représente LE PIRE NIVEAU DE RISQUE. Je ne pourrais pas supporter tant d’incertitudes. Pourtant, la moitié des Québécois vivent comme ça.

  2. Oh que j’aime cet article; j’en ai des frissons! Moi aussi, j’y goûte, à tous ces commentaires et à tous ces scénarios catastrophes qui me sont exposés! Et oui, moi aussi, je doute parfois. Moi aussi, je n’ai aucun problème à retourner travailler comme caissière dans une épicerie (à temps partiel, quand même ;o) s’il le faut. On ne peut pas tout prévoir, effectivement! Sauf que je préfère vivre ainsi que travailler dans un cubicule pour encore 10 ou 15 ans et mourir d’un cancer la première année de ma retraite… ça aussi, c’est imprévisible. Merci encore pour ta chronique vraiment édifiante! Il faudra je le la fasse lire à bien du monde de mon entourage. En attendant, salutations en direct du Mexique, où je suis pour les prochains mois.

    1. Merci beaucoup Gabrielle!

      Depuis ma sortie du « métro, boulot, dodo », je réalise à quel point mes anciennes craintes étaient insignifiantes. Avant de faire le saut vers la retraite, j’ai eu plusieurs nuits blanches à imaginer le pire. En fin de compte, la vie continue. Et, je n’ai jamais été si heureux.

      Je pense que le plus grand risque dans la vie est de suivre le trajet défini par la société, sans oser vivre selon ses rêves.

      Profitez du soleil! Nous partons également dans quelques jours…

  3. Moi personne n’est au courant (je suis vaguement travailleur autonome pour mes proches) donc on me laisse tranquille 😉 De mon côté, c’est pas le côté financier qui m’a stressé, mais l’inconnu: ce que je vais faire, vais-je m’emmerder, vais-je avoir l’impression de ne plus servir à rien et déprimer, etc.

    En passant, la facture visuelle de tes posts est vraiment très belle, ainsi que bien entendu le contenu. J’imagine que c’est long à préparer, mais le résultat est excellent! Toujours un plaisir à lire!

    1. Salut Mr. Jack,

      Je ne savais pas que tu étais « undercover ». RicheRelax a également adopté cette approche. Est-ce que tu penses que le regard des gens changerait à ton égard?

      Et puis, est-ce que tu t’ennuies? Si tu veux meubler tes après-midi, mon offre de café tient toujours…

      Merci pour l’encouragement! À très bientôt!

      1. Je ne sais pas si le regard des autres changerait, c’est surtout que j’ai plus ou le moins le goût de passer beaucoup de temps à me justifier. Sur un blogue ça va, mais dans la vraie vie, moins.

        Non je ne m’ennuie pas du tout 🙂 Je vais peut-être passer prochainement par Montréal, si j’ai le temps d’un café je te fais signe !

        1. C’est une sage décision Mr. Jack! C’est quand même épuisant de nager constamment à contre-courant.

          Nous partons prochainement en voyage pour quelques semaines. Par contre, laisse-moi savoir quand même si tu passes dans le coin. J’aimerais bien te rencontrer.

          Merci, à plus!

  4. Je salue votre esprit d’indépendance et vous souhaite le meilleur des vents pour la poursuite de votre belle aventure. J’ai pour ma part la chance de réaliser un travail que j’apprécie intrinsèquement, qui me rend heureux. Mais je garde aussi cette fenêtre vers un univers plus essentiellement artistique, dans quelques années. Liberté, créativité, amitiés, tous les jours ne sont pas que rêves..

    1. Merci M Dumas pour la contribution!

      Je pense que « liberté, créativité, amitiés » résume assez bien mes ambitions. C’est une belle définition du bonheur.

      Au plaisir de lire vos prochains commentaires!

  5. La peur du manque, du ‘pas assez’, de l’incertitude, du vide, de la catastrophe éminente qui se tient au coin de la rue …Ça commence à ressembler à des symptômes du trouble d’anxiété généralisée! 😉 En même temps, si on se concentre sur nos peurs seulement, ne vont-elles pas se manifester sur l’écran de notre vie et venir confirmer nos croyances?

    Si on écoute toutes nos peurs créées par l’ego, nos rêves s’effriteront et notre vie passera sans anicroche mais sans passion non plus… Une bonne planification, un zest d’humour pour les situations imprévues et qui sait ce que la Vie nous réservera lorsqu’on osera passer à l’action. Bel article inspirant, merci!

    1. Bonjour Linda,

      Quel beau commentaire!

      J’ai découvert qu’il y a une condition médicale, la phobophobie, qui se manifeste chez les gens qui ont peur d’avoir peur. Donc, certaines personnes ont peur juste à l’idée d’avoir éventuellement peur. C’est grave! J’imagine que très peu de Québécois sont affectés par cette condition. Certes, je constate qu’un grand nombre d’entre eux ne prennent pas le « risque » d’être plus heureux.

      Comme vous dites, les pessimistes qui mettent toute l’emphase sur les aspects négatifs, finissent par voir que le négatif. Ceci à pour effet de confirmer leurs peurs. Et, la spirale continue.

      Merci pour le témoignage. Au plasir de lire vos prochains!

  6. Quoi dire de plus….. Tellement bien expliqué tes articles et en même temps ça nous fait prendre conscience de ce que la société voudrait qu’on soit. Alors oui pour l’urgence de Vivre et de connaitre des gens comme toi et ta conjointe.

    Au plaisir……..

    1. Un grand merci Claude Ko!

      Nous sommes tous différents. Il est donc peu probable que le trajet typique défini par la société soit celui qui nous mène au bonheur. À nous de choisir notre chemin!

      À bientôt!

  7. Toujours intéressant de lire vos articles! Une source de motivation continuelle!

    Petit bémol, votre remarque « Comme disent les p’tites madames » n’était pas nécessaire. De tous les textes que j’ai lu, vous n’utilisiez jamais de remarque péjorative et j’aimais lire votre neutralité et votre aisance. SVP ne tomber pas dans les clichés!

    Merci

  8. Très bon article. Je n’en reviens pas à quel point la peur mène les gens. Pour ma part, si je m’étais laissée aller à écouter mes peurs, je n’aurais pas la vie que j’ai (jeune retraitée avec deux ados). Les gens mélangent les risques avec les catastrophes inévitables. Un risque, ça reste un risque ni plus ni moins. Et ce qu’il y a de merveilleux, c’est que le risque se calcule. Il n’en tient qu’à nous de le limiter. Mon père me disait toujours que les propriétaires d’immeubles à logements étaient des personnes avec de très grosses dettes, en fait, selon lui, ils croulaient sous leurs dettes. Qu’ils étaient stressés par ces dettes, par les locataires à gérer et par le fait que leurs logements ne se loueraient peut-être pas… Il n’avait évidemment jamais eu d’immeuble à logements. Il se fiait à un raisonnement de peur. En prenant de l’expérience, en travaillant à un poste très bien rémunéré suite à de longues études, j’ai vite réalisé que ma pire peur était plutôt de travailler pendant 40 ans avec quelques semaines de vacances par années. J’ai aussi compris que les peurs qui m’empêchaient d’agir ou de prendre certains risques dans des situations où d’autres ont réussi, n’étaient pas plus réalistes que de penser gagner à la loto un jour. Et pourquoi au juste je ne réussirais pas si mon raisonnement est logique et si d’autres ont d’ailleurs réussis? Pourquoi 100 catastrophes aussi irréalistes les unes que les autres s’abattraient sur moi? En tout cas, une chose était sûre et sans risque…. C’est la vie que je mènerais si je continuais ainsi. Et ça, c’était à mes yeux une peur raisonnable.
    J’ai heureusement changé mon cap et j’ai commencé à croire en moi et aux méthodes à prendre qui ont fait leurs preuves avec d’autres. Mon conjoint a aussi commencé à penser de la même façon et il m’a énormément aidé. J’ai pris conseils auprès de gens qui ont réussi à prendre leur retraite tôt, par exemple auprès de gens qui ont des immeubles à logements ou qui ont bien investi dans la bourse, qui ont su limiter leurs dépenses au lieu d’écouter ceux qui n’avaient jamais rien risqué et qui n’avaient que des arguments basés sur la peur et qui n’avaient surtout pas atteint ou qui n’étaient pas parti pour atteindre l’objectif que je visais. Je me souviens du jour où je me suis dit,…  »Finalement, j’aime mieux avoir à gérer un locataire pour quelques heures de travail par année pour pouvoir ainsi profiter de la vie le reste du temps plutôt que de travailler pendant 40 ans à temps plein avec une job permanente en me disant au fond de moi que je passe à côté de ma vie ». La peur, l’anxiété sont souvent irrationnelles et elles voilent la réalité , l’optimisme et les solutions pour éviter le risque le plus possible et les bonnes idées pour aller vers la liberté financière. Laisser la peur prendre possession de nos pensées ne nous mènera sûrement pas là nous aimerions aller. Elle peut même nous faire reculer. Réussir à prendre une retraite jeune est surtout le résultat d’une certaine façon de penser…
    Je crois aussi qu’il y a des gens qui préfèrent travailler toute leur vie et en sont très heureux ainsi. Certains sont passionnés par leur travail et c’est bien ainsi. L’important c’est de ne pas se limiter par nos peurs lorsque l’on veut vraiment faire autre chose, être heureux et en harmonie avec ce que l’on est.
    Merci pour votre blog!

    1. Merci pour le superbe commentaire Eve! Vous faites ma journée!

      Vous m’enlevez les mots de la bouche. J’avais écrit quelque chose de très semblable initialement dans mon article. J’ai dû couper par soucis de longueur. Alors, merci de compléter ma pensée.

      Le plus grand risque dans la vie est de passer à côté du bonheur. Donc, ne pas prendre de risque est un risque en soi.

      De plus, le risque est une mesure d’incertitude, c’est tout. Ça veut dire qu’on ne sait pas exactement ce qui va se produire. Pour ma part, ça ajoute au bonheur. Je n’aurais certainement pas la même rage de vivre si je connaissais déjà la suite de mon histoire.

      À bientôt!

  9. Bonjour,
    J’adore le principe de l’indépendance finacière mais passer aussi le reste des jours à surveiller les machés boursiers, à stresser ses dépenses, chaque fois que tu veux faire un petit projet voyage ou autre, à voir la façon la moins chère n’est pas aussi agréable, on veut trouver un sens à la vie loin du $.
    Je crois j’en ai un peu de cette peur surtout du coté des enfants. Ex, ma fille a des difficulté d’apprentissage qui nécessitent un encadrement professionnelle, oublie le public, et le privé charge cher 70$/h, besoin minimum de deux heures par semaine et couvert nul part dans les assurances.
    Personnellement, je crois au travail autonome, tu contrôle ta peur, tu te donnes des objectifs, ex pour chaque année travaillée, 3 mois off et tu fais confiance à la vie!
    Merci pour cette reflexion

    1. Bonjour Noor,

      J’imagine que les peurs sont décuplés quand on est parent. C’est compréhensible et justifié. J’avais aussi des difficultés d’apprentissage à l’école primaire, alors je comprends les implications.

      Toutefois, je vous assure que ma conjointe et moi ne sommes pas stressés par nos finances. Ce n’est pas une source d’angoisse. Nous faisons un budget chaque mois, tout simplement pour documenter nos dépenses. Nous avons le réflexe de questionner toutes les dépenses au moment de l’achat. Ça requiert très peu d’effort. En plus, payer moins cher pour un produit/service me procure beaucoup de satisfaction.

      Merci pour votre contribution à la discussion!

  10. Je parle souvent de « retraite jeune en vivant modestement » à mes collègues de travail.
    L’idée de vivre modestement leur donne littéralement de l’urticaire!

    J’entends toujours le même « tu vas t’ennuyer »… »aller dans les auberges de jeunesse, très peu pour moi, j’aime mieux les 5 étwêles à Rivierâ Mayâ » , « t’as pas peur de manquer d’argent? etc etc.

  11. Bonjour Jeune retraité !
    Encore un excellent article, je retrouve des remarques entendues dans pas mal des points énumérés..
    Pour réduire le risque à néant je pense qu’il faut diversifier avec deux types d’actifs à évolution opposées. Par exemple en cas de crise économique, l’or monte c’est la dessus qu’est basé le permanent portfolio !
    Après dans mon domaine je ne peux que conseiller l’immobilier pour compléter ! Pourquoi ne pas acheter un petit immeuble à rénover dont le loyer est pratiquement assuré ? ☺️ En cas de baisse de sa valeur son rendement ne bougera pas d’un centime et bien évidemment l’effet de levier fait atteindre des rentabilités de plus de 40% s’il est bien exploité ! En tout cas, c’est le choix que j’ai fait et je ne le regrette pas !

    D’ailleurs n’hésite pas si tu veux que je rédige un petit article là dessus comme évoqué lors de notre rencontre !

    Bonne chance pour la suite !

    Baptiste

    1. Salut Baptiste,

      Ça me fait plaisir d’avoir de tes nouvelles! Alors, comment ça se passe ton projet d’immobilier?

      Tout comme Buffett, je ne suis pas un fan de l’or. C’est un matériau inerte et improductif. De plus, je n’aime pas les investissements entièrement spéculatif (ex: Bitcoin). Je préfère investir dans des entreprises que je comprends.

      Par contre, l’immobilier est une excellente option pour diversifier. Nous l’explorons depuis peu. Seul bémol, nous envisageons partir en voyage plusieurs mois par année. Alors, la gestion devient plus difficile.

      J’ai toujours l’intention d’écrire un article sur le sujet. Je te reviendrai.

      Merci beaucoup Baptiste!

      1. Salut !

        L’immobilier avance bien, grosse rentabilité et gros effet de levier donc plutôt content, je suis plus occupé par la création de mon entreprise dans les assurances en ce moment !

        Pour revenir à l’or, effectivement c’est totalement improductif et moi non plus je n’investis pas dans le bitcoin, mais l’or a quand même cet avantage d’être une valeur refuge et d’être un produit « physique » limité en terme de quantité ce qui assure une certaine stabilité. Je pense l’intégrer en petite partie à mon portefeuille dans le but d’avoir un contrepoid en cas de crise, sa valeur augmentant systématiquement ce qui contrecarrerait les pertes occasionnées sur le marché boursier, à réfléchir !

        Effectivement pour ce qui est de la gestion cela peut être plus compliqué, j’ai vu qu’au Québec ce n’est pas du tout pareil qu’en France. Dans notre cas, il est facile de déléguer la gestion à une agence et de ne rien avoir à faire.

        Après cela demande aussi des connaissances techniques pour ne pas avoir de problème sur le batiment !

        Bonne journée !

        Baptiste

        1. Salut Baptiste!

          Historiquement, l’or a effectivement été une valeur refuge. L’important est de diversifier. On ne sait jamais à quoi s’attendre!

          Je te reviens dans les prochains mois pour un article.

          Merci beaucoup! Bonne suite!

  12. Je suis mitigée entre différents points de vue lorsque je lis ton texte.

    Parfois, on a peur pour de « bonnes raisons », dans le sens où nos propres expériences amènent la peur à s’infiltrer dans notre esprit. J’ai l’impression d’être une vieille mémé qui répète toujours les mêmes histoires (lol!), mais depuis qu’on m’a dit que j’ai eu le cancer, j’ai peur. Un peu moins depuis que j’ai passé la marque des 2 ans de rémission, mais ça a marqué au fer chaud ma cervelle. Je ne peux plus planifier ma vie comme je le faisais avant, car j’ai vécu une épreuve qui m’a prouvé que  »shit can happens ». Aussi, en travaillant dans le milieu de la santé, où tu en vois des vertes et des pas mûres, des histoires qu’on pense que ça n’arrive qu’aux autres, c’est difficile de ne pas avoir peur pour soi-même ou son entourage.

    D’un autre côté, j’ai appris à laisser aller les choses et les accepter. Je n’ai pas de problèmes à changer d’emploi ou de département, de voyager, d’essayer de voir les choses différemment. J’ai parfois peur d’avoir peur, mais le  »thrill » de l’inconnu, j’aime bien de temps en temps, pour casser ma routine !

    1. Salut Sorcière Frugale,

      Je ne peux même pas imaginer tous les traumatismes liés à une telle expérience. Ça doit marquer l’esprit pour toujours. Comme tu dis, il y a des peurs qui sont justifiés. Merci d’amener cette perspective.

      Merci d’avoir partagé ton histoire! Bon courage pour la suite!

  13. Je trouve ce texte très intéressant et il m’interpelle sur une autre facette que je vais amener: j’ai souvent changé d’emploi car je me tanne après quelques années. Et je dois avouer que j’ai souvent vu l’incompréhension et la peur des gens qui se demandent « mais comment il fait qu est ce quil va faire si il a pas de stabilité d emploi » et tout le blabla que vous connaissez. Pourtant, de mon point de vue je me vois comme plus heureux et plus libre qur tous ceux qui méprisent ce genre de façon de vivre car je ne me sens pas obligé de faire quelque chose qui ne me plait pas et jai passé par dessus la peur de changer de boulot et même que j ai pu apprécier souvent quelques mois de vacances et de voyages.
    Et je me suis rendu compte chaque fois que du boulot,il n en manque pas pour les téméraires. Maintenant j’ai meme un tres bon emploi que je crois garder jusqua mon indépendance financière car je my plait.

    C est un peu le meme principe, la peur enferme les gens dans des boulots qu ils n aiment pas nécéssairement. En plus ils ont des enfants achetent une maison etc… et ils sont pris dans un cercle vicieux et ont encore plus peur de l incertitude face à l avenir car ils ne peuvent pas se permettre maintenant de sauter une paye car ils sont trop devenus comfortable dans leur stabilité et leur petit confort.

    Comme les voyages; il faut sortir de sa zone de confort de temps en temps afin de ne pas s asseoir et avoir peur de vouloir en sortir pour le reste de nos jours sous le prétexte de la sécurité financière… je crois que tout le monde ici peut se débrouiller et va finir par s en sortir en cas de soucis quelconque.

    Ceci dit, c est mon opinion et je ne veux pas imposer aux autres mes inconforts

    1. Salut Librocito,

      Merci pour un autre commentaire pertinent!

      La peur de changer d’emploi semble être une peur récurrente à travers les commentaires. Le boulot est au coeur de la vie de la vaste majorité des gens. Or, ils s’acharnent à garder un poste stressant, qui les rend malheureux. Pourquoi? Avec un fonds fonds d’urgence de moins de 3 000$, les options sont limitées. Surtout, l’endettement crystalise la situation actuelle et nous empêche de changer quoi que ce soi à notre vie.

      La sabbatique arrive à grands pas!

  14. J’aime bien calculer le risque comme: si je gagne, je gagne gros et si je perds, je perds peu ou je ne perds rien. Dans votre cas, Jeune retraité, je vois que vous mettez les chances de votre bord pour gagner la ressource la plus précieuse qui est le temps. Dans le fond, retourner sur le marché du travail 1 année, si l’économie flanchait, est-ce une grosse perte? Exemple dans un scénario pessimiste: 50 années de retraite (mais je vous souhaite quand même de vivre très vieux!) sur une année de travail au salaire minimum avec l’embarras du choix de plusieurs petites jobines, est-ce dramatique? C’est 2% du temps de retraité consacré à un échange de temps contre de l’argent pour subvenir à des besoins de base.

    Personnellement, j’aimerais bien avoir des revenus tirés d’un passe-temps pendant ma vie de retraité, exemple 2000$ par année qui irait dans un fonds supplémentaire dédié à un marché baissier qui durerait plus de 2 ans.

    En attendant, je roule ma boule de neige avec un plaisir fou! En lisant les articles de JR et tous les intervenants sur ce site, je me sens de plus en plus inspiré. Mon plan pour ce grand projet prend forme et est de plus en plus concret.

    Pour finir, j’ai lu quelque part sur des blogues d’indépendance financière être le PDG de sa propre vie c’est le summum du bonheur. Même Warren Buffett a dit: “The most important investment you can make is in yourself.”

    1. Bonjour J-D,

      Bienvenue dans la communauté!

      Avant de ma lancer dans ma nouvelle vie de retraité, j’ai fais plusieurs scénarios (un peu comme dans votre commentaire) et aucun d’entre eux étaient désastreux. Au pire, je reviens au même point où j’étais avant. C’est-à-dire, je travaille comme tout le monde.

      Aussi, pour l’instant, je suis en mode « vacance » et je ne cherche pas de revenus, mais peut-être qu’un de mes passe-temps deviendra éventuellement profitable.

      Continuez de rouler votre boule de neige. Vous aurez un beau bonhomme de neige (et la liberté en prime). 🙂

      N’hésitez pas à revenir partager vos expériences.

  15. Encore un bonbon de lecture !! Timing parfait pour ma part que de vous avoir découvert en ce tournant de vie. C’est tellement agréable de te lire ainsi que tous les commentaires qui s’y rattachent. Je m’instruis énormément à la lecture de ton blog et ça m’incite à faire des recherches pour bien placer mes pions! Comme je suis au tout début de mon cheminement vers l’indépendance, (j’ai mis mon premier 50% de paie de côté cette semaine et deux restos plus tard, j’en me rend bien compte que je ne suis pas morte !!) il y a certaines questions que je n’ai même pas encore envisagées. Merci de tracer le chemin. Aller à contre courant, comme tu dis mais avec qqn qui a déjà gracieusement défriché une partie du chemin. Vraiment je l’apprécie !!

  16. Je suis à la retraite depuis 7 ans déjà…A 48 ans, j’ai décidé de quitter le milieu dans lequel je travaillais après une vie d’employée de 30 ans au sein de l’administration municipale. Mes enfants étaient alors âgés de 18, 15 et 13 ans et mon conjoint était malade bien qu’il travaillait toujours. Sincèrement, il m’arrive de trouver cela difficile de ne pas rencontrer des gens sur une base régulière. J’ai donc décidé de suivre des études et devenir courtier immobilier… un métier très difficile qui peut vous endetter !! Beaucoup en arrachent !! Ce n’est pas mon cas mais disons que le ratio coût bénéfices est très élevé. Je pense à délaisser cette profession étant donné les coûts exorbitants. Mon nouveau conjoint est plus jeune que moi (3 ans) et est actuellement en procédure de divorce…

    Je me demande comment vous faites pour vivre avec 20K par année afin de subvenir à vos besoins primaires. Quels sont vos ratios logement, nourriture, etc. Pour ma part, je dépense très peu… mais je subviens encore aux besoins de mes enfants de manière sporadique car ils n’habitent plus avec moi mais sont encore aux études et ou peu de ressources et encore jeunes.

    Merci de m’éclairer… Je suis en condo actuellement et mon copain et moi prévoyons vivre ensemble. Je crois que vivre dans plus grand et plus cher n’est pas une alternative … les coûts sont trop importants. Je préfère demeurer dans le condo acheté en 2016 et profiter de la Vie à deux.

    1. Bonjour Linda,

      Merci d’avoir partagé votre cheminement!

      Depuis la retraite, notre budget annuel est plus près de 30k$ que de 20k$. Ce montant peut paraître faible dans une perspective québécoise (la moyenne est 50k$). Certes, il est TRÈS élevé dans une perspective mondiale.

      Nous avons construit notre vie pour que les dépenses nécessaires soient très faibles, sans nuire à notre qualité de vie. Premièrement, nous payons le moins possible pour la voiture. Nous nous sommes jamais endetté pour acheter une auto. Aussi, nous gardons nos autos jusqu’au dernier KM. Deuxièmement, nous avons acheté notre condo en fonction des frais récurrents. Les taxes et les frais de condo sont très faibles. Nous avons acheté le plus petit condo possible (et non le plus grand) et il est payé. Finalement, nous ne payons pas pour le câble, netflix, spotify ou pour un forfait de données mobiles.

      Je vous invite à lire: Comment épargner pour prendre sa retraite à 40 ans

      Je vous souhaite une belle nouvelle vie!

  17. Bonjour,

    Ton site est très inspirant et m’a permis de confirmer mes calculs de besoin monétaire à la retraite. Aussi, je prévois suivre tes pas vers la liberté (retraite) vers juin 2018 (peut-être avant).

    Merci.

    J

  18. Eve: Très intéressant ton commentaire, particulièrement sur la notion de peur et de risque.

    Relativement à l’immobilier, je crois qu’il s’agit un véhicule de placement comme un autre, et qu’il ne faut pas être aveuglé par les rendements des dernières années. Il faut plus regarder l’historique sur une longue période. Le même constat se fait avec la bourse. La personne qui pense reproduire des rendements similaires dans les prochaines années à ceux vu depuis la crise de 2008/2009 risque d’être déçu. Il ne faut pas oublier qu’il y a une corrélation entre les rendements boursiers/immobiliers et les taux d’intérêts. Après de bien belles années, on semble plus se diriger vers des hausses de taux que des baisses !

    Pour avoir investis autant dans l’immobilier que la bourse, et être encore actif dans les deux sphères, je crois qu’il est important de bien faire ses devoirs avant d’acheter. Comme tout investissement, ça demande des connaissances.Quand je vois des prix de 550000$ pour un triplex des années 1950-1960 à Montréal avec des revenus d’environ 30 000$, je ne vois pas la rentabilité à première vue sachant le déficit d’entretien des immeubles en général. Cependant, je suis très content du prix élevé de l’immobilier pour ceux que je détiens.

    Je limite mes commentaires pour les petits plex, la partie étant différente quand on se dirige vers du 6x et plus.

    L’immobilier n’est pas un investissement passif. Ce n’est pas un FNB/fonds communs qu’on achète et qu’on laisse dormir. Il y a des locataires, des travaux, de l’entretien. L’erreur classique est de ne pas attribuer une valeur au temps passé à gérer les immeubles. Et ce temps alloué à louer/entretenir/réparer n’est pas reconnu comme une dépense par le gouvernement.

    Et pour une personne comme toi Jeune Retraité qui aime voyager, l’immobilier peut-être un boulet si tu ne peux pas compter sur une personne de confiance durant ton absence.

    1. Salut Agent 007,

      Merci pour la contribution!

      En effet, je ne crois pas que les placements immobiliers conviennent à mon mode de vie. Cependant, j’écrirai un article en janvier prochain sur le sujet. J’ai envie d’explorer cette avenue en profondeur. Plusieurs me posent la question…

      Merci, à bientôt!

  19. Tout a déjà été dit dans les autres commentaires, mais je veux juste dire merci! Ton article est complet & je suis plus-que d’accord avec toi. Je n’ai certainement pas envie de retourner travailler au McDo à l’âge de 50 ans, mais si je n’ai pas le choix, je le ferais sans hésiter!

    Mais de toute façon, les gens qui deviennent de jeunes retraités sont généralement des gens créatifs et avec un esprit entrepreneur. Je suis certaine que tu sauras te trouver une façon de générer un revenu sans pour autant travailler au salaire minimum, au besoin.

    & comme Mr. Jack le dit, J’ADORE le visuel. J’espère que tu auras le temps de répéter ce style dans les prochains articles.

    🙂

    1. Merci Lily pour les bons mots!

      J’avoue que j’ai eu un peu peur de faire le saut vers la retraite. Avec plus de « guts », j’aurais pu le faire avant. Certes, il faut tout simplement plonger.

      J’ai un ami qui a abandonné le monde corpo pour voyager, il y a maintenant 4 ans. Or, il n’avait que quelques miliers de dollars en banque. Ça prends du cran! Ce sera peut-être mon prochain article.

      Merci pour la contribution. À plus!

  20. Excellent article!
    Comme si un emploi était plus sécuritaire de nos jours de toute façon…
    Tu es en meilleure position pour t’adapter en ayant tout ton temps que le gars coincé dans le 9 à 5 qui vit de paye en paye et qui se fait prendre par surprise par une restructuration.
    Les opportunités de faire de l’argent, bcp plus qu’en étant salariée sont partout et tu as maintenant le temps et le capital pour les saisir si ça te tente.

    1. Merci BM!

      Nous vivons dans un gros mensonge. On nous fait croire qu’il faut étudier, travailler fort dans le monde corpo, gravir les échellons pour atteindre son plein potentiel. C’est de la foutaise! Il y a un million de vivre. Je suis présentement en voyage dans le moyen-orient et je le constate.

      Merci pour le commentaire!

  21. Bonjour Jeune Retraité, après avoir fait mes calculs, j’aurai accumulé 580 000$ à 39 ans, j’aimerais être en mesure de prendre ma retraite à cet âge moi aussi, par contre j’ai peur de manquer d’argent, je sais que je recevrai un héritage d’environ 400 000$ dans une quinzaine d’années. Qu’en pensez-vous est-ce réaliste sachant que je suis très conservateur et que je compte dépenser environ 2000$/mois.

    Merci de vos lumières

    1. Par contre l’héritage de 400 000$ n’est jamais certain, donc je préférerais ne pas le considérer et juste travailler sur le 580 000$

      1. C’est pas compliqué : Pour recevoir un revenu BRUT (avant impôts) de $ 40,000/an sans toucher au capital à un taux d’intérêt (ou dividende) moyen de 4% annuellement (et il ne faut pas s’attendre à bien plus dans les années qui s’en viennent), il vous faut un capital de $ 1Million !
        Net, cela implique un revenu d’environ $ 30,000/an : ce n’est pas le Pérou ! Souvenez-vous que vous serez à la retraite (sans emploi) ce qui implique que vous ne POURREZ PAS prendre de risques avec votre capital, donc pas d’achat de Bitcoins, FANG ou autres folies du genre !

        1. @ Jean-Pierre, je sens un certain degré de cynisme dans vos écrits. Rien n’est si simple en ce qui à trait aux placements et à la retraite. Il y a autant de cas particulier que de gens sur la terre. Votre exemple de 1 million ressemble plus à une vieux discours de quinquagénaire.

          1. Si vous ne me croyez pas, consultez donc un actuaire et cessez de croire au Père Noël car en finance et placements, cela n’existe pas !
            Si vous croyez pouvoir survivre de l’âge de 39 ans jusqu’à votre mort (disons 79 ans selon les statistiques actuarielles) sur $ 580,000, alors allez-y fort, lâchez tout et à vous la belle vie ! C’est vrai, à 65 ans vous aurez un beau cadeau du Fédéral soit la PSV de $ 6,000/an… Ne parlons pas de la RRQ, ce sera des peanuts car vous n’aurez pas contribué suffisamment…
            Mais pourquoi ne faites-vous pas un test : arrêtez-vous complètement de travailler pendant 5-8 ans et pratiquez-vous à « survivre » sur vos revenus de placements, vous verrez bien comment cela se passera et si vos impressions sont les bonnes.
            (De toute manière, dans votre cas, si j’ai bien compris, $ 580,000 + $ 400,000 d’héritage anticipé = 0.98 million, c’est pas loin du million ça, n’est ce pas ?).

      2. Salut Mark,

        Je trouve que c’est sage de ne pas calculer l’héritage. Après tout, le but est d’être libre et de ne pas dépendre de personne.

        Donc, vous dépensez en moyenne 24k$/année. En utilisant la règle de 4%, vous auriez besoin de 600k$ (24k x 25). Et, en utilisant la règle de 3%, vous auriez besoin de 792k$ (24k x 33). Ceci est simplement une estimation sommaire et théorique. Étant donné que je n’ai pas le droit de vous conseiller, vous devriez vous adresser à un professionnel. Même si 580k était suffisant pour moi (avec des dépenses de 24k$ en couple, donc 12k pour chaque conjoint), votre situation diffère certainement de la mienne.

        Êtes-vous en couple? Est-ce que les dépenses de 24k$ sont seulement les vôtres ou celles du couple?

        Merci pour le commentaire!

        1. @ Le jeune retraité,

          merci de ta réponse qui est très appréciée.
          le 24 k est pour moi seulement, selon moi cela pourra me procurer un bon rythme de vie( 2000$/mois – 600 loyer – 325$ épicerie – 75 $ électricité – 100$ télécommunications = 900$/mois résiduel pour tout le reste ce qui selon moi est très suffisant pour bien vivre) et je vais m’arranger pour ne pas payer d’impôt soit en retirant simultanément du CÉLI et REER et en utilisant toutes autres méthodes possibles. À 60 ans j’aurai la RRQ = +- 375$/mois et à 65 ans la PSV +- 600$/mois. Donc selon moi tout cela sera bien assez pour avoir une belle retraite et ce même sans considérer un 400 000$ d’héritage en $ de 2017.

          1. Re-bonjour Mark,

            La famille RicheRelax vit avec ce montant, avec deux enfants. Et, selon mon mode de vie, c’est un montant réaliste. À vous de voir, selon votre historique de dépenses (vos budgets des dernières années) et vos projections (ex: dépenses importantes à venir).

            Étant donné que vous n’êtes pas en couple, il faut faire attention aux impôts sur le revenu. Vous serez seul à déclarer les 24k$, alors une bonne stratégie de décaissement est nécessaire. Si vous avez un bon montant dans vos comptes REER et CELI vous êtes en bonne posture.

            De plus, si vous avez une bonne capacité d’adaptation, vous pourrez vous débrouiller pour que ça fonctionne, peu importe le contexte économique. C’est ma philosophie.

            Merci de nous garder informé de votre cheminement. Bonne chance!

  22. Quel beau ton moralisateur, vous n’avez clairement pas été en mesure de prendre votre retraite à 39 ans vous et vous jalousez les jeunes qui peuvent le faire sur ce site ! 🙂

  23. Alors M. le jeune retraité « Investisseur »… Comment vont vos investissements à l’heure actuelle ???
    Est-ce une correction de 5,10,15, ou 20% ? Passé 20%, entrons-nous dans un Bear Market séculaire ou non ? Qu’arrivera-t-il à vos dividendes dans ce cas… Ils peuvent être réduits substantiellement ou tout simplement être éliminés durant une période plus ou moins longue avant de revenir mais à un taux beaucoup moindre… Allez-vous être obligé de « piger » dans votre capital à répétition et pendant longtemps comme dans le scénario que je vous avais détaillé ?
    Est-ce un Krach en train de se former ? Se pourrait-il que ce marché finisse par dégringoler de 50, 70 ou 90% en quelques mois… Pas possible vous diront les « experts »… Mais, au fait, qui sont ces « experts » ?? Dans une situation du genre, il n’y a tout simplement pas d’experts !
    Quand tirez-vous « la plug » ? Le marché s’est corrigé entre 5 et 10% à date… À quel moment déciderez-vous que le risque d’une forte perte est trop grand ? Qui sait si le marché remontera rapidement comme en 2009-2017 ?? Il ne faudra pas trop compter sur le Quantitative Easing cette fois-ci !
    Avez-vous au moins introduit un « HEDGE » sur vos positions boursières ?
    Le monsieur qui disait que tout individu intelligent saurait réagir en conséquence dans une situation comme celle-ci, que fait-il lui ? Ceux qui me traitaient de « quinquagénaire grincheux » feraient mieux de consulter leurs comptes d’investissements pour apprécier le carnage potentiel qui est en train de se produire… Mais, c’est vrai, c’est plus facile de garder sa tête dans le sable comme une autruche et ne rien voir…
    Hate to say it again but I told you so : BETTER SAFE THAN SORRY !
    Si vous avez gardé tout votre capital en cash pour attendre une occasion comme celle-ci, vous aurez peut être découvert le Saint Graal, mais à quel moment allez-vous entrer « ALL IN » comme au Poker ? Aviez-vous introduit une substantielle portion « obligations » dans votre portefeuille ?
    Pas facile de se décider fasse à des évènements comme ceux-ci, pas vrai… Il y a un fossé entre la théorie, les écrits et opinions des autres et la réalité de chacun dans un contexte sans aucune rationalité.
    Pour ceux qui considèrent que je ne suis qu’un « jaloux » qui n’a pas pu prendre sa retraite à 40 ans et tout le blabla, sachez que je suis retraité depuis plus de 10 ans et ne suis exposé à AUCUN RISQUE de ce genre puisque ma portion « obligataire » couvre 100% de mes besoins et plus ce qui me permet de laisser mon portefeuille boursier tel quel et dormir « sur mes deux oreilles » en tout temps !

    1. Salut J-P,

      Mes placements ne vont pas très bien cette semaine. C’est même très laid!

      Cependant, ça arrive. J’ai vécu cette situation plusieurs fois lors des 15 dernières années (dont la crise de 2008). Les cours boursiers ne peuvent pas continuellement monter. C’est la nature de la bourse. On avait surfé sur le « bull market » depuis un bon moment déjà.

      Ceci dit, personne ne sait jusqu’où ça peut descendre, moi le premier. Pour le moment, je reste collé à mon plan.

      Il ne faut surtout pas paniquer. Au contraire, je vois la situation comme une belle opportunité pour acheter graduellement des titres de qualité. D’ailleurs, j’achète plusieurs actions cette semaine.

      En outre, je ne joue pas au poker. J’investie dans des entreprises qui produisent des biens et offrent des services de qualité à la population. Ces mêmes entreprises génèrent des emplois et soutiennent l’économie. Ainsi, les mouvements spéculatifs soudains (de panique) sont parfois un peu déconnectés de la réalité. Humblement, j’attends de voir la suite des choses avant de changer quoi que se soit à ma stratégie.

      Enfin, nous n’avons visiblement pas le même profil d’investisseur, ni la même tolérance au risque. Ce n’est pas une raison pour vous sentir attaqué. Libre à chacun de choisir ses objectifs et sa stratégie. Je n’impose ma façon de penser à personne.

      Bonne fin de journée!

  24. Augmentation des taux d’intérêt sur une longue période à prévoir (dixit M. Powell) associée à du trading « sur marge » à un niveau sans précédent combinée à la fuite possible des Baby-Boomers du marché des actions (si les taux montent à 4%, pourquoi prendre des risques avec des actions pour obtenir des dividendes souvent inférieurs ?).
    Tout cela peut mener à la « perfect storm » et je n’inclus pas les âneries politiques possibles qui tendent à survenir précisément à ces moments-là (loi de Murphy). Conséquence : possibilité d’un Bear market du type 1966-1982 (baisse de 49% sur 16 ans)… Pouvez-vous vous le permettre ?!
    Lorsque l’on est « à la retraite » on ne doit prendre AUCUN (et je dis bien aucun) risque avec le capital qui finance les prestations de retraite.
    Retournez faire vos devoirs de Finance & Investissement 101 en ce qui concerne la retraite particulièrement en ce qui regarde de vrais Bear Markets (qui ne durent pas 2 ans comme vous semblez si naivement le croire) et qui peuvent jeter par terre le beau rêve (car il faut appeler les choses par leur nom) de votre couple.
    En supposant que vos chiffres soient vrais (8% de rendement moyen positif annuel en bourse), après un bear market de disons 10 ans avec une baisse totale de 50% (durant laquelle vous ne pourrez pas retirer de votre capital car vous accentueriez votre débâcle financière), il vous faudra un autre 10 ans pour que votre capital retrouve sa valeur initiale (car il doit remonter de 100% !) ce qui vous donne une période de plus ou moins 20 ans (hé oui !) durant laquelle vous vous retrouveriez le bec à l’eau et qui vous mènerait à 60 ans…Quelle « belle » retraite ! Si vous détestiez votre job de bureau dans un cubicule sous les néons, imaginez à quel point il serait plus désagréable de servir des clients au McDo, Burger King, Wendy’s ou autre entreprise de ce genre au salaire minimum…Il vaut mieux prévenir que guérir car un autre Bear market prolongé arrivera, il n’y a rien de plus certain… Ne tombez pas dans le panneau comme un néophyte…
    Vous pourriez mettre tout votre capital dans Berkshire-Hathaway car il n’y a à peu près rien de plus solide mais cela n’a pas empêché le titre de descendre de près de 50% en 2008-2009. Dans un bear market, tout y passe : les bons comme les mauvais titres boursiers, il n’y a pas de magic bullet à moins d’être « short » et parfaitement « timé » ce qui est réservé aux traders avec les reins très solides…
    Sur ce, bonne chance, navigateur inexpérimenté des océans financiers !

    1. Bonjour J-P,

      Je m’ennuyais de vous… 😉

      De très nombreux analystes annoncent un « bear market » prochainement. Et, ça arrivera inévitablement un jour, c’est une certitude. C’est pour cette raison que j’ai un plan pour passer à travers (tel que présenté dans un commentaire précédent).

      Certes, si votre scénario catastrophe se concrétise et que toute l’économie s’effronde sur des dizaines d’années (armageddon financier), je devrai trouver d’autres sources de revenu. Je pourrai démarrer une entreprise, travailler à la pige, faire de la consultation, et réduire mes dépenses. Je vais me débrouiller, ne vous en faites pas.

      Vous devriez plutôt vous soucier des gens qui se laissent porter par le système et qui suivent la norme toute leur vie. Ceux-ci n’auront pas les aptitudes financières, ni la capacité d’adaptation pour passer à travers une telle crise.

      Merci pour le commentaire!

      1. Démarrer une entreprise en plein chaos économique… Qui vous avancera les fonds ? Aux yeux des institutions financières le risque que vous représentez est trop grand pour qu’elles vous octroient un emprunt… Vous ne pouvez vous permettre de piger dans votre capital car il doit financer votre « retraite »… N’oubliez pas non plus que dans environ 50% des cas, le lancement d’une « petite » entreprise par un néophyte échoue également. Il faut parfois surmonter plusieurs échecs successifs avant de « réussir » et, il n’y a là aucune garantie non plus.
        Votre plan théorique est sur papier et il n’a pas été éprouvé dans une réalité de crise prolongée… Ce sont des « voeux pieux » non validés.
        Cependant, il reste les héritages potentiels… (en souhaitant que vos parents et beaux-parents aient été plus prudents ou plus chanceux que vous, le cas échéant)
        Pour vous, février est une « correction » et j’espère qu’il en soit réellement ainsi en réalité, mais personnellement, j’ai des doutes car :

        1- Nous sommes à un sommet historique après un « Bull » de 9 ans.
        2- Dans un environnement dans lequel les taux d’intérêt seront à la hausse durant un bon bout de temps, les marchés ne montent pas, ils baissent…
        Au mieux ils sont « sideways » (Investing 101).
        3- La situation socio-politique se dégrade et la mondialisation pourrait se « renverser » rapidement face au protectionnisme économique, au nationalisme à la hausse et la « course » aux armements pour répondre aux dictatures de « l’Est » (Russie et Chine). Nous ne sommes plus dans la détente Reagan-Thatcher-Gorbatchev mais dans un phénomène inverse avec la dissociation des « BRIC » du fonds monétaire international (FMI) et la création de leur propre « Fonds » basé sur le Yuan ce qui est une attaque à peine voilée sur le Dollar US.
        En bref, nous sommes dans une nouvelle « guerre froide » et économique.
        4- Les âneries politiques totalement imprévisibles peuvent venir envenimer rapidement et significativement ce scénario.

        En bref, voici mes conseils pour des plus jeunes :

        1- Si vous avez un fonds de retraite à « bénéfices définis » avec votre employeur, restez-là jusqu’à l’âge de la retraite car c’est de l’or en barres !
        2- Sinon, épargnez au maximum dès votre premier emploi pour investir (et non spéculer). Investir = acheter des actifs qui vous procurent un revenu constant et idéalement croissant. (exemples : acheter de l’or ou des actions sans dividende = spéculer. À noter que l’achat d’une maison ou d’un condo tombe dans la catégorie « spéculer ». Acheter des immeubles à revenus ou des actions payant des dividendes (privilégiées ou non) ou des obligations = investir).
        3- Vous devez arriver à l’âge de la retraite (peu importe cet âge) avec une garantie absolue de revenu stable et idéalement indexé (ne risquant pas de tomber de moitié) et une préservation totale de votre capital (pas de risque de baisse significative quelle que soit la situation économique).
        4- Idéalement, votre rente de retraite totale devrait provenir de plusieurs sources différentes et économiquement « non apparentées » (qui ne fluctuent pas dans le même sens en cas de crises ou récessions ou d’évènements de type « black swan »)… Par exemple :
        A- Retraite de l’employeur
        B- RRQ (Québec)
        C- PSV (Ottawa)
        D- REER ou FERR et/ou rente viagère
        E- CELI
        F- Revenus d’investissements boursiers et/ou immobiliers.
        G- Revenus en monnaies différentes (US $, Euro, Franc Suisse, Yen, Livre Sterling, etc…)
        H- Une activité comme un travail ou hobby payant à temps partiel…

        Pas facile d’obtenir tout cela me direz-vous… C’est exact et c’est pour cela que la retraite se prépare des décennies à l’avance et surtout pas à la dernière minute comme le font bien des gens…

        1. Salut J-P,

          Merci d’avoir pris le temps d’écrire un commentaire constructif (en partie).

          Particulièrement, je suis d’accord avec les conseils que vous donnez aux jeunes. La retraite ne devrait pas être improvisée sur un coup de tête. Il y a beaucoup de sagesse dans vos recommandations. Certes, c’est une approche très conservatrice et sans risque.

          Je suis aussi de l’avis qu’une crise puisse survenir à court ou moyen terme. À tout le moins, un marché « bear » est inévitable un jour.

          Enfin, je ne compte pas sur un héritage comme source de revenus. 😉

          À la prochaine chicane!

        2. @Jean-Pierre,

          Je restais passif à lire vos commentaires mais là ce dernier reply à piquer quelques peu mes valeurs profondes.

          J’ai deux enfants de 10 et 14 ans et mes conseils que je leur donne concernant leur avenir financier est EXACTEMENT le contraire de vos conseils…

          Donc mes conseils aux jeunes:

          – Dès la deuxième paye, investir 20% de son salaire (ca commencera à être plus difficule quand la famille s’agrandira). La première paye pourra servir à se payer du bon temps! 🙂

          – Prendre le maximum de risque avant l’age de 30 ans. Osez, essayez ! Profitez du temps que vous avez pour vous instruire financièrement. Achetez des actions et trader vous même. Partez votre business. Essayez de comprendre les mouvements économique. Durant cette période, je vous souhaite un crash boursier question d’en comprendre les fonctionnements.

          – Ne pas touchez à des investissements sans risques, pas même un 1 dollar.

          – Considérez que vous êtes une micro-entreprise. Vos connaissances doivent être à jour en tout temps. Soyez à l’affut des nouvelles économiques et des tendances.

          – Un fond de pension n’existe plus, vous devez le faire vous-même.

          – Évitez à tout pris un environnement syndiqués. L’esprit ne peut être sollicité au maximum si elle est régit à des rêgles de fonctionnement. De tout façon les études sont claires la-dessus, il y aura forte diminution du mouvement d’ici les 25 prochaines années. Ca vaut même plus la peine d’en parler.

          – Investissez en immobilier actif. Votre première maison devrait être un duplex ou il sera plus facile d’obtenir du crédit. Vous comprendrez assez vite l’utilité de l’effet de levier et vous serez capable d’acheter davantages par la suite.

          – Moi j’ai investis dans mes REER au maximum les premières années et investis le retour d’impôt dans un CELI. Etais-ce la bonne approche ? J’ai ma réponse que je garde pour moi car comme dis Jean-Sébastien, nous ne sommes pas des conseillers financiers experts.

          – Au Québec, nous sommes expert à voir noir et à voir l’apocalypse partout. C’est notre coté judéo-chrétien. Quand vous avez un projet, entourez-vous de personne qui sont des entrepreneurs en séries. Inspirez-vous et un non n’existe pas …

          – Ne jamais acheté une assurance hypothèque. Comme la valeur est regressive, ca reste un autre produit vendue par les grandes banques. La peur d’avoir peur!

          – Assurez-vous que les personnes qui vous entourent comprennent votre réalité. Au risque d’en choquer plusieurs, la génération baby-boomers n’est pas plus « wise » que la génération X ou que les milléniums. Ils ont simplement vécu dans une époque différentes ou les défis étaient différents. D’affirmer le contraire ne fait que prouver le manque d’ouverture d’esprit.

          – La peur du crash… oui ca va arrivez et alors ? J’ai acheté de l’immobilier en 2008 apres le crash et ca m’a payer énormément. Il y a des opportunités dans les bear market aussi. La journée que nous ferons la file pour aller chercher notre pain (comme mon grand-pere me le rappelle souvent sur le crash d’Octobre 29), et bien cette même journée je m’associerai au meilleur boulanger de MTL :). Il y a des opportunités partout!

          Comme j’ai 42 ans, je ne peux pas encore parler comment procéder à gérer mes actifs et mes placements quand j’aurai 65 ans mais je me fais un point d’honneur d’essayer de ne pas tomber dans le piège de devenir grincheux et conservateur. Je vais probablement conseiller à mes enfants de prendres une assurance vie sur ma propre personne…. 🙂 Sujet épineux que tout le Canada anglais parlent sans problème mais apporte pas ca sur la table au Quebec !

          Jean-Pierre… arrêtez d’avoir peur et libérez vous un peu !

          Steve

          1. Vous parlez de vos enfants, donc de JEUNES. Évidemment qu’il faut investir pour l’avenir car ils ont le temps de laisser passer les crises, mêmes longues, car ils vont travailler environ 30-35 ans, donc auront un revenu continu. De plus ils auront un véritable fonds de retraite à la fin de leur carrière.
            Le jeune retraité est « hors-circuit » du travail et désire décaisser durant 40-50 ans alors que nous sommes à un haut historique du marché. Le jeune retraité veut financer sa retraite en investissant EXCLUSIVEMENT en bourse ! Ceux qui ont fait les calculs de ce qui arrive au « nest egg » des gens qui prenaient leur retraite au haut du marché et dépendaient du marché boursier exclusivement pour leur assurer un revenu de retraite, démontrent éloquemment l’effet catastrophique du « drawdown » qu’un vrai Bearmarket entraîne chez ces individus… Un vrai Bearmarket arrive peu souvent il est vrai mais dure des décennies ! (USA 1929-1954, 1969-1982, Japon 1989- jusqu’à nos jours).
            Le bull market 2009-2018 où le Dow Jones a triplé arrive à épuisement ! Ce n’est pas le moment de se lancer là-dedans car le risque est beaucoup plus grand que le bénéfice… Ne pas être conscient de cela, c’est jouer à l’autruche.
            Le jeune retraité se frotte les mains car il a connu un Bull exceptionnel entre 2009 et 2018 qui lui a été fort profitable mais il n’imagine pas un seul instant que l’exact opposé puisse se produire car il n’a jamais vécu un Bear véritable ni eu de décisions à prendre dans de pareilles circonstances…

  25. En passant, en ce qui concerne mes investissements boursiers, je suis beaucoup plus tolérant au risque que vous puisque mon revenu à la retraite qui couvre amplement mes besoins est totalement indépendant de ce capital boursier. En d’autres termes, mon capital boursier pourrait tomber à zéro et cela ne m’affecterait pas mis à part mon Égo qui serait contusionné, mais c’est tout. Je peux donc naviguer dans des options, des positions contraires (« short »), faire du « hedging », etc… (je l’ai d’ailleurs fait lors de la « correction » de février et en suis sorti sans pertes même sur papier).
    Cela ne veut cependant pas dire que je me permets d’être « reckless » en ce qui concerne le domaine boursier… J’ai trop d’expérience et vu pas mal de choses pour prendre cela « à la légère ».
    Que vous soyez d’accord ou non, je crois que nous venons d’entrer dans un Bear Market dont la première vague baissière était en février. Selon les adeptes de la « Elliott Wave », cela se déroule en + ou – 5 vagues majeures successives (entrecoupées de mini-vagues avec corrections à la hausse ou « sucker’s rallies ») dont les creux sont toujours de plus en plus bas et semblent ne jamais avoir de fin…
    Pour ma part, je suis sorti du marché avec tous mes oeufs intacts dans mon panier…
    Je vous souhaite d’éviter la catastrophe s’il doit y en avoir une et remarquez bien que je suis le seul intervenant sur ce blogue à vous avoir mis en garde contre un pareil scénario qui est loin d’être impossible ou improbable.
    Lorsque les taux d’intérêt augmentent de manière régulière, il faut absolument comprendre ce que cela implique pour les marchés boursier ET obligataire…

    1. J-P,

      Je suis également sorti indemne de la correction du mois de février. Il y a eu plus de peur que de mal. J’en ai d’ailleurs profité pour acheter des titres de qualité à prix réduit.

      Vous êtes effectivement le seul intervenant à avoir annoncé la catastrophe. Le message est passé!

      Étant donné que vous avez beaucoup d’expérience et de connaissances en finance, je vous invite désormais à partager vos bons coups et vos astuces avec les lecteurs. Tout n’est pas noir! Je suis certains que nous pourrions bénéficier de vos connaissances.

      Merci pour votre contribution!

      1. On dirait que le « Bear Market » commence à s’installer depuis la fin janvier. Hausse des taux d’intérêt aux USA aujourd’hui ce qui confirme l’attitude « hawkish » du nouveau président de la FED ce qui contraste avec celle de Janet Yellen et Ben Bernanke… L’ euphorie de 2009-2017 va s’estomper rapidement, les appels de marge vont pleuvoir et la spirale descendante pourrait être assez horrible et prolongée… Mais c’est vrai, je vois tout en noir et cela contraste avec ceux qui voient tout en rose, jusqu’au moment ou le rose est éclaboussé de boue alors que personne ne s’y attendait…

        1. J-P,

          Oui, je suis d’accord que l’horizon est de moins en moins « bullish ». Chose certaine, un jour, vous aurez raison, car les cycles baissiers sont inévitables.

          À ce stade, ce ne serait plus vraiment une surprise pour moi. Vous avez gâché le « punch »! 😉

          Blague à part, est-ce que vous vendez vos actions?

          1. Le cycle baissier est commencé ! Bien des « investisseurs » ne le reconnaissent pas parce qu’ils ne font ni analyse politique, ni économique, ni fondamentale ni technique… Oui, À TRÈS LONG TERME, les marchés montent toujours À CONDITION que la démographie le permette ! Si la population d’un pays subit un net recul démographique, le marché baisse et ne remonte plus à son niveau antérieur (ex : Japon). Le phénomène va se produire en Amérique du Nord (j’exclus le Mexique) et sera accentué par des politiques isolationistes Trumpettistes !
            Warren Buffet décrie l’analyse technique en mentionant que ce n’est pas un bon indicateur à long terme, ce qui est exact, MAIS l’analyse technique permet d’anticiper des tendances à court et moyen terme en présence d’autres facteurs aggravants. Il vaut mieux être en dehors d’un marché baissier que dedans, surtout si le cycle peut potentiellement dépasser 5 ou 10 ans… Pour ma part, je suis hors des titres de « croissance » qui vont plonger (i.e. : Facebook, Google) et investi dans des actions privilégiées et actions payant des dividendes depuis fort longtemps dont la volatilité est beaucoup moindre tout en procurant un revenu relativement sûr… Ces titres baisseront avec le reste du marché, mais beaucoup moins et le dividende « amortira » la chute. Un titre comme FB peut perdre jusqu’à 50% et même beaucoup plus dans un Bear market qui dure 5 ans ou plus (et ça peut durer 20 à 30 ans !).

          2. P.S. : j’ai oublié de mentionner, et cela a une importance, que j’avais aussi un « hedge » partiel sur mon portefeuille avec un FNB quadruple inverse qui limiterait considérablement le recul « sur papier » de mes actifs en cas de catastrophe boursière majeure… Est-ce le cas actuellement ? L’ avenir seul nous le dira mais les graphiques montrent une formation de type « double top » (analyse technique) à un mois d’intervalle avec un climat politico-économique très négatif (chute de plus de 1100 points sur le Dow Jones en 2 jours)… La chute pourrait être vertigineuse et prolongée mais, ça, on ne peut pas vraiment le prévoir d’avance à coup sûr, cependant mon intuition me dit : better safe than sorry.

          3. J-P,

            Je suis détenteur de titres FB. Je trouve que cette entreprise a de très bons bénéfices, un bon potentiel de croissance et de bons gestionnaires en poste. Selon moi, la chute actuelle du titre est liée uniquement au scandal dans les médias et non à cause de facteurs macroéconomiques. Certes, je pense que l’action perdra encore de la valeur dans les prochains jours. Ça pourrait devenir un achat intéressant.

            Peut-être que vous avez raison, seul l’avenir le dira.

            Bonne chance!

  26. FB à un P/E de 29 ! Ce n’est pas un « bon » achat car cela veut dire qu’il faut 29 ans pour récupérer le prix d’achat. C’est comme si vous achetiez un bloc à appartements pour 29 fois les revenus ! De plus, c’est une action qui ne paye aucun dividende… C’est de la spéculation… Il y a environ 20 ans, Nortel Networks était aussi un « too big to fail » et s’est retrouvée dans les « pink sheets » après un scandale également… Ne sous-estimez jamais la possibilité qu’un titre individuel se retrouve à zéro, peu importe sa « réputation ».

  27. À titre d’information, le titre de FB est entré dans un « bear market » par lui-même puisqu’il a subi une baisse de 22% par rapport à son sommet de cette année. Le volume de transactions est très élevé (supérieur à la moyenne quotidienne) et le titre a perdu 5% aujourd’hui… Pour moi, et c’est mon opinion personnelle, ce n’est pas un bon présage car si ce titre était surpondéré dans mon portefeuille, je serais exposé à un risque déraisonnable. Mieux vaut travailler avec des FNB. À moins de s’appeler Charlie Munger ou Warren Buffett, un portefeuille constitué de moins de 50 titres n’est pas une diversification lucide…

    1. Bonjour J-P,

      Je suis d’accord que FB n’est pas encore un bon achat. Peut-être que ça viendra. L’entreprise a quand même perdu 100 milliards de valeur en 10 jours.

      Je transfère mes avoirs vers les FNB graduellement. Maintenant que j’ai moins de revenus, je peux vendre mes gains.

      Merci!

      1. Sage décision que vous auriez dû prendre avant… Mais c’est l’expérience qui rentre ! Avec un « STOP » en février sur FB, vous auriez été stoppé à $ 190 alors qu’il est descendu sous les $ 150 en mars… $ 40/action ce n’est pas négligeable.
        Quant à FB, un malheur n’arrivant jamais seul, les poursuites commencent à pleuvoir aux E-U suite aux pertes que subissent les investisseurs « riches » (class-action suits). Cela ne tient pas encore compte des recours collectifs potentiels de ceux qui ont vu leurs données personnelles aboutir dans les mains d’une tierce partie qui peuvent aussi se matérialiser sans compter les enquêtes des autorités au USA concernant ces « fuites » d’informations personnelles. À votre place, j’éviterais ce titre comme la peste parce que ce qui s’en vient risque de faire couler le bateau.
        Quelques chiffres révélateurs :
        FaceBook :
        Prix actuel du titre = environ $ 155
        Valeur intrinsèque du titre = environ $ 58
        Valeur au livre du titre = environ $ 25
        Price to Book (P/B) = 6.2 !!
        Marge de sécurité = ZÉRO.

        Berkshire Hathaway présente un ratio P/B = 1.38 ! (Buffett rachète ses propres titres à partir d’un P/B = 1.2)

        Lorsqu’on évalue un titre, il y a deux paramètres cruciaux : la marge de sécurité du titre (dixit Benjamin Graham) et sa valeur intrinsèque… Ce sont les deux seules photos « non photoshoppées » de la RÉALITÉ.

        À votre avis, quel est le « meilleur » titre ?

        Même avec des titres « solides » et « de qualité », le gros bon sens recommande de ne pas placer plus de 2% de son portefeuille dans un seul titre et de répartir les titres selon les secteurs économiques et géographiques… De là la diversification « minimale » de 50 titres dans un portefeuille… C’est plus simple d’atteindre ce but avec des FNB.

        Ceci dit, n’oubliez jamais qu’une action (même privilégiée) n’est PAS une obligation ! En cas de faillite, l’émetteur n’a aucune obligation de vous remettre votre argent en totalité ni même en partie, de là le « risque ». Les actionnaires « ordinaires » perdent généralement toute leur mise en cas de faillite, ce n’est pas négligeable…

        Même avec des FNB dans un environnement comme celui-ci, il faut considérer des ordres « stop » et introduire du « hedging » juste au cas… Ça peut craquer et s’écrouler rapidement mais cela personne ne peut le prévoir à coup sûr… Il y a assez d’investisseurs « irrationnels » pour « pousser » cette bulle encore plus haut, il n’y a plus rien de surprenant de nos jours…
        Cependant il vaut mieux être prêt et avoir établi ses positions avant d’être pris à contre-pied.

        Une dernière remarque : envisagez de garder une proportion des vos actifs en « cash ou cash equivalents » juste au cas… On ne sait pas combien de temps la baisse va durer et à quel moment on atteindra le « creux’. Cela peut durer des années vu le contexte politico-économique actuel qui s’envenime.

        N’oubliez pas que les baisses des marchés sont environ 3 fois plus rapides et 2 à 3 fois plus intenses que les hausses… Autrement dit, un marché qui prend 9 ans à monter de 5000 points peut redescendre de 5000 points en l’espace de 3 ans ! Pour les titres individuels, c’est encore pire.
        Cela donne à réfléchir…

        Par le passé, les mesures « protectionnistes » ont mené à des recessions… Nous sommes dans un scénario similaire… Dès que la « yield curve » des obligations américaines s’inversera, l’histoire nous dit qu’une récession suivra dans les 6 à 18 mois suivants… Négatif pour les marchés boursiers planétaires.

        Vendre des actifs déclenche malheureusement l’imposition sur les gains de capital (taxés à 50%) ce qui réduit votre « actif » d’environ 25% (ce n’est pas négligeable) mais c’est le prix à payer lorsqu’on doit se départir de titres « spéculatifs » à fort potentiel de croissance ET de chute !
        Ceci est moins problématique avec de « solides » titres ou FNB payant des dividendes… Si les dividendes sont suffisants pour couvrir une grande partie de nos dépenses, alors on peut « tolérer » une chute sur papier de la valeur des titres durant assez longtemps car, s’ils sont de qualité, ils maintiendront en totalité ou en partie le versement du dividende si leur secteur économique n’est pas trop affecté par la récession… D’ou l’importance de diversifier la provenance des ces dividendes… De cette manière, on évite la nécessité de vendre des actifs et déclencher l’impôt sur le gain en capital… On peut cependant appliquer ces gains contre des pertes en capital antérieures s’il y a lieu et réduire ou éviter de payer de l’impôt.

        Sur ce, je vous souhaite de naviguer prudemment sur cet océan houleux qui commence à être parsemé de icebergs (changements climatiques !).

        1. Merci J-P!

          J’apprécie vos conseils et l’information que vous partagez avec les lecteurs.

          En fait, depuis le début 2018, je modifie mon portefeuille graduellement. Ainsi, je vends mes titres de « croissance » pour acheter des titres produisant des dividendes. Aussi, je transfére une partie de mes actifs dans des FNB (US, Canada et Monde). Enfin, je garde une portion des gains en « cash » pour pouvoir acheter lors d’un krach.

          Par curiosité, quelle méthode utilisez-vous pour calculer la valeur intrinsèque d’un titre?

          1. Je ne suis pas un analyste et par conséquent, je ne calcule pas la valeur intrinsèque d’un titre… De toute manière, ce sont des formules assez complexes et variées qui ne garantissent pas l’exactitude. Déterminer la valeur intrinsèque est plus une estimation qu’un calcul exact et le maître incontesté de cet « art » est Warren Buffet.
            On peut trouver sur l’Internet des estimations de la valeur intrinsèque de plusieurs titres… Cela donne une idée.
            Par exemple, pour BRK-B le titre se transige autour des $ 195-200 et sa valeur au livre est d’environ $ 150. Intuitivement, cela veut dire que sa valeur intrinsèque est quelque part entre les deux, disons $ 175 pour être conservateur (certains la placent à $ 200). Donc, si le titre descend à $ 120 et que je l’achète, j’ai une marge de sécurité d’environ 30% puisque j’achète le titre 30% en deçà de sa valeur « réelle » ou intrinsèque. Ce calcul est faisable avec des titres « établis » et démontrant une certaine stabilité… Dans le cas des « FANG », le prix du titre est tellement éloigné de la valeur au livre et intrinsèque qu’on « investit » à l’aveugle et « l’espoir » prend le dessus sur le rationnel et le gros bon sens.
            Buffett a dit que « la diversification était l’apanage des
            ignorants ! « . C’est tout à fait exact et je suis fier de me considérer comme un ignorant et c’est pour cette raison que je n’achète que des FNB. D’ailleurs l’oncle Warren lui-même a recommandé qu’on place les actifs de son épouse dans un FNB du SP 500 lorsqu’il ne serait plus de ce monde. Ce qui est vrai pour elle l’est également pour moi.
            Maintenant, en ce qui concerne les revenus de retraite, il y a un point important à considérer qu’on pourrait également qualifier de « marge de sécurité » en quelque sorte.
            Ces revenus de retraite doivent absolument représenter une OBLIGATION de la part du tiers payeur. Autrement dit, on doit absolument compter sur ces revenus stables et continus, beau temps, mauvais temps, sans AUCUNE exception.
            La PSV et la RRQ entrent dans cette catégorie de même que les fonds de retraite des employés des secteurs public et parapublic ainsi que les rentes viagères jusqu’à un certain point.
            Pour les travailleurs autonomes et les employés du secteur privé, c’est là que ça se complique puisque le tiers payeur peut faire défaut (exemple : employés de SEARS Canada, etc…). Il faut donc planifier pour le pire tout en espérant le meilleur et se constituer un fonds de retraite soi-même via le REER, le CELI, les investissements dans les valeurs mobilières (actions ET obligations) , l’immobilier et, préférablement, une combinaison de tout ceci et s’assurant d’une saine diversification… Ce n’est pas parfait mais c’est déjà très bon sachant qu’en cas de catastrophe (ex: guerre nucléaire) plus rien ne tient (même l’or en lingots devient radio-actif et ne sert plus à rien)… C’est le scénario (sombre et noir, je vous le concède) du film « The road » qui n’est pas impossible tant qu’il y aura des armes nucléaires contrôlées par des psychopathes sur cette terre !
            Ces dernières lignes m’ayant déprimé au plus haut point, je suis contraint de cesser ici mon intervention afin d’aller profiter d’une bonne….sieste !

          2. Salut J-P,

            J’ai fait un cours en évaluation d’action au MBA et j’ai vite compris que je pourrai difficilement appliquer cette technique dans ma vie d’investisseur. C’est effectivement très complexe. Quelle ressource utilisez-vous sur internet?

            Je suis également un ignorant selon les standards de Buffet. Quand je pratiquais le « stock picking », je visais détenir une trentaine d’actions pour diversifier mon risque.

            Enfin, je suis bien d’accord avec vous, à la retraite ça prends des revenus stables (obligations). Je ne le mets pas en pratique, mais je suis d’accord. Ça viendra…

            Wow, on s’entends sur tous les points!

  28. Voici un commentaire recueilli ce matin sur CNBC :

    « Guggenheim investment chief sees a recession and a 40% plunge in stocks ahead ».

    Selon lui, lorsque les taux d’intérêt atteindront 3%, le « service » sur la dette corporative américaine (qui a atteint un record) sera beaucoup plus difficile et certaines entreprises feront défaut sur leurs emprunts (obligations) ce qui entraînera une récession et la chute du marché américain qu’il estime se produire en 2019-2020 ou plus tard.
    Contrairement à 2008-2009, cette chute originera des difficultés auxquelles feront face les entreprises et non pas des défauts personnels des individus (M et Mme tout le monde).
    C’est précisément à partir d’un taux d’intérêt de 3% (court terme) que la « yield curve » commence à s’inverser et devient « annonciatrice » d’une récession…
    Peut-être se trompe-t-il mais puisqu’il analyse des états financiers d’entreprises à l’année longue, il faut tenir compte de son avis car il détient beaucoup plus de renseignements et a beaucoup plus d’expérience, que nous, simples mortels…

    1. Dernièrement, j’ai lu tellement d’articles de source réputée qui annoncaient un krach boursier. Je commence à m’y préparer. En mai, je vendrai probablement mes « small caps ». Je garderai par contre mes titres à revenu et mes FNB.

      J’écrirai sûrement un article là-dessus. À suivre…

      Merci pour le commentaire!

      1. Ce n’est pas nécessairement un Krach qui va se produire mais une baisse graduelle et constante qui pourrait durer de nombreuses années… C’est plus insidieux et vicieux qu’un krach parce que l’on pense, à tort, que la glissade va s’arrêter et le tout se corriger rapidement…
        Pour les références, à moins d’avoir la compétence pour analyser les titres soi-même (très laborieux et long), il faut aller chercher les informations au niveau de Standard & Poor’s, Moody’s, Value Line, Bloomberg, etc… Même là, les évaluations des « analystes » ne sont pas paroles d’évangile mais les chiffres sont comptabilisés et résumés, ce qui donne une idée. Mais le mieux, c’est de lire encore et encore sans cesser de vouloir apprendre et profiter de la sagesse et de la mise en garde des grands investisseurs expérimentés (Buffett, Munger, Bogle, Templeton, Fisher, Lynch, etc…)
        Mais le raisonnement final est celui-ci : Si j’avais tout l’argent nécessaire et que je pouvais acheter une entreprise au complet, le ferais-je ?
        Autrement dit, si je pouvais acheter en totalité Facebook ou Berkshire-Hathaway, laquelle je choisirais ? Si je ne peux pas investir avec confiance (bonne marge de sécurité) dans la totalité de l’entreprise, alors il n’est pas sage non plus d’en acheter le titre.
        On ne peut pas se permettre d’avoir une trop grande proportion de son portefeuille dans des titres « spéculatifs » (N.B. : spéculation n’est pas un terme péjoratif, c’est une activité financière, c’est tout) surtout si ce portefeuille est notre unique source de revenus…
        Lors d’une correction, crash ou bear market, ce sont les titres avec les P/E les plus élevés qui s’écroulent le plus (certains ne récupèrent jamais et disparaissent).
        La technologie est également un domaine risqué : ce qui s’est produit avec Research In Motion (Blackberry) peut aussi se produire avec Apple par exemple si un nouveau « Steve Jobs » arrive chez Google ou ailleurs…
        Une entreprise qui brasse de la bière ou fabrique des chocolats a moins de chances de se faire éclipser par une nouvelle technologie.

        1. Bonjour Jean-Pierre,

          Merci pour les ressources!

          Or, je ne partage pas votre perception des titres TI. Pour moi, le risque est plus grand quand une entreprise traditionnelle ne prend pas le virage numérique. L’innovation et la technologie sont maintenant des facteurs de réussite pour presque toutes les entreprises. Cette dimension n’est pas limitée aux FANG de ce monde.

          De plus, les plus grandes entreprises au monde sont désormais celles qui misent sur l’innovation. Il est vrai que les avancées technologiques évoluent à une vitesse folle et que la performance de ces compagnies devient très volatile. C’est tout simplemement une réalité. Je pense qu’il faut faire avec.

          My two cents…

          1. Oui, mais dans votre situation, vous ne pouvez plus vous permettre ce niveau de « risque » puisque vos revenus dépendent de la STABILITÉ de votre capital et des dividendes qu’il vous apporte. À la retraite, il vaut mieux retirer des dividendes constants de 5% sur un capital de $ 750,000 stable que de compter sur des « gains » de capital sur une « cagnotte » pouvant augmenter de 100% ou baisser de 50% selon l’humeur de « Mr. Market ».

            À la retraite, vous ne pouvez pas vous permettre de « DRAWDOWN » car c’est catastrophique pour votre avenir. Il suffit d’un bear market « japanese style » pour vous laver complètement et ne croyez surtout pas que cela ne peut pas se produire aux USA.
            C’est une mise en garde que je vous sers, gratuitement, en espérant que vous n’aurez jamais à y faire face, mais étant donné que votre « retraite » durera de 40 à 50 ans, la probabilité que cela se produise n’est pas nulle non plus. Si par malheur, cela se produisait lorsque vous êtes dans la soixantaine, ce serait tout à fait tragique car rien ne garantit que le filet de sécurité sociale actuel du Québec existera encore lorsque vous aurez 65 ans et en aurez le plus besoin… N’extrapolez pas l’exubérance d’aujourd’hui à demain car la réalité pourrait être diamétralement opposée.

            La phase de croissance exponentielle des FANG est terminée. Ces titres feront comme Apple et se stabiliseront ou feront flop comme RIM l’a fait lorsque quelqu’un inventera un « meilleur piège à souris ».

            RELISEZ Buffettology encore et encore.

            N’oubliez jamais que le rendement du SP 500 dans l’histoire résulte principalement du ré-investissement des dividendes et NON de l’appréciation du prix des titres : c’est une différence CRUCIALE que tout investisseur se doit de comprendre et maîtriser.

            Comme le disait Einstein :  » la plus grande force dans l’univers est le pouvoir de l’INTÉRÊT COMPOSÉ « .

          2. Sages paroles!

            J’écrirai un article sur la composition de mon portefeuille de placements dans les prochaines semaines. Comme vous savez, je suis présentement en transition. Je m’oriente vers les FNB et les titres à dividendes. Je propose donc qu’on poursuive cette discussion à la parution de mon article.

            Merci J-P!

  29. Je suis curieux, comment ça se fait que les détails de cette article ne soit pas mentionnés dans votre livre? Il y a aussi le détail que vous détenez dans le livre Liberté 45 que 80% de vos actifs sont à la bourse qui devrait être mentionnée dans votre livre aussi, non?

    Me semble que se sont des détails très important pour ceux qui sont nouveau dans le monde de la liberté financière (par exemple, que vous détenez 2 ans de salaire économisé cash en cas de bear market…)

    1. Bonjour John B.,

      J’ai décidé de ne pas être trop spécifique dans mon livre au niveau de mes placements. Chaque situation est tellement unique. Mon profil d’investisseur (80% actions, 20% liquidités) n’est pas valable pour grand monde. Je préfère que les lecteurs déterminent eux-même la composition de leur portefeuille.

      Aussi, mon livre est un résumé des grandes lignes de mon parcours vers la liberté financière. Il se veut accessible. Pour connaître les détails, il faut lire mon blogue. 😀

      Au plaisir!

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