L'inflation fait mal au mouvement FIRE

Est-ce le début de la fin pour le mouvement FIRE?

C’est ENCORE la fin du monde! Les marchés boursiers saignent et mon avoir net aussi. Chaque mois, c’est le montant de mon budget annuel qui se volatilise.

De surcroît, mes dépenses explosent. Le taux d’inflation est à son sommet depuis l’invention de la poupée Bout Choux (en 1983). On parle d’une augmentation de 8.1%, mais je soupçonne que c’est plus élevé que ça (source).

Est-ce la tempête parfaite qui va anéantir le mouvement FIRE?

L’inflation fait dérailler la stratégie FIRE

Mes dépenses de janvier à juillet approchent le montant que j’avais budgété pour l’année entière. À ce rythme, j’aurai brûlé mon pactole avant ma crise de la quarantaine. Je conduirai une Miata 1995 au lieu de la Porsche de mes rêves.

Blague à part, l’inflation est le pire ennemi des adeptes FIRE. Mon plan de retraite, basé sur un taux d’inflation de 3%, ne tient plus la route (comme la Miata d’ailleurs).

Si cette hausse du coût de la vie se poursuit, je devrai revoir mon mode de vie et envisager un retour au travail. Pensez-vous que l’uniforme de Walmart ferait ressortir mes yeux?

Vous souriez? N’oubliez pas que vous êtes probablement dans le même bateau. C’est toute la stratégie FIRE qui devra être revue si l’inflation reste incontrôlée.

La règle de 4% est brisée

De toute évidence, la règle de 4% ne fonctionnera pas cette année. Impossible pour moi de vivre uniquement de mes rendements en bourse, sans toucher à mon capital. Je devrai donc amputer mon fonds de liberté pour couvrir mes dépenses.

En plus, la récession qu’on annonce pourrait étirer ma souffrance sur plusieurs mois/années. Historiquement, les plus longues récessions ont duré à peu près 18 mois (source). Certes, dans le contexte actuel, rien n’est moins certain.

Par ailleurs, même à long terme, la règle de 4% n’est pas infaillible. Avec un taux de succès de 87% sur une période de 40 ans, le retraité qui s’y fit aveuglément marche sur une corde raide (source).

Il ne faut pas confondre FIRE avec « jouer avec le FEU »!

Une correction nécessaire

Tout comme le marché boursier qui s’enflamme depuis quelques années, le mouvement FIRE a lui aussi connu une surchauffe dernièrement. Dans les deux cas, une correction est nécessaire.

Quand un phénomène devient à la mode, comme c’est le cas pour l’indépendance financière, on assiste à toutes sortes de dérives. Certains adeptes prônent la règle de 5%, deviennent des Tanguy, placent toutes leurs économies dans les cryptos ou sont tout simplement cheaps.

C’est le moment de prendre une grande respiration. La quête de la liberté financière n’est pas un sprint, mais un marathon. Ceux qui courent le premier kilomètre en 3 minutes vont trouver les 41 km restants longs en ta.

Mon plan d’urgence

Les rumeurs de récession ne datent pas d’hier. En 2020, au déclenchement de la pandémie, elle était imminente aux yeux de plusieurs experts. Or, les gouvernements l’ont repoussée en « imprimant » des tonnes de cash.

J’ai donc eu le temps de m’y préparer. Voici ma stratégie:

Coussin d'urgence durant une récession

1- Garder un coussin d’urgence en tout temps

Depuis mon départ à la retraite, je garde l’équivalent de 2-3 ans de dépenses en liquidités. J’ai augmenté ce montant l’an dernier pour couvrir mes dépenses pour environ 5 ans. Ceci m’évite de décaisser mes placements quand les marchés sont en baisse.

Garder un budget adaptatif durant la récession

2- Prévoir un budget élastique

Mon budget est adaptatif. En coupant dans les voyages et dans les restos, je peux le réduire substantiellement. Après tout, le meilleur moyen de déjouer l’inflation est de consommer moins.

Éviter de consulter les relevés de placements durant un bear market

3- Éviter de consulter les relevés de placements

La peur est le sentiment le plus fort au monde. Elle mène à la panique (et à la surconsommation). Je fais l’autruche en évitant de consulter mes relevés de placements pour ne pas y succomber.

Prevoir un emploi durant la retraite

4- Imaginer des sources de revenus

Malgré le trou de cinq ans dans mon CV, j’essaie de rester employable. J’ai gardé ma cravate de Mickey Mouse et j’ai résisté à la tentation de me faire tatouer le visage. Sérieusement, je pourrais peut-être faire de la rédaction à la pige si j’avais besoin d’arrondir mes fins de mois.

Le frugalisme durant la récession

5- Penser à l’impensable

Si la merde frappe le ventilateur et que l’économie s’effondre, Van-Anh et moi pourrions louer notre condo, vendre tout et nous expatrier ailleurs dans le monde. Je vendrais même un de mes reins avant de retourner dans le métro-boulot-dodo!

Est-ce le début de la fin?

Penser que l’inflation aura raison du désir de liberté des aspirants FIRE serait bien mal les connaître. Les frugalistes ont une capacité d’adaptation hors normes.

La hausse des coûts les motivera à cuisiner davantage, à faire pousser leurs légumes, à réduire leur consommation de viande, à se déplacer à vélo, à voyager localement et à vendre leurs bébelles. Autant de gestes qui rendent le monde meilleur!

Il faudrait plutôt s’inquiéter pour les gens « normaux », endettés à 183%, qui font leur épicerie chez Metro parce qu’ils y préfèrent l’ambiance.

Mon oncle, fier propriétaire d’un gros pick-up, a affirmé: « L’inflation m’affecte pas du tout… Chaque fois que je vais mettre de l’essence dans mon truck, je mets 60$. Ça change jamais! »

Ouf! 🙄

Contrairement à mon oncle, est-ce que l’inflation vous fait mal?

ENFIN, UN CUBICULE QUE J'AIME!

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Voyager en classe Affaires, c'est pas cher!

159 commentaires

  1. Merci beaucoup JR de ton partage, toujours lucide qui nous fait dire Oh Oui, et sourire!
    Oui, l’état actuel de notre monde est inquiétant et je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour tous, surtout pour les jeunes dont vous êtes et les petits enfants qui devront dealer longtemps avec l’état de notre monde de plus en plus difficile d’y vivre !
    Bon courage, j’espère que les choses peuvent s’améliorer, et que les humains pourront apprendre à s’adapter aux défis qui se multiplient!

    1. Merci Lien!

      La bulle techno de 2000 était la fin du monde, la crise des subprimes de 2008 était la fin du monde, le déclenchement de la pandémie de 2020 était la fin du monde. Tout est temporaire!

      Je pense que les gens débrouillards trouveront le moyen de passer à travers.

  2. Belle analyse JS! ?? Ça confirme que j’ai pris la bonne décision d’y aller avec des titres valeurs / dividendes croissants ? plutôt que d’avoir juste des FNB en portefeuille et faire du gain en capital pour payer mes affaires / financer ma retraite. Mon portefeuille ? génère des dividendes croissants chaque année ? un cash flow constant! Je n’ai pas besoin de vendre des placements comme certains en plein marché baissier. Je pense que certains investisseurs vont commencer à réfléchir à leur choix! L’année passée, j’ai reçu 9 200$ en dividendes ? et l’objectif ? en 2022 est de 12 000$! L’année prochaine 15k$ ??? Tu as été la bougie de ma prise de conscience du mouvement FIRE en 2016, je t’en remercie, mais là, déjà de parler d’arbitrage géographique et vendre le condo, vraiment? Vous auriez dû économiser/investir plus ou travailler plus alors! Au plaisir! D&F

    1. Merci Dividendes & FNB!

      Les titres à dividendes valent de l’or présentement. Je regrette de ne pas en avoir plus. Avec 12k$ en dividendes cette année, tu es bien.

      J’attends que la récession soit officialisée avant d’injecter des liquidités dans le marché. Le rebond devrait être payant à long terme.

      Au lieu de vendre mon condo, je vais en acheter (cash) un deuxième si le taux directeur continue d’augmenter et fait chuter les prix. 😀

      1. Sauf que les dividendes n’étant par réinvestis automatiquement, comme pour mon FNB 100 % actions dans mon CELI, les rendements sont moindres en fin de compte, ce qu’on gagne d’un côté, on le perd d’autant plus à long terme. Dans mon cas, je n’ai pas besoin de mon CELI pour vivre au jour le jour. Je ne m’en sers que pour protéger au fil du temps le pouvoir d’achat de ma rente viagère prescrite.

          1. En effet, c’est l’option, automatique, que j’avais choisie d’emblée à l’ouverture de mon compte de courtage CELI en ligne, en juillet 2018. Je n’y suis donc pas depuis bien longtemps. Pour le moment, mon plan suis son cours comme prévu bien qu’avec un succès plus mitigé depuis janvier dernier, mais à long terme il devrait se rétablir et je vais atteindre vraisemblablement mon objectif. La Deuxième Guerre mondiale n’a mis la Bourse sur pause que pendant deux ans, je ne pense donc pas que la guerre russo-ukrainienne aura tant d’effet: bien au contraire, si nous laissions faire le beau Poutine impunément, c’est là qu’il faudrait la craindre bien pire encore. Merkell et Chirac n’auraient jamais dû bloquer l’accession de l’Ukraine à l’OTAN, à l’époque, cela aurait contenu Poutine, il ne fait pas le poids avec sa petite économie à peine à l’échelle de l’Espagne ni sa grosse armée de l’époque soviétique. Il est en train de se prendre une belle dérouillée! Il ne nous faut surtout pas branler dans le manche à cause de ses chantages au pétrole et au gaz et aux bombettes nucléaire prétendument tactiques à la noix!

          2. PFG,

            Je commence à perdre espoir pour l’Ukraine. Il semble y avoir une certaine « fatigue » à l’international. La guerre ne fait plus les manchettes, on a perdu l’intérêt. Triste!

    2. Aaaah, le mythe selon lequel les dividendes sont de l’argent gratuit! Désolé, mais 10$ de dividendes, c’est comme vendre 10$ du titre, c’est juste que ça fait moins mal de ne pas avoir à demander de faire la vente, l’opium de l’investisseur!

      Pire, on ne contrôle pas le montant, le titre ni la date. En plus, plus le titre a baissé, plus le dividende versé aura de l’impact sur son cours.

      Les dividendes, c’est simplement laisser à quelqu’un d’autre la travail de liquidation de son actif. Ça fait moins mal mais ça ne rend pas plus riche.

      En plus, ça élimine de bons titres qui ne versent pas de dividendes et ça augmente le risque d’un portefeuille. Je plains ceux qui n’ont pas acheté Apple par exemple il y a 15 ans parce qu’ils ne versaient pas de dividendes!

      En gros, ça marche parce que les gens pensent faussement que ça n’affecte pas la valeur du portefeuille (c’est faux, regardez la valeur de vos actifs à la date ex dividende) et que c’est un moyen passif de vendre ses actifs, ça fait donc moins mal. Mais en aucun cas ça ne protège de quoi que ce soit dans une baisse de marché. En fait, ça oblige à vendre même si un titre a baissé de valeur.

      Effectivement, pas besoin de vendre, c’est une machine qui le fait à la place, mais le résultat est le même : 10$ de dividende d’un titre de 100$ en fera baisser d’autant la valeur qu’en vendre pour 10$. Que vous ayez 10$ de dividende ou que je vende pour 10$ de mon titre, on aura tous deux 90$ d’actifs + 10$ de cash, c’est mathématique.

      Pire, si le tire baisse à 50$, le dividende de 10$ entraînera une baisse de 20%. S’il monte à 200$, la baisse sera de 5%. C’est presque vendre bas et acheter haut! Je préfère avoir le loisir d’attendre quand je veux vendre plutôt que de me le faire imposer!

      Il ne se passe rien de miraculeux si une entreprise retourne de la valeur à l’actionnaire sous forme de dividende plutôt que par rachat d’action, par exemple. Elle ne fait pas plus de bénéfices à cause de ça et le rendement est le même. C’est mathématique!

      1. Bonjour DanB,

        Je crois comprendre votre point. La valeur actuelle d’une action est déterminée par les revenus futurs que cette dernière devrait générer. Que ce soit un titre de croissance ou un titre à dividendes, les investisseurs évaluent sa valeur selon cette logique. Ainsi, quand on recoit un dividende, ce n’est pas un cadeau surprise, mais bien un montant déjà comptabilisé dans la valeur du titre. Je suis d’accord.

        Certes, peut-être que je me trompe, mais je crois que les titres axés sur la croissance sont généralement plus affectés par les fluctuations du marché. Par exemple, cette année, les actions « croissance » ont connu la plus forte chute. En revanche, les entreprises qui offrent des dividendes sont généralement plus matures (blue chip) et leur valeur fluctue moins frénétiquement.

        Aussi, le fait de recevoir un montant d’argent chaque trimestre est rassurant pour les retraités. Il y a probablement un biais psychologique à ce niveau là. Chose certaine, je préfère « liquider » un petit pourcentage de plusieurs titres que de vendre un titre complet.

        Au final, je prône l’équilibre. Un portefeuille constitué de « dividendes » et de « croissance » me convient parfaitement.

        Merci de contribuer à la discussion!

        1. Bonjour jeune retraité,

          En fait, le lien est beaucoup plus direct en ce qui concerne l’impact du versement de dividende. Quand le dividende est versé, l’entreprise perd exactement la même valeur que celle versée aux actionnaires, c’est mathématique, rien ne se crée, rien ne se perd. Comme c’est en étant actionnaire à la date ex-dividende qui permet d’encaisser le dividende, c’est à cette date que la correction se fait naturellement sur le marché.

          Ce jour-là, le titre passe de 100$ à 90$ plus 10$ de dividende. Aucune valeur créée, aucune valeur (avant impôts) de perdue. Autrement, il suffirait d’acheter un titre la veille de la date ex-dividende et le revendre le lendemain pour devenir riche par enchantement. Et qui paierait le même prix le lendemain de la date ex-dividende pour le même titre, mais qui donnera 10$ en moins? C’est l’arbitrage du marché qui fait la correction. C’est tellement un fait établi que le cours du titre (dans les données historiques pour fin de statistiques, on n’est pas dans 1984) avant la date est corrigé pour tenir compte du versement de dividende. Si on va sur Yahoo par exemple, on a le choix entre le cours corrigé ou non. Si vous donnez un titre, on peut aller voir concrètement ce qui se passe. Moins le titre est volatile, plus l’effet est clair.

          Exemple : Telus a versé un dividende de 0,339$ le 9 juin. Si on va chercher les données historiques dans Yahoo, la valeur du titre est corrigée de ce montant dans le Adj Close. (**Adjusted close price adjusted for splits and dividend and/or capital gain distributions.) Si on ne le fait pas, les graphiques qu’on génère ne tiennent pas compte du versement des dividendes (on n’a que le rendement sans dividendes).

          Ensuite, le versement de dividende n’est pas ce qui fait qu’un titre est de croissance ou non. Il ne s’opère rien de magique la journée qu’une entreprise décide de verser un dividende, ils vendent encore le même produit avec les mêmes marges. Berkshire Hathaway ne verse pas de dividende pourtant s’il y a un investisseur valeur, c’est bien Buffet.

          Il y a typiquement une certaine corrélation entre titre valeur et dividende, mais c’est utiliser un mauvais outil pour l’évaluer. Si on veut aller du côté du facteur valeur, il faut utiliser des indicateurs plus adaptés que ça. Larry Swedroe ou Dimensional sont des bonnes sources d’info sur le sujet. Tant qu’à miser sur les titres valeur, aussi bien le faire comme il faut plutôt que de bâcler ça en ne se fiant que sur le mode de transaction utilisé pour retourner de l’argent à l’actionnaire (!). Un titre peut être axé valeur et racheter des actions au lieu de verser des dividendes, comme B H. Tant qu’à moi, c’est nettement mieux, surtout que ça ne change rien à la business, la rentabilité de l’entreprise. Rien!

          Il y a de gros biais cognitifs avec les dividendes. Croire que c’est de l’argent gratuit est le principal. Il en découle ensuite que les gens paient de l’impôt pour rien (le paradoxe du DRIP!), ajustent les dépenses au montant reçu plutôt que l’inverse, ne contrôlent pas la date du retrait et ne contrôlent pas non plus quel titre ils vendent. En plus, mathématiquement, quand les marchés baissent, l’impact à la baisse du versement de dividende est amplifié. C’est tout le contraire de la perception des gens que c’est de l’argent gratuit et que ça protège en cas de baisse du marché.

          Surtout, ça permet de se déculpabiliser de dépenser ce montant, de ne pas avoir à activement le retirer, on laisse ça se faire automatiquement. Ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal. On parle du biais d’omission. «Le biais d’omission consiste à penser que faire du tort par une action est pire que causer un tort par notre inaction.»

          Je crois que les entreprises utilisent le dividende comme outil de marketing sachant qu’il y a encore des gens qui pensent que c’est magique. Et après ça, certaines offrent un rabais pour que l’investisseur rachète le titre. Je crois que ça illustre le fait que l’entreprise préfèrerait ne pas avoir à verser de dividende mais comme ça ferait scandale…

          Le DRIP est le comble du ridicule : vendre pour racheter, en risquant de payer de l’impôt inutilement au passage. L’actionnaire passe de 10 actions à 100$ à 11 action à 90$ (j’arrondis). Il n’a pas un sou de plus ni en moins. Et il a peut-être 3-4$ d’impôt à payer à la fin de l’année qu’il n’aurait pas s’il avait toujours 10 actions à 100$ d’un titre qui ne verse pas de dividende.

          Quand on mise sur le gain en capital, on retire le montant voulu, du titre voulu au moment voulu. Et généralement, on économise en plus sur l’impôt vs le même montant en dividendes. Je peux attendre pour retirer et laisser l’argent profiter tout en évitant de payer de l’impôt, ce que les dividendes ne permettent pas.

          Finalement, rien n’empêche de vendre les titres que l’on veut. On choisit entre tout se faire imposer mais éviter la douleur de réaliser qu’on touche à notre capital ou conserver le contrôle sur nos retraits. C’est pour ça que les dividendes sont l’opium du petit investisseur!

          Personnellement, je mise pour le rendement maximal pour le risque que je prends. Comme les recherches démontrent que les dividendes ne sont pas un facteur pour déterminer les titres qui permettent d’atteindre cet objectif, je n’en tiens pas compte. J’ai un portefeuille de FNB d’allocation (VEQT et XEQT) avec un tilt small cap valeur avec des FNB AVUV et AVDV (l’offre s’est accrue dernièrement pour les FNB qui misent sur les facteurs).

          1. Voir ma réponse du 24 août sur l’absence de corrélation entre le prix des actions et le versements des dividendes.

            Pour votre exemple avec Telus, celle-ci a versé son dividende le 4 juillet, juste avant la chute des marchés avec un creux à la mi-juillet. Je pourrais vous répondre avec l’exemple de Banque Nationale, qui a versé son dividende le 2 août et dont le prix s’est apprécié de 4% dans les deux semaines suivantes. Ce n’est qu’une question de timing. Parlant de timing, qu’est-ce qui vous dit que vous n’aurez pas besoin d’argent en plein milieu d’un marché baissier?

            Berkshire Hathaway ne verse pas de dividende mais investit dans des compagnies qui elles en versent… Pour ce qui est des rachats d’actions, ils étaient illégaux jusqu’en 1982. Je vous invite à lire sur les effets pervers de ceux-ci sur la solidité des compagnies.

            Je vous invite également à lire plus sur les dividendes et leur origine historique. Un investisseur fournit du capital, sans intérêt, en échange d’une participation aux profits. Par exemple, la Compagnie des Indes Orientales avait besoin d’énormes capitaux pour sa flotte de navires marchands. Elle versait déjà un dividende en 1602 et ce n’était pas une question de marketing…

            Pour ce qui est de la fiscalité des dividendes versus gains en capital, je vous invite à faire quelques simulations sur ce site: https://www.wealthsimple.com/en-ca/tool/tax-calculator/quebec
            Pour un résident du Québec, ce n’est qu’autour de 82000$ que l’impôt sur les dividendes élligibles (dividendes de sociétés canadiennes, excluant les distributions de fiducies) dépasse celui sur le gain en capital.

            Pour ce qui est de la croissance, parlez en aux Japonais, eux dont l’indice boursier a pris 34 ans pour revenir à son niveau de 1989.

            En conclusion, je tiens à vous rappeler que le mot important dans « finances personnelle », c’est « personnelle ». Vous pouvez faire un choix avec lequel vous êtes à l’aise, comme investir dans des FNBs indiciels, tout en ne dénigrant pas le choix des autres.

          2. Bonjour DanB,

            Cette affirmation me surprend énormément. Honnêtement, je n’ai jamais été sensibilisé a ce que vous avancez. Je vais devoir m’informer. Je suis peut-être dans le champs…

            Ça pourrait être le sujet d’un article futur. Merci!

      2. DanB,

        Valeur comptable =/= Prix du marché.

        Un dividende fait effectivement diminuer la valeur comptable, mais seule la confiance (ou l’absence de celle-ci) de la part des investisseurs a un impact sur le prix de l’action.

        Selon votre exemple (action à 100$, une sans dividende versus une avec dividende à 10$), supposons que vous en possedez 10 et que vous en vendez une par année pour avoir un revenu de 100$/an.

        Si l’action stagne, vous n’avez plus rien au bout de 10 ans, alors . Si elle baisse, cela prend encore moins de temps. Dans le cas de l’action avec dividende, vous avez encore vos 10 actions après 10 ans et un revenu de 100$/an pour bien d’autres années encore.

        Si l’action monte, le dividende suivra (sur une longue période 10-20 ans ou plus, le dividende suit la progression de l’action) et les 10 actions maintenant à 200$ rapporteront un dividende de 200$.

        Quand on possède un arbre fruitier, on préfère cueillir les fruits en préservant l’arbre au lieu de scier les branches sur lesquels ils se trouvent.

        P.S.: Apple verse un dividende…

        1. Bonjour Yoda,

          Le dividende fait baisser la valeur du tire sur le marché à la date ex-dividende. C’est l’arbitrage du marché. S’il en était autrement, cela créerait une situation paradoxale, une incohérence mathématique et financière.

          Dans votre exemple, votre action à dividende va perdre 10$ par an à la date ex-dividende et ne vaudra rien après 10 ans. La valeur du portefeuille sera exactement la même tout le long. 0 actions à 100$ ou 100 actions à 0$ à la fin.

          Si l’action monte, l’actif de l’investisseur sera le même s’il réinvestit les dividendes ou si la compagnie rachète des actions à la place. La valeur du titre qui rachète les actions augmentera proportionnellement au rachat alors que dans le cas d’un DRIP, l’action progressera moins vite mais le nombre d’actions détenues augmentera avec le DRIP. En bout de ligne, l’actif total dans les deux cas sera le même puisque le rendement de l’entreprise ne dépend pas du versement ou non de dividende. Dans un compte non enregistré, celui qui opte pour les dividendes perdra une partie de son placement en impôt à chaque année. Autre élément clé : si on a besoin d’argent et qu’on vend, on paie de l’impôt seulement sur la partie gain et non sur le montant total, et juste sur 50% du montant. Fiscalement, le gain en capital est vraiment plus avantageux. Au lieu de payer de l’impôt sur 10$ de dividende, on paie de l’impôt sur le 2-3 $ de gain en capital du retrait de 10$. C’est souvent oublié alors que ça a un impact majeur.

          Si tu veux comparer à un arbre, moi, je préfère un arbre où je peux cueillir le nombre de fruits que je veux dans l’arbre que je veux quand je veux plutôt que d’avoir l’obligation de récolter ce qui est mûr chaque année, même si je n’en ai pas besoin. En plus, avec mon arbre, je ne perds jamais de fruits et ils sont toujours mûrs alors si j’ai besoin de fruits en mars, je peux tous les cueillir et ils seront aussi bons qu’à l’automne. Bref, pourquoi se mettre des contraintes inutiles avec les dividendes?

          Quant à Apple, ils ont longtemps versé aucun dividende. Si j’avais inutilement et vainement exclu les titres qui ne versent pas de dividendes, je n’aurais pas acheté de Apple à l’époque et je m’en mordrais les doigts aujourd’hui.

          Je dirais qu’il y a trois éléments :

          1-Le versement d’un dividende affecte d’autant la valeur d’un titre
          2-Acheter des titres à dividendes, c’est s’exposer de façon naïve aux facteurs de rendement (Fama-French). Il est préférable de s’exposer directement à ces facteurs plutôt que par une approximation qui entraîne aussi des désavantages
          3-Le traitement fiscal du gain en capital est nettement plus avantageux que celui de dividendes, sauf de très rares exceptions.
          4-Le biais d’omission peut faire en sorte que l’investisseur fera moins attention à l’argent qui découle du versement de dividendes que de la vente d’actifs, comme si un dollar de dividendes n’était pas l’équivalent d’un dollar de gain en capital.

          1. Bonsoir DanB,

            Encore une fois: Valeur comptable =/= Prix du marché. Vous ne semblez pas avoir bien lu mon message (24 août).

            Pour ce qui est de la fiscalité, lire mon commentaire du 31 août.

            L’analogie de l’arbre fruitier semble mal comprise. Vendre des actions = couper une partie de l’arbre. On dépend donc de l’augmentation du nombre de nouvelles branches (croissance) et le nombre de fruits qu’on récoltera est imprévisible. Pour ce qui est d’avoir des fruits en mars (votre exemple), choisir arbitrairement quand vendre correspond à timer le marché. Quant au surplus de fruits, on peut les utiliser pour planter d’autres arbres qui donneront encore plus de fruits.

            Les investisseurs à dividendes croissants visent à s’assurer un revenu assez prévisible, couvrant toutes leurs dépenses, et croissant plus vite que l’inflation. Les compagnies répondant à ces critères ont tendances à croitre également (sinon elles ne pourraient augmenter leur dividende sans affaiblir leurs finances). Elles constituent le coeur du portfolio de la plupart des FNBs indiciels.

  3. Ce n’est pas tant l’augmentation des prix que la bourse qui plante qui fait mal psychologiquement. C’est comme si j’avais reculé de 10km dans marathon (ou 3 ans d’économies) Mais long terme le plan FIRE tient toujours. Je deviens juste encore plus économe. Aller au resto, voyager et acheter des meubles ou vêtements neufs est tombé dans la catégorie luxe pour moi.

    1. Salut Joséphine,

      Je comprends tellement! On fait constamment des efforts pour épargner et placer son argent, puis tout s’effrondre. On a l’impression que tous ses efforts sont effacés et qu’on se retrouve au même niveau que les surconsommateurs. Or, ce n’est pas le cas! Les entreprises dans lesquelles on a investi existent toujours, elles ont des actifs, des gestionnaires de talent et des avantages concurrentiels. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’elles reprennent leur valeur.

      Bon courage ET bon parcours vers la liberté!

  4. «3- Éviter de consulter les relevés de placements

    La peur est le sentiment le plus fort au monde. Elle mène à la panique (et à la surconsommation). Je fais l’autruche en évitant de consulter mes relevés de placements pour ne pas y succomber.»

    J’y reviens plus loin …

    Perso, je ne suis pas trop touché par l’inflation !

    Un peu, mais sans plus …

    J’achète ma livre de beurre comme une action ! Pas question de l’acheter à 6 dollars …

    Et comme j’ai pas de bagnole, pas de cellulaire, ni rien de tout cela, et que j’aime bien marcher …

    Par contre, je regarde toujours mes relevés malgré l’ambiance générale. Je regarde aussi mes anciens relevés qui sont très faciles d’accès. Ça permet de relativiser. Je suis revenu actuellement tout simplement en janvier, ou plus précisément, à février 2021 ! Donc, pas de quoi paniquer ! Pis ça permet de vendre l’action qu’on a beaucoup rachetée en 2020-2021 avec un joli profit, l’action qu’on ne voulait plus depuis longtemps, laquelle ? GE ! Le tas de Home Depot aussi qui avait plusse que décuplé depuis mon achat en 2007 …

    De toute façon, on achète toujours trop cher, et on vend toujours moins cher qu’on ne le voudrait …

    Les plusse mal pris sont les amateurs de nouveautés, ceux qui ont cru et croient toujours aux monnaies numériques, bitcoin et autres. Ceux-là qui disaient que Buffet était dépassé, etc. Buffet est maintenant en mode offensif ! Il achète à la tonne !

    Il faudra me dire un jour simplement ce que produit un bitcoin ? C’est comme l’or !

    Perso, j’ai commencé en 1999, tout juste avant la débandade des technos de 2001-2002. Je m’en suis sorti en gain en 2004 avec patience et stratégie.

    La seule qualité à avoir à la bourse sont les paroles de Jean de La Fontaine : Patience et longueur de temps valent mieux que …

    Voilà

    1. Bonjour Paul,

      Votre témoignage fait du bien. Merci!

      Même si nos gains en bourse reculent de 18 mois, ils ne sont que des gains virtuels. J’étais financièrement indépendant il y a 1 ½ ans, donc retourner à ce niveau n’est pas la fin du monde. Techniquement, je pourrais retourner au niveau de 2017 (au moment où j’ai pris ma retraite) sans trop changer mon mode de vie.

      Une étude démontre que de perdre 10$ provoque un sentiment plus fort que de gagner 100$. Il faut juste se ressaisir et profiter de l’occasion pour se départir de certains titres et pour acheter les bons deals.

      1. Merci aussi !

        Et puis, de toute façon, on n’y peut rien !

        Il faut accepter que :

        1. Une année sur trois, la Bourse va baisser d’au moins 10 %, et sans doute plusse ;
        2. Un titre acheté sur trois aura une performance décevante ;
        3. Une année sur trois, nous allons sous-performer les indices.

        Cette règle a un important corollaire : on ne pourra jamais prédire quand les baisses boursières vont se produire.

        1. Voilà beacoup de sagesse (et d’expérience) Paul!

          Quand les marchés s’enflamment, tout le monde est un génie de l’investissement. Ça prend un bon bear market pour revenir à la réalité et comprendre que tout ça est hors de notre contrôle. « Dust in the wind », comme dit la chanson.

  5. Tout à fait d’accord quand tu dis que si quelqu’un pense que le contexte économique actuel aura raison des adeptes de l’indépendance financière est mal nous connaître. S’il faudrait s’inquiéter, c’est bien pour les gens qui ont des taux d’épargne infimes voir même inexistants. La liberté financière une fois découverte devient une raison de vie et donne même parfois un sens à la vie pour certains adeptes. C’est pas une récession de 2 ans qui arrêtera cet état d’esprit.

    1. Salut FIREhabits,

      On dit que le chemin est plus intéressant que la destination. J’y crois!

      Chaque obstacle dans la vie nous rend plus intelligent, plus débrouillard et plus tough. Donc, nous serons tous de meilleures personnes après cette tempête. En prime, l’éventuel rebond nous rendra plus riche. 😉

  6. J’ai commencé la relecture de ton livre plus tôt ce PM comme boost de motivation. Je me disais que j’avais hâte à ton prochain post, c’est toujours pertinent! Bon courage 🙂

    1. Merci Valérie de prendre le temps de me re-lire! 🙂

      Les trois derniers articles étaient plutôt négatifs (la guerre en Ukraine, les inconvénients d’être retraité et l’inflation/récession). Le prochain sera plus positif, je l’espère.

      Passe un magnifique été!

  7. Bonjour,

    J’aime toujours te lire avec ton brun d’humour. C’est rafraîchissant de de parler d’argent de cette façon. Pas de drame, pas de catastrophe mais seulement une personne qui assume ses choix et qui ne rends pas la société responsable de tout. Eh! Que j’aime ça !!!

    1. Merci beaucoup Réjeanne!

      Jour après jour, on entend des gens se plaindre le l’inflation. Certes, moins on consomme, moins on en est une victime.

      On réclame des chèques du gouvernement pour pallier l’augmentation des coûts. Pour moi, c’est l’équivalent de réclamer de plus grand bac de recyclage pour sauver la planète. 😉

  8. J’ai quelque peu changé mon attitude à cet égard au cours de la dernière décennie. Au départ, quand j’ai découvert le mouvement FiRE, j’avais vraiment hâte d’atteindre mon objectif et prendre officiellement ma retraite.

    Avec la normalisation du télétravail et la pénurie de main d’œuvre, les règles du jeux ont changé. Souplesse au niveau de l’horaire, accommodements presque illimités de la part de l’employeur etc. J’occupe le même poste qu’auparavant mais j’ai l’impression d’être semi-retraité. A un point tel que je ne vois même plus pourquoi je quitterais ce job! Je me sent privilégié car j’ai un poste stimulant qui m’amène à dealer avec des gens et des situations qui sont toujours différentes donc, de bonne annecdotes a raconter 😉

    J’ai eu 50 ans et j’ai réalisé que faire un travail qu’on aime, c’est le plus important car on a pas vraiment l’impression de travailler. Dans me temps libres, je m’entraîne et je fais des choses qui demandent d’autres aptitudes pour faire changement.

    Pour ce qui est de la baisse actuelle des marchés, nous avions accumulé de la liquidité depuis environs 18 mois et ça nous a permis d’acheter à rabais à la mi-juin. Quand les marchés auront repris de la vigueur, probablement qu’un 10% retournera en liquidité ou en obligations à court terme, à suivre…

    1. C’est un excellent point Le Barbu!

      Est-ce que les conditions avantageuses actuelles dans le milieu du travail vont atténuer le désir de liberté financière des travailleurs? Probablement. J’ai même parfois le goût de retourner au boulot juste pour négocier un contrat extravagant. 😉

      En fait, ce qui me fait plaisir c’est de voir que le mouvement FIRE évolue. Au lieu de suivre bêtement LA RECETTE, chacun crée son propre plan pour maximiser son bien-être. Le bonheur étant l’objectif ultime.

      Merci pour ce témoignage! J’ai hâte de connaître la suite…

      1. Bien que je demeure un partisan de l’indépendance financière, il m’est arrivé de pousser ma réflexion un peu plus l’on sur 2 aspects

        Le premier est le concept de la retraite qui sonne tellement avec « je suis 100% passif et je suis un consommateur à temps plein » tel que les boomers l’ont défini. Juste d’y penser et je déprime! XD

        Le second, c’est que la pénurie de main d’œuvre est réelle que si on arrête tous de travailler sous prétexte qu’on a assez d’argent, les services (au sens large) vont être affectés et nous aussi

        Cela dit, j’ai un salaire assez standard dans mon domaine mais les avantages et les conditions sont assez exceptionnelles. Malgré tout, dans quelques années je songe à me lancer dans l’immobilier quand je vais quitter le monde corporatif

        1. Le Barbu,

          Le mot « retraite » est poussièreux et rébarbatif, j’en conviens. Il faudrait en trouver un meilleur.

          Pour ma part, je suis sorti du monde corpo, mais je ne suis pas inactif pour autant. Mes journées sont bien chargée et tous les jours je contribue à la société à ma manière.

          Par ailleurs, ce sont les postes moins stimulants ou moins payants qui sont les plus difficiles à combler présentement. Un ami me disait « Avec la pénurie de main d’oeuvre, je reste sur le marché du travail pour faire ma part… » En fait, ce dernier est VP. Il y a au moins 200 personnes qui prendraient son job demain matin.

          Est-ce que mon ami irait plutôt torcher des patients dans un CHSLD?

          1. Salut Jeune Retraité,

            Pour commencer, laisse-moi te féliciter pour ton site et tes articles: la plupart des gens s’en porteraient mieux financièrement sans adopter la philosophie FIRE nécessairement.
            Dans ton commentaire précédent, tu dis que tu contribues à ta manière à la société et cela me fait tiquer un peu…
            À moins de faire plusieurs heures de bénévolat ou activités dans la même veine, je me demande bien de quelle façon tu contribues. Je m’explique: compte tenu que t’es un gars intelligent et qui sait compter, toi et ta blonde doivent retirer le minimum de REER afin de ne pas payer d’impôts et compléter le tout avec des retraits CELI pour avoir une vie des plus agréable sans travailler. Ainsi la contribution actuelle au ‘système-société’ pour les 40 prochaines années est nulle mais on en profite en restant au minimum 183 jours par année ici

          2. Salut Le réaliste!

            Est-ce que la valeur d’un citoyen se limite au montant de taxes qu’il paie?

            J’ai choisi de réduire mon revenu pour me consacrer à mes projets (livre, blogue, gestion de coop, bénévolat, etc.) et pour devenir aidant naturel auprès de ma belle-soeur. À la fin de la journée, j’ai l’impression de faire une différence dans la vie de certaines personnes.

            Je questionne même ma contribution « réelle » dans mon ancienne vie en tant que Directeur eCommerce. Est-ce que vendre des produits en ligne rend le monde meilleur?

            Seule certitude, je suis plus heureux et plus épanoui aujourd’hui. Sur le plan humain, environnemental et social, je pense être une meilleure personne.

            Merci de contrinuer à la discussion!

          3. Salut Jeune Retraité!

            Non, la valeur d’un individu ne correspond aux taxes et impôts qu’il paie mais si tout le monde avait la mentalité Fire, le système social-démocrate s’écroulerait!

            Ayant été un célibataire jusqu’à ma mi-trentaine, j’étais un de ceux qui en % contribue et de loin le plus à ce système. Mais si je me sépare (ce que je ne souhaite pas!) et avec mon enfant, je n’aurais aucuns scrupules/remords à mettre la machine/système à mon avantage: prendre le minimum de REER, sortir du CELI pour compléter le tout et ainsi maximiser les contributions/allocations familiales en tant que ‘pauvre’ alors qu’avec un rendement de 4-5%, je finirais l’année plus riche dans l’actif…

            Seul et sans enfant, il est clair que je serais déjà à la retraite depuis un moment (fin quarantaine) et que je vivrais le reste de ma vie pour mes projets/épanouissement etc etc. Il en reste 4-5 gros max et déjà pris 18 mois sabbathique pour voyager fin vingtaine donc loin de me plaindre et de jalouser

            Pour ce qui est de la question philosophique de notre place dans la machine à saucisses du travail et de la consommation, je peux affirmer sans trop me tromper que mon rôle de scientifique a une valeur sociétale positive et nécessaire donc pas juste du vide!

          4. Bonjour Le réaliste,

            La mentalité FIRE est d’épargner et d’investir pour être libre financièrement. Ce n’est certainement pas dans le but de rester à la maison pour regarder les quiz d’après-midi à TVA. 😉 En fait, 90% des gens FIRE que j’ai rencontré travaillent toujours. Ils ont choisi de travailler moins d’heures, d’ouvrir une auberge, de se lancer dans l’agriculture ou de bâtir un parc immobilier.

            L’atteinte d’un tel objectif nécessite beaucoup de discipline, de débrouillardise et d’efforts. Une fois FIRE, on ne devient pas paresseux tout d’un coup. On garde ses bonnes habitudes et on contribue autrement.

            C’est ce que je vous souhaite, si tel est votre désir. Bon parcours vers la liberté!

  9. Bonjour,
    J’ai toujours beaucoup de plaisir à te lire. La question que je me pose c’est, si je suis juste juste dans ma stratégie fire: est ce que je peux vivre relax et d’une façon sereine? L’objectif du mouvement fire comme on le sait tous, c’est mener une vie de meilleure qualité et se concentrer sur l’essentiel, par contre si cela se traduit à surveiller l’inflation, le rendement des placements et trouver des stratégies pour aller chercher du cash, il faut avoir des nerfs solides pour vivre, savourer et continuer de se concentrer sur l’essentiel
    Personnellement, je crois que le mouvement Fire à besoin d’être revu pour avoir plus de flexibilité. Cette année on parle inflation, cela peut être une séparation de couple ou même un handicap, est ce que le mouvement Fire a une marge de manœuvre pour absorber ces événements?
    Encore une fois j’adore te lire et je voulais partager mon avis en toute franchise

    1. Salut Simpledar,

      C’est une bonne question… Est-ce que le fait de penser constamment à la liberté financière ne devient pas (ironiquement) un obstacle à la liberté?

      C’est un peu ce que voulais dire en parlant des dérives du mouvement FIRE. À mes yeux, on ne devrait pas sacrifier maintenant pour être heureux dans 10 ans. Je vois des jeunes qui passent à côté de belles expériences parce qu’ils veulent maximiser leur taux d’épargne.

      Pour ma part, l’argent n’est pas une obsession. Mes placements sont sur le pilote automatique et mon budget ne m’empêche jamais de faire ce que j’aime. En fait, depuis que je suis FIRE, je n’y pense presque jamais.

  10. Très bon texte, bravo! Comme vous, mon mari et moi vivons frugalement (par conviction philosophique et écologique) depuis toujours même si nos moyens financiers étaient et sont toujours importants. Retraités de l’enseignement depuis la mi-cinquantaine, nous ne sommes pas vraiment touchés par l’inflation actuelle et ce, même si nos revenus de retraite restent et resteront les mêmes. Vivant avec moins que la moitié de ce que nous recevons quand nous sommes au pays et avec moins des trois-quarts quand nous sommes en long séjour à l’étranger, nous pouvons faire face longtemps à une hausse des prix. Nous ne consommons de toute façon que ce qui nous est nécessaire et avons tout de même une belle qualité de vie puisque nous nous intéressons d’abord et avant tout aux activités culturelles urbaines. Lire des romans empruntés à la bibliothèque, cuisiner nos repas essentiellement végés, cultiver notre petit potager, marcher pour l’essentiel de nos courses et prendre le bus pour aller en ville faire des activités presque toujours gratuites, toutes ces choses ne nous coûtent pas cher et nous comblent. J’ai compris, il y a plus de quarante ans déjà, que dépenser moins que ce qu’on gagne est toujours une bonne façon de faire!

    1. Bonjour Marie-Andrée,

      Vous incarnez parfaitement le frugalisme. Bravo pour vos bonnes habitudes de consommation et pour votre liberté!

      Collectivement, nous passons à côté de belles leçons. Par exemple, pour « sauver la planète », nous passons du VUS à essence au VUS électrique. Vraiment? Même chose pour l’inflation, nous nous endettons pour maintenir notre train de vie indécent.

      Nous refusons de voir la source du problème: La surconsommation.

      Merci beaucoup pour votre témoignage!

  11. Merci pour cet article qui amène un vent de fraicheur. La communauté est très tranquille depuis le début de l’année (avec raison ?).
    Je vois cette correction comme un test : les gens motivées et avec un plan solide passeront au travers sans problème. Les autres pourront découvrir leur véritable tolérance au risque. Au final, ça fait mal à court terme, mais c’est bénéfique à long terme pour tous.
    Je vous souhaite du courage à vous deux pendant la tempête. Je suis certain qu’on pourra en rire un peu lorsque le soleil finira par se pointer le bout du nez!

    1. Salut Le Banlieusard Frugal!

      Je pense que cette correction était nécessaire. Avec la flambée des TSLA, NFLX, BTC et cie, nous avions tous besoin de prendre une grande respiration. Les PE Ratio de 300 ne sont pas viables à long terme de toute façon.

      Mon texte semble dramatique, mais ça ne m’empêche pas de dormir. C’est l’été et la vie est belle! 🙂

  12. L’apocalypse (Inflation + lendemain de brosse en bourse) testera la foi de nos confrères FIRE.

    Je crois que ce sont les Coast Fire travailleurs à temps partiel qui ressortiront vivant. Dépendre à 100% de l’humeur de la bourse me parait inutilement risqué. N’est-ce pas contre le principe de diversification que pronent les FIRE?

    De plus, avec la pénurie de main d’oeuvre qui risque d’être chronique dans les prochaines décennies, travailler minimalement semble une bonne option financière. Il faudra par contre trouver un emploi a la fois payant, gratifiant et utile a la sociéte; ce qui est bizarrement assez difficile au 21ième siècle.

    Bonne chance a tous les FIRE! Étant un type nerveux, je ne résisterais pas mentalement à ce qui se passe en ce moment.

    Je me compte tout de même chanceux de n’avoir rien acheter en 2021. Ça puait trop en bourse 😉

    1. Salut Pingouin Ravageur,

      Une bonne planification est la clé du succès. Les bear markets, les krachs boursiers et les récessions feront toujours partie du paysage. C’est inévitable! Il est donc impératif de prévoir un coussin financier pour passer à travers ces tempêtes.

      Ceci dit, je suis bien d’accord, le Coast FIRE est un mode de vie beaucoup plus accessible et plus flexible. Je pense que la plupart des adeptes FIRE se retrouvent là-dedans.

  13. Salut JS,
    Merci pour ton dernier post. Ton livre accompagne notre famille pendant nos vacances cet été. Cependant, comme tous les livres qu’on lit, on l’a emprunté à la bibliothèque locale. Navré de te l’avouer mais je suis certain que tu nous comprends! 😉

    Comment profiter de l’inflation? J’y pense et je fais des recherches régulièrement à ce sujet. Tout ce que je trouve c’est de « diminuer nos dépenses » et « chercher à augmenter nos revenus ». On dépense déjà très peu en temps normal alors je vois difficilement comment on pourrait réduire davantage nos dépenses maintenant.

    Pour les revenus par contre, nous louons notre résidence pendant nos vacances et de ce côté là, on est du bon bord de l’inflation. On loue notre propriété 66% plus cher par nuit qu’on le faisait en 2018! Merci entre autre à l’inflation!

    La chute en bourse des titres canadiens et américains fait mal à l’actif net, c’est certain. Par contre, avec un portefeuille principalement composé de titres à dividendes, deux avantages. 1.La baisse de mon portefeuille est moins importante que la baisse des indices de référence. 2.Les dividendes continuent à être déposés à mon compte régulièrement et ils permettent d’acheter davantage de titres à un meilleur prix donc à un taux de dividende supérieur par rapport à ce qui était possible lorsque le marché était à son sommet.

    Immobilier locatif. La hausse des taux fait mal pour les hypothèques à taux variable. Je serre les dents. Le cash-flow de certains logements fond à vue d’œil. D’un autre côté je me dis que le marché actuel va peut être offrir des opportunités d’achat dans les prochains mois. Aussi, j’espère que la régie du logement ajustera ses taux d’augmentation suggérés en janvier 2023 afin de pouvoir annoncer des augmentations appropriées à mes locataires pour juillet 2023.

    Contrats de travailleur autonome. C’est l’occasion de hausser ses tarifs sans être gêné de le faire. Faut quand même pas exagérer non plus et faire fuir les clients! Juste une hausse explicable dans le contexte d’inflation actuelle.

    Métaux. La hausse des taux d’intérêt se traduit par une baisse du prix des métaux. Les « pucks » de metal perdent de leur valeur. L’or : retombé là où il était il y a un an. Métal argent: on recule de deux ans en arrière. C’est pas le temps de vendre. À moins d’être mal pris. C’est plutôt le temps de rééquilibrer son actif, comme Paul le suggère dans son post, en vendant certains titres qui se sont appréciés… puis en achetant quelques « biscuits » métalliques d’un once ou plus.

    Titres européens. La bourse européenne a chuté davantage (-25%) que les bourses nord américaines (-15%). C’est l’occasion de faire le plein de titres à dividendes de ce côté également. D’autant plus que l’euro est en rabais par rapport au CAD (meilleur prix depuis 7 ans!) et en super méga rabais historique par rapport au USD (meilleur prix depuis 20 ans!!). Alors c’est peut être le temps d’investir des dividendes USD dans des titres EUR.

    Marché de l’usager. C’est le temps de faire du ménage! L’usager se vend bien et à bon prix. On vide les placards, on allège notre vie et on se fait de l’argent de poche. Vous songez à vous départir d’une de vos voiture pour n’en garder qu’une seule? C’est le bon moment de le faire. Les voitures usagées se vendent à des ratio jamais vus par rapport aux voitures neuves.

    Voilà ce qui occupe mes pensées en ces temps particuliers. Mon objectif étant, comme pour la majorité ici, de construire un patrimoine pérenne qui même à la liberté.

    D’ailleurs, pour ceux qui ont comme objectif de vivre des dividendes et des intérêts provenant d’un capital, avez-vous un plan pour ce qui adviendra de votre capital après votre passage sur Terre? Voilà un autre sujet de réflexion!

    Ned

    1. Salut Ned,

      Tu es en bonne posture pour affronter l’inflation et la récession. Merci d’ajouter un peu de positivisme à la discussion!

      C’est vrai qu’il y a deux côté à cette médaille. D’abord, il y a les entreprises qui en profitent pour augmenter leur prix (au delà de leur augmentation de coût). Ensuite, il y a les consommateurs qui en sont victimes.

      Mon ami qui travaille dans le domaine de l’hospitalité m’a confié que les hotels surfent sur cette vague présentement.

      Pour ce qui est de la chute boursière, les titres à dividendes sont toujours aussi payants. Le contexte économique actuel ne change rien aux revenus générés. It’s business as usual.

      Enfin, c’est vrai que plusieurs opportunités commencent à apparaître dans le marché. C’est la saison des soldes en bourse et le prix de l’immobilier risque de chuter aussi. Autant de belles occasions pour ceux qui savent les voir.

      Merci pour l’excellent complément d’information!

  14. Encore une fois, bon article. Merci de nous faire profiter de votre expérience. Pour notre part, étant donné que tous nos frais fixes annuels ou par mois sont comblés avec les revenus de nos loyers, (qui eux peu importe la situation, sont toujours au rendez-vous), l’inflation n’a donc que peu d’incidence sur notre qualité de vie. Nous pouvons donc continué notre style de vie sans stress, par rapport aux fluctuation de la bourse ou autres placements spéculatifs. Nous ne dépensons pas outre mesure pour être heureux. La vie est agréable pour ceux qui ont une vie de simplicité. Sommes présentement en road trip dans les Maritimes en Grand Caravan et sommes heureux comme des poissons dans l’eau de notre style de vie… Bonne continuité à vous!

    1. Salut Sylvain,
      Est-ce que vos frais fixes restent fixes malgré l’inflation? Est-ce que vos revenus de loyers augmentent au même rythme que l’inflation? De mon côté je m’imagine mal comment je pourrai augmenter mes locataires de 8.1% en 2023. Parfois je commence à voir tout sombre et je me dis que mes investissements immobiliers sont très mauvais en temps d’inflation:

      1. La hausse des loyers en % n’arrive pas à suivre la hausse des dépenses en %. Donc la rentabilité diminue donc ça tire la valeur des propriété vers le bas.

      2. La hausse des loyers en $ n’arrive pas à suivre la hausse des dépenses en $. Donc ça diminue les liquidités nécessaires aux petits travaux d’entretien et éventuellement les liquidités que je voudrai utiliser comme revenu de retraite un jour.

      3. Si ce n’était que de ça encore. Mais quand le gouvernement s’en mêle en haussant les taux d’intérêts, alors les intérêts à payer chaque mois augmentent, tirant à nouveau la rentabilité de l’immeuble en % et son cash-flow en $ vers le bas. Ce point ne touche que ceux qui ont encore des immeubles hypothéqués. C’est mon cas pour l’instant et pour une dizaine d’années encore.

      4. Enfin, la situation fait diminuer la valeur au marché des immeubles donc si j’étais obligé de vendre, mes propriété se vendraient moins chères aujourd’hui qu’en 2019. Même chose si je souhaite refinancer des propriétés pour obtenir du cash pour faire un autre investissement.

      Bref, mis à part des opportunités d’achat dans le marché actuel, il me semble que je suis plutôt perdant dans ce contexte aves mes propriétés actuelles.

      Saurez-vous me faire voir un peu de lumière dans tout ça? … ou bien c’est moi qui vous ferai voir sombre et gâcherai votre road trip dans les maritimes?

      PS: Notre famille était à l’île du Prince Édouard en road trip il y a quelques années. On a beaucoup aimé. Cet été on est en road trip du côté des USA. Je vous souhaite un bon voyage!

      Ned

      1. J’ai le bonheur d’avoir une proprio qui a hérité d’un immeuble sans dettes, alors elle ne nous augmente que de 10 $ par année. C’était pourtant au-dessus de l’inflation de la dernière décennie, depuis que j’y habite, or le coût du loyer est cumulatif… alors j’espère qu’elle respectera sa politique dépourvue de hausse choquante en juillet 2023. D’autant plus que sur une décade, l’inflation reste encore dans les normes, soit de 2,5 %. Il ne faudrait cependant pas que la Banque du Canada manque de cran pour lui casser le cou quitte à frotter les oreilles des consommateurs à outrance tant de biens que de capitaux d’emprunt…

  15. Holà Jeune Retraité,

    Je me doutais que tu t’en venais sur ce sujet avec tes gros sabots, avec tout l’humour dont tu es capable. Pour beaucoup de néophytes dans le monde de l’investissement, la situation est vertigineuse. J’ai commencé à investir dans les années 80 alors j’en ai vu d’autres. J’ai donc appris à ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier même si présentement, tous les paniers sont percés.

    Très franchement, la situation économique actuelle ne me stresse pas outre mesure; je suis beaucoup plus inquiète pour l’avenir de notre planète dont nous pompons les ressources avec avidité. Lorsque les ressources naturelles auront fondu comme neige au soleil, l’argent, nous ne pourrons pas le faire frire à la poêle pour nous nourrir.

    Présentement, tout ce que je souhaite, c’est de me débarrasser de cette foutue COVID longue qui m’afflige depuis plus d’un an et de retrouver ma vie d’avant… non, simplement la pleine possession de mes capacités physiques et cognitives. Je paierais très cher pour un traitement curatif mais malheureusement il n’en existe pas pour le moment, malgré les avancées de la recherche. J’ai la chance, en bonne fourmi que j’ai toujours été, d’avoir des économies pour m’offrir des traitements d’ostéopathie et de physiothérapie pour soulager certains symptômes invalidants, traitements qui ne sont pas couverts par la RAMQ. Certaines personnes atteintes que je connais personnellement ne peuvent se payer aucun soin, soit parce qu’elles n’avaient aucune économie ou les ont écoulées, soit parce qu’ils ne sont pas couverts par un régime d’assurance collective et/ou la CNESST, soit, et surtout, parce qu’il n’y a aucun soutien financier possible de la part du gouvernement car cette maladie n’est pas reconnue par la RRQ. Plusieurs songent sérieusement à en finir tellement leur vie n’est plus une vie.

    La morale de cette histoire? Quand on a la santé, sky is the limit, alors retourner sur le marché du travail parce que le plan FIRE ne tient plus la route, ce n’est pas un drame, d’autant que les chasseurs d’emploi ont le gros bout du bâton pour négocier salaire et conditions. Je suis convaincue que Steve Jobs aurait donné toute sa fortune pour recouvrer la santé.

    1. Le vaccin anticovid à ARNm en est un qui est efficace à trois doses correctement espacées. Il protège très bien contre la Covid longue de même que contre les formes graves et quand on l’attrape, on est moins contagieux et c’est la plupart du temps avec des symptômes mineurs. Il est très dommage que tant de gens aient subi toute cette désinformation des réseaux asociaux au départ de la pandémie. Il est trop tard pour le regretter lorsqu’on s’aperçoit qu’on a tiré le mauvais numéro à la loterie génétique. Il n’existe malheureusement aucun traitement a posteriori pour la covid longue. La vaccination constituait et reste encore notre meilleure ligne de défense préventive. Comme les réinfections à la suite des multiples souches de variants mettent toujours plus à risque de développer la covid longue, je plains ceux et celles qui pensaient que ce vaccin était efficace à seulement deux doses ou qu’ils se croient immunisés parce qu’ils l’ont déjà attrapé. Ils auraient dû porter attention à temps à tous les conseils si bien avisés de la Santé publique.

      1. J’espère que votre message ne m’est pas adressé mais comme vous répondez à mon commentaire, j’ai un doute. J’ai écouté la science depuis le début et non des ti-counes sur les réseaux sociaux. J’ai fait mes devoirs plus que correctement et malgré tout, comme plusieurs, j’ai pigé le gros lot. Sachez que plusieurs personnes souffrant de la COVID longue avaient été vaccinées correctement et sachez aussi que certaines d’entre elles ont empiré leur état en recevant une ou des doses supplémentaires de vaccin administrées selon les normes de la santé publique. Je sais parfaitement qu’il n’y a pas de traitement actuellement car je continue de suivre assidument la science à ce sujet dans l’espoir que quelque chose en ressorte et je peux vous assurer que j’en sais plus que plusieurs médecins et spécialistes consultés jusqu’à présent.

        1. Je répondais bien entendu en général, à la ronde, puisque le sujet est sur le tapis. J’ai plutôt présumé que vous vous êtes fait vacciner, j’ai pris une chance. Je connais au moins une personne de plus de 70 ans qui était vaccinée correctement à trois doses, même si elle a négligé, vu son état de comorbidité (souffle au coeur), de prendre à précaution de recevoir sa deuxième dose de rappel. Elle l’a attrapé pareil. C’est un fait connu. Et justement, comme c’était prévisible, elle n’a pas développé de formes graves ni la covid longue, à ce que je sache. Non vaccinée, elle aurait couru un vrai risque incalculable. Quadruplement vaccinée, elle se serait peut-être évité le trouble d’éprouver quand même des symptômes significatifs. Pour ma part j’ai reçu aux intervalle prévus mes 4 doses de vaccins anticovid. Ce maudit virus a surtout dans la mire les hommes de mon âge, la soixantaine avancée. À propos, j’ai participé à l’enquête de suivi des effets secondaires du vaccin, menée par les autorités de la santé publique. Alors, je suis moi aussi très au courant, dans tous les détails scientifiques bien vulgarisés de la chose.

    2. Holà Gabriella!

      Malheureusement, la bonne conscience ne suffira pas à atténuer le désastre écologique actuel. Il faudrait que le litre d’essence monte à 10$. Encore là… L’être humain est tellement résistant au changement, ça me dépasse.

      Je suis désolé d’apprendre que tu es encore affecté par la COVID. C’est terrible! Il me semble que cette maladie devrait être reconnue par la RRQ.

      La santé est vraiment la plus grande richesse, merci de nous le rappeler. Je te souhaite de prendre du mieux rapidement.

      1. Enfin bref, et pour conclure ici, voilà le mot d’ordre: VIVRE !

        «En réfléchissant avec d’autres internautes à des voies de passage pour aborder la pandémie de façon plus proactive, le Dr Vadeboncœur a proposé un plan intéressant dont l’acronyme est VIVRE.

        V pour vacciner.

        I pour informer clairement.

        V pour ventiler.

        R pour relaxer quand ça va bien.

        E pour encourager le masque à l’intérieur lorsque les cas sont à la hausse.»

        réf.: «On n’est pas sortis du bois » https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2022-07-26/on-n-est-pas-sortis-du-bois.php

    3. Bonjour Gabrielle,

      ça m’attriste ce qui t’arrive. J’ai été voir souvent des spécialistes et ça coûte cher. Et pour les gens qui n’ont pas assez d’économie, pour se payer ces soins, ça doit être très souffrant.

      Je connais des gens qui ont des douleurs chronique et ce n’est pas plaisant.

      Va jamais consulter un Chiropraticien, ils sont fort sur les abonnement à vie et il touche tout le temps le dos, pour dire que ton dos n’est pas correct, j’ai beaucoup de mauvaise expérience.

      En passant fit toi pas du système de santé est déjà pourri, d’après moi il sera couvert par l’Assurance maladie car notre système de santé est malade.

      Le mouvement fire va être modifier avec l’inflation que nous vivons.

  16. L’inflation fait dérailler aussi la stratégie aînée! À part les fonctionnaires fédéraux qui jouissent d’une pension pleinement indexée, à tout le moins à l’IPC, mais quand même pas à certaines augmentations salariales qui rattrapent l’inflation, la plupart des retraités n’ont eu droit au cours de leur carrière de la part de leurs employeurs qu’à un régime de pension privé simplement viager, donc non indexé au coût de la vie. Je m’y retrouve aussi avec ma rente viagère prescrite qui n’est pas plus indexée et dont la portion imposable a été doublée en 2016 (trop tôt avant mon achat). 🙁

  17. Je trouve ça dommage surtout pour ceux qui ont commencé à épargner… ils ressentent probablement plus que nous la baisse des marchés qui est, pourtant, une correction saine.

    Ce n’est pas seulement de l’inflation due à un surplus de capital, mais surtout due à la chaine d’approvisionnement… le pire n’est pas l’inflation* pour un FIRE, mais la déflation (qui suivra sous peu…).

    * La hausse de prix que l’on expérimente se reflète dans la valeur de vos actions. Si les prix doubles (ainsi que les coûts), les profits doubles. Si les profits doubles, la bourse double… donc votre portefeuille boursier devrait compenser pour les hausses de coûts.

    Par contre, en déflation et en récession, c’est l’effet inverse. Les prix de consommation sont en général, comme les salaires, inflexibles. La bourse baisse en premier car comme les prix ne changent pas, c’est la consommation (et l’emploi) qui écope. Les prix s’ajustent très lentement pendant que la bourse, elle, s’ajuste plus rapidement (consommation, récession, incertitude…).

    Le prix du bois est bas, tout comme l’acier et le minerais de fer… tout indique une récession à l’horizon. Si vous avez des renos à faire, attendez un peu… le prix de 2×4 est sur le point de revenir au niveau de 2019… les entrepôts chez Rona et HD sont bien garnis !

    1. Salut Million Naire!

      Bon point! En effet, la plupart des titres d’entreprises protègent l’investisseur de l’inflation. L’augmentation du prix des intrants est passé aux clients.

      Une déflation serait une mauvaise nouvelle pour moi. Peu importe la suite des choses, il faudrait que ça se passe maintenant. C’est l’incertitude qui tire tout vers la bas.

      Au moins, le prix du 2×4 est un GRAND réconfort. 🙂

  18. L’inflation change mes habitudes certainement, mais j’avais déjà commencé à changer mes habitudes avant l’inflation. Dans le sens que j’ai arrêté de manger pleins de cochonneries, donc je n’achète plus de chocolats, chips, biscuits, ou très rarement… Par contre, le prix du reste a tellement monté, que je ne vois pas de différence sur ma facture… alors à ce moment-là, je me remercie de ne plus acheter de cochonneries (même si la raison pour laquelle je les ai éliminé n’a rien à voir avec l’inflation).

    Maintenant, quand je vais au resto, ça me coûte l’équivalent de mon budget mensuel de restauration pré-pandémique. Ça coûte toujours presque 40$ pour un repas et je ne fais même pas de folie. Juste aller au McDo, ça coûte presque minimum 20$ pour un trio bien ordinaire. Disons que j’y vais juste moins souvent.

    En plus, mon employeur a fini par nous augmenter d’un gros 1,5% la semaine dernière, après 1 an et demi sans augmentation… Pas de quoi s’exciter. Le syndicat entre en négo à l’automne et je sens que ces négos vont être longues (comme elles le sont toujours), donc pas le choix de s’adapter.

    Heureusement, j’ai toujours été capable de m’adapter, comme tu le dis si bien. Je trouve ça drôle, car jadis, on riait de moi parce que je faisais mon épicerie selon les spéciaux de la circulaire. Maintenant, les mêmes personnes qui riaient de moi me demandent des conseils pour les aider à trouver les meilleures aubaines. Les temps changent!

    1. Salut Cynthia!

      Mon but est de faire l’épicerie sans payer de taxes. Donc, les cochonneries sont rares. Les chips sont par contre essentiels. 😉

      Les restos, c’est la folie! Heureusement, il y a encore les sandwichs vietnamiens à 5$.

      Bonne chance pour les négos. Passe un très bel été!

      1. Bonjour JS,
        Toujours beaucoup de plaisir à te lire, et lire les commentaires aussi. Comme tu es en général optimiste et moi pessimiste, te lire m’aide à relativiser ?. Quant aux sandwichs viet à 5$, c’est malheureusement chose du passé. C’est rendu minimum 6.5$ ! Cependant, l’inflation est là et bien là, cependant, je n’ai pas changé ma façon de faire les épiceries car j’ai toujours fait attention et je pense aussi que bien manger nous aide à garder une bonne santé. Je vais rarement aux restos même avant le Covid.
        Nous vivons un temps exceptionnel je pense. Les Anglos appellent ça  » a perfect storm  » , une tempête parfaite. Le Covid, la guerre en Europe, les tensions très graves entre les États-Unis, le Japon et la Chine , la sécheresse qui frappe l’Europe, l’Ouest américain et la Chine, toutes ces calamités qui frappent maintenant le monde dit « riche « , et non plus seulement le tiers-monde.

        1. Bonjour Lili!

          J’ai l’impression que la « tempête parfaite » est devenue une constante. Il y a malheureusement toujours une guerre quelque part, des tensions entre plusieurs pays, des attentats térroristes, des sécheresses, des feux de forêt et toute sorte de désastres naturels. Je n’ai pas l’impression qu’on regardera le bulletin de nouvelles un jour en disant « Coudonc, tout va bien aujourd’hui dans le monde! »

          Je ne sais pas si nous vivons plus de boulversements qu’avant ou si nous sommes juste plus au courant de ces boulversements. En plus, les médias surenchérissent pour obtenir notre attention.

          La seule certitude, c’est que rien n’est certain.

  19. L’analyse de ton oncle m’a fait bien rire. Aussi bien le laisser avec sa perception, il vivra heureux. À moins que cela affecte son plan de retraite. Je l’entends déjà dire « c’est quoi ça un plan de retraite » LoL.
    J’attendais avec impatience cette chronique et je suis heureux de constater que ça fonctionne toujours bien pour vous deux. Aussi, votre stratégie me réconforte puisque qu’elle s’apparente à la mienne. J’ai suffisamment de liquidité (incluant CPG) pour les 3 prochaines années. Les échéances des CPG arriveront dans un bon « timing » alors pas de soucis, j’en aurai toujours suffisamment pour vivre pendant 3 ans. Par ailleurs, j’ai aussi plusieurs postes de dépense que je peux réduire, voir même couper. Et tout comme Cynthia (commentaire précédent), j’ai changé mon alimentation pour être plus en santé et ça me coûte moins chère. Prochaine étape, les coupons rabais 😉

    1. Bonjour denis450!

      « Ignorance is bliss », comme disent les chinois.

      Il existe plusieurs applications qui permettent d’acheter les produits invendus en épicerie. Ça donne parfois accès à de très bons deals. Par exemple, ma blonde utilise FoodHero et TooGoodToGo.

      Je ne pensais jamais dire ça, mais les CPG commencent à m’intéresser. Tangerine offre 4% pour un an. C’est mieux que rien. Ça assure un minimum de rendement.

      Bon été!

      1. Sauf si ton taux d’imposition marginal est de plus de 50 %, voire même 70 % ?! À quoi bon gagner 4 % par année de rendement sur un CPG sachant que le couperet va tomber raide dans le calcul de ton SRG? Il n’y a que les premiers 5000 $ de revenus d’emploi qui sont exemptés. Toutes les autres sources de revenus écopent. De sorte qu’il demeure préférable de garder ton fonds d’urgence en argent mort dans un compte qui ne rapporte rien du tout… 🙁

        1. PFG, je ne trouve pas le taux d’imposition marginal de 70% dans la table d’impôt. Pour un revenu imposable de 400 000 $, le taux est de 53,31%. En revanche, j’ai trouvé le taux de 50,28% qui s’applique lorsque le revenu imposable atteint 160 000 $. Aussi, le taux d’imposition marginal est de 0 % pour 13 000 $ de revenu imposable et non pas 5 000$. Je ne sais pas où vous prenez vous chiffres mais de mon côté c’est ceux de Raymont Chabot Grant Thornton pour les impôts des particuliers au Québec en 2022. Quant au supplément de revenu garanti (SRG), pour un célibataire, le revenu annuel net doit être inférieur à 18 624 $ (en 2021 je crois) pour y avoir droit. Donc, si vous avez un taux d’imposition marginal de plus de 50 %, vous avez nécessairement un revenu imposable de plus de 160 000 $ et par conséquent vous n’avez de toute façon pas droit au SRG. Je crois que votre conclusion repose sur des prémisses inexactes.

          1. Eh bien, au contraire, Denis450, il faut avoir connu et vécu dans la marge financière pour saisir de quoi je parle exactement au quotidien, Michel Girard dans le JdM en a écrit quelques articles là-dessus pour le dénoncer dans le cas par exemple des retraités qui doivent compter sur le couple d’inséparable PSV/SRG pour se sortir et maintenir la tête hors de l’eau, car je me réfère plutôt au taux effectif marginal d’imposition (TEMI). Il ne faut pas le confondre. J’en ai déjà parlé dans d’autres pages de ce blogue.

            « Le scandale de l’impôt “usuraire” : “Lorsque le taux d’intérêt excède 60 %, c’est reconnu comme un ‘prêt usuraire’ et une infraction au Code criminel. Il y a pire. Sachez que l’impôt ‘usuraire’, ça existe aussi. Des contribuables à revenu modeste se font imposer jusqu’à hauteur de 70 à 90 %.” Réf. : https://www.journaldemontreal.com/2018/01/20/le-scandale-de-limpot-usuraire

          2. Pas de doute, à ne pas manquer, car ton site est devenu une véritable ressource financière au plan de la vulgarisation intelligente, tu fais vraiment de l’éducation populaire, nul doute que c’est là une forme moderne de bénévolat. Et fin diplomate tu as une approche très cool de la question. Bravo!

          3. Quelle conclusion, Denis450? Celle du chroniqueur financier Michel Girard sur « l’impôt usuraire »? As-tu été lire l’article?

            Je connais très bien mon propre TEMI, il est de 60 %, rien de moins.

      2. FoodHero semble fonctionner avec mon vieux iPhone 5S et les rabais ont l’air très intéressant. Merci pour le tuyau 🙂

  20. Bonjour, merci pour cet article. La conjoncture actuelle confirme mes craintes de la règle du 4% sur le long terme. J’envisage de viser la règle du 3% ou du 3,5% quitte à repousser de 2-3 ans ma retraite anticipée. Le 5% est utopique à mon avis et se base probablement sur un historique des 10 dernières années exceptionnelles. Petite question, lorsque tu fais 10% de rendement pendant une année, te limites-tu quand même à ton 4% ou bien tu fais quelques écarts de conduite? Aussi, quelle part d’augmentation du budget a le plus d’impact pour toi actuellement? Au moins tu vies ce défi à 44 ans et non à 65 ans. Es-tu inquiet de vivre cette situation ou pire quand tu n’auras plus la force ou l’attrait pour travailler?

    1. Salut Maximus,

      Je prône la sécurité. Personnellement, Je suis resté sur le marché du travail un peu plus longtemps pour me constituer un coussin additionnel. Je ne voulais pas vivre avec le stress constant d’en manquer. Dans un sens, je voulais barrer l’aspect « finances » de ma vie.

      Je ne me limite pas à 4%. Mon rendement en bourse ne dicte pas mon budget. Par exemple, cette année, mes dépenses vont probablement doublées, mais ça ne m’empêche pas de voyager et d’aller voir des spectacles comme jamais. Je vis ma vie. Je sais qu’à long terme mon budget moyen va s’équilibrer.

      Je pense que la bouffe (épicerie et resto) est le poste budgétaire qui a le plus augmenté. Le reste est assez stable et on utilise presque plus l’auto.

      Je n’ai pas peur pour l’avenir puisque j’ai la capacité de vivre avec très peu. Je pourrais réduire mon train de vie et vendre des actifs avant de retourner au boulot.

      Merci pour ton commentaire, au plaisir!

      1. Merci pour ta réponse, je regarde également pour aller vivre ailleurs afin de profiter du coût de la vie plus bas mais je ne vois pas comment le faire sans me faire dépouiller par l’impôt. Savais-tu qu’en devenant non résident canadien le taux dimposition devient fixe à 25% peu importe le revenu? Sans compter le coût d’une assurance maladie à acheter et le manque à gagner sur la pension de vieillesse du Canada. Bref, l’avantage de quitter vers un pays moins cher diminue rapidement. À moyen terme la solution optimale est 6 mois au qc et voyager le reste du temps je crois. As-tu une solution pour éviter l’impôt en devenant non résident?

          1. Oui c’est certain que c’est un bon deal dépendamment combien on paye, personnellement c’est n’est pas un bon deal 😉 . Le problème vient surtout de payer 25% d’impôt lorsqu’on utilise 0% des services lorsqu’on vit à l’étranger. Merci pour tes réponses, au plaisir de lire ton prochain article. Bonne journée!

        1. Bonjour Maximus, effectivement, on se fait dépouiller par l’impôt si on devient non-résident, selon les informations que j’ai obtenues à cet égard. La solution est le 6 mois à l’étranger et 6 mois au Québec. Par contre, vous avez droit, à tous les 7 ans, à une année septennale avec la RAMQ, c’est-à-dire que vous pouvez être absent, par exemple, du 1er janvier au 31 décembre 2024 sans pénalité. Il faut simplement téléphoner à la RAMQ pour obtenir le formulaire à cet égard. Les petits futés qui veulent être absents du pays pendant deux ans sans perdre les droits de la RAMQ vont donc quitter autour du 3 juillet 2023 et rentrer avant le 30 juin 2025 (6 mois en 2023, année d’exemption en 2024 et 6 mois en 2025). Ça n’empêche pas qu’il faut prendre une assurance voyage mais c’est tout de même une avenue intéressante si vous avez envie de vous envoler pour plus de six mois. Vous pouvez louer votre propriété ou appartement pour la durée de votre absence et ainsi ne pas avoir de paiements ou presque ici pendant votre absence. Je l’ai déjà fait pour diminuer mes frais de voyages.

          1. Merci Gabrielle pour ta réponse, oui c’est une option que j’ai considéré, le 2 ans moins 1 jours (ca sonne comme une peine de prison) + l’année septennale mais je cherchais une solution à plus long terme. Je vais poursuivre ma réflexion sur la meilleure solution. à plus!

  21. Tu penses vendre ton rein au lieu de travailler, je connais gars qui prend un paquet de pillule car il a juste un rein.

    Pour ton trou dans ton cv tu marques que tu as été travailleur autonome dans le domaine que tu travaillais je crois en marketing.

    La vie ne nous donne pas de cadeaux et beaucoup d’imprévus.

    L’inflation actuelle est un exemple.

    Un autre exemple, avoir des problèmes de santé. Tu te blesses, vas-tu payer des spécialistes comme les physiothérapeutes, ostéopathes ou chiropraticien ou endurer la douleur combien de personne ne se font pas soigner par des spécialistes mentionnés ci-haut.

    Je connais un gars qui a versé 1400 $ dans le privé car il aura attendu 1 an et demi au public. Son mal est 10 sur 10.

    Au pire tu pourra être consultant en bas de 30 000 $ tu ne payes des taxes.

    1. l’abominable homme blanc des neiges,

      En Iran, un rein se vendait 2000$ il y a une dizaine d’années. Je ne connais pas le prix actuel, mais ça ne doit pas valoir une fortune. Le prix d’une soirée bien arrosée au Ritz!

      Avec la pénurie de main d’oeuvre, je n’aurais même pas besoin de mentir pour trouver un job. « Quels sont vos défauts M Pilotte? » 😀

  22. Merci Jean-Sébastien. Excellent article qui prône le calme et diverses stratégies dans la tempête. Si cataclysme il y a, tu pourrais toujours revêtir ta cravate de Mickey Mouse (!) dans un rôle d’enseignant autonome sur l’indépendance financière, de façon à allier l’utile à l’agréable. ?

    1. Merci beaucoup Linda!

      J’ai décliné plusieurs offres dans le passé, de participant à une télé réalité à chroniqueur à la radio. La seule qui pourrait m’intéresser serait de donner des conférences dans les écoles. Je pense que les jeunes apprécieraient ma cravate! 😉

  23. Salut JSP,

    J’aime toujours lire tes articles. Permets-moi cependant de ne pas être d’accord avec une partie de ce que tu as dit: « De toute évidence, la règle de 4% ne fonctionnera pas cette année. » Je souligne cette année.

    Avec cette règle, il y a toujours eu un risque de faillite (c’est le cas de le dire). Avec un calculateur comme Firecalc.com, on constante que cette règle, sur 30 ans, aurait failli 5% du temps. Sur 40 ans, c’est encore pire. Étant donné mon âge (information que je vais garder pour moi) et mon aversion pour le risque de faillite, j’ai bâti mon plan en utilisant http://www.firecalc.com, en y inscrivant une longévité m’amenant à 95 ans et un taux de succès de 100%. En considérant : la période inflationniste des années 70/80 et la crise de 1929; ce logiciel me dit que mon taux de décaissement doit être autour de 3% pour la première année. Par la suite, j’augmente le décaissement en fonction de l’inflation sans tenir compte du pourcentage de mon capital que cela représente.

    Il n’est pas nécessaire de te dire que je me suis gardé une marge de manoeuvre encore plus importante que ce que le logiciel m’indiquait. Je ne suis vraiment pas inquiet pour l’avenir, même en ces temps plutôt incertains. J’ai quand même vécu trois crises boursières importantes depuis que j’investis. Pour moi, la crise actuelle n’est pas plus inquiétante que les autres. Elle sera peut-être plus longue ou pas!

    Attachons nos tuques, ça va brasser! LOL

    Bonne journée!
    Bon travail dans ta retraite.

    1. Bonjour Affranchi!

      La règle de 4% est le thème central de la stratégie FIRE. Selon moi, c’est une erreur. Trop de nouveaux adeptes s’y fit aveuglément.

      Chaque plan de retraite devrait être unique. Dans la plupart des cas, ça prend un buffer et la règle de 3% ou 3.5% est plus adaptée. Autrement, il faut être tolérant au risque et à l’incertitude.

      Ma tuque est attachée avec de la broche. Bonne journée!

  24. Un élément bien important à mon avis pourrait être ajouté: le plan de retraite, peut importe s’il est basé sur des retraits de 3-4-5% ou basé sur des rendements moyen de 3-5-8 ou 10%, ces hypothèses demeurent des moyennes sur le long terme. Il est normal d’avoir des périodes où on se voit dans l’obligation de retirer plus que le rendement de nos placements, quand l’économie croît moins. De l’autre côté, d’autres années plus roses, on ne retirera que 1%, car les rendements boursiers seront de 15% (par exemple en sortant d’une recession).

    Ce n’est pas quand les marchés boursiers sont négatifs qu’il faut modifier notre stratégie globale (bien que oui c’est sage de réduire les dépenses extravagantes).

    Sur un long horizon, les creux et pics boursiers (et similairement pour l’inflation) ne seront pas significatif

    1. Salut Simon,

      La stratégie FIRE a fonctionnée presque tout le temps lors des 100 dernières années. Nous sommes dans un creux de vague, mais ce n’est que temporaire. Les 10 années précédentes ont été exceptionnelles en bourse et nous pouvons nous permettre quelques années dans le rouge. Au final, nous serons encore gagnants.

      Merci de dédramatiser la situation!

  25. Excellent article encore une fois, merci! Quand vous dites garder 2-3 ans de liquidités, puis-je me permettre de vous demander dans quel véhicule vous placez cette somme? Les rendements des placements liquides étant encore faméliques…
    Merci

    1. Merci Chantal!

      La plupart de mes liquidités sont en cash pour le moment. J’envisage en investir une partie quand la récession sera officialisée. Si l’incertitude s’étire jusqu’à septembre, je considère en placer une partie dans les CPG Tangerine (6 mois @ 4%).

  26. Effectivement que l’inflation et la hausse des taux d’intérêts semblent faire mal à plusieurs. Personnellement je ne l’ai même pas vu. J’ai changé d’épicerie il y a environ 1 an donc, ça me coûte la même chose, un peu moins même pour des épiceries équivalentes. Mon taux hypothécaire est fixe à 2.5%. J’ai changé de port d’attache pour mes vols donc, je fais 3-4 fois moins de kilométrage.

    J’ai remarqué que plusieurs personnes considèrent qu »une inflation annuelle de 10% par exemple, nécessiterait par conséquent une augmentation salariale de 10% pour maintenir son niveau de vie. C’est souvent le thinking des organisations syndicales. C’est seulement vrai si tu dépenses absolument tout ce que tu gagnes. Si non, ça signifie juste que tu économies un peu moins durant ces mauvaises périodes mais ton niveau de vie reste exactement le même.

    1. Un excellent point Sylvain!

      Je ne l’avais pas vu sous cet angle. C’est vrai que la hausse du coût de la vie ne fait que réduire le taux d’épargne des frugalistes, sans nécessairement changer leur train de vie. Ceux qui vivent d’une paie à l’autre sont mal pris par contre.

      Et, augmenter les salaires à hauteur de l’inflation ne ferait qu’amplifier le problème. Si on veut que l’inflation élevée soit temporaire, il faut la traiter ainsi.

      Merci!

  27. Je ne veux pas jouer au complotiste, mais j’ai l’impression que les élites de ce monde ne veulent pas que trop de gens sortent de la “rat race” et deviennent indépendant financièrement. Une personne indépendante financièrement est beaucoup plus difficile à contrôler. L’inflation est une bonne manière d’enrichir les riches et garder les autres pauvres et au service des plus riches.

    Heureusement, comme tu dis, les frugalistes ont une capacité d’adaptation hors normes. Merci d’avoir partagé ton plan d’urgence. Je vais m’en inspirer.

    1. J-C,

      Pas besoin d’être complotiste pour constater que personne ne souhaite notre liberté. Les banques s’enrichissent grâce à nos dettes, les employeurs nous veulent dépendant, les politiciens cherchent la croissance économique et nos voisins ne veulent pas que nous soyons plus riche qu’eux.

      Certes, en tant que frugaliste (FIRE) j’éprouve du plaisir à nager à contre courant.

      Voici mon article sur le sujet: Personne ne souhaite votre liberté!

      1. Je vais nager a contre courant mais je dirais que ce n’est pas au « élites » que vous nuissez mais au services public et à votre propre filet de sécurité social. Je lis sur le mouvement fire depuis plusieurs années, bien avant la pandémie, c’est un concept interessant mais il y a un truc inhérent a la pensée FIRE qui me titille un peu et c’est la tendance individualiste sans aucune considération pour la société qui a permit initialement votre propre enrichissement. Si vous êtes nés au Québec, votre mère ne s’est pas endette pour vous accouchez, vos études ont été abordables et votre eau potable/infrastructure sont bon marchés. Les routes ne vous coutent rien. Les médicaments sont plus abordables qu’au sud de la frontiere. La pensée FIRE me fait penser a une industrie pétrolière qui pompe pompe pompe pompe les ressources, s’enrichit mais ne donne pas beaucoup de son temps pour laver son tit caca derriere elle. Je ne suis clairement pas populaire ici, je n’ai pas la tribune pour dire ca j’en conviens. Je suis surtout au front dans les hôpitaux depuis 2 ans et je vois le système lentement tomber, le manque de main d’oeuvre devenir catastrophique et je crois que tout va s’effondrer. (Pas juste en hopital, en petite clinique médical de semaine, pas de soir pas de nuit , c’est pareil!) Il n’y a aucun engagement de la part de la population pour maintenir une forme de justice sociale. La philosophie FIRE me fait un peu penser a « apres moi le néant ». C’est facile de rire de moi ici, surtout si vous etes dans la fleur de l’âge, aucune maladie.. dans votre budget fire, avez vous compté des frais médicaux futur pour vos cout du privés? Ce qui m’irrite le plus dans le discours que j’entend ici, c’est ce dénigrement constant et ce sentiment de superiorité que j’entend souvent sur ce blogue envers les « pauvres gens endettés dans le rat race ». ces gens qui travaillent que vous ridiculisez, ne sont pas necessairement des consommateurs a outrance… ils travaillent oui, mais ils contribuent à enseigner a vos proches, à vous soigner vous et vos proches que vous aimez, a rendre l’eau potable.. Quand je lis vos commentaires en riant que « ahaha, les employeurs n’arrivent plus a combler leur postes » .. ces employeurs c’est aussi des services essentiels pour la population… les propres services que vous allez tous perdre… je sens une perte de solidarité et un désengagement qui m’effraie au plus haut point. Vous n’êtes pas les seuls responsables de tout ça, l‘égoïsme est partout… mais je vous invite a réfléchir a votre discours et à modérer vos moqueries envers les « idiots qui travaillent »… je ne suis pas certaine que vous allez rire autant des gens qui continuent de travailler lorsque vous serez malade et en besoin… Tsé, vous pouvez continuer vitre travail vers votre indépendance financière. Mais je vous invite également a contribuer et réfléchir sur vos gestes futurs pour tenter de redonner au suivant.. pas juste dans votre vie personnel. Pas juste redonner à votre belle-soeur, a votre peau-pere, ca ne compte pas, c’est votre vie personnelle.. redonner un sens au mot société.

        1. Bonjour travailleuse de la santé,

          Merci pour le témoignage, ça porte à réflexion!

          Avez-vous déjà joué au lotto dans votre vie? si oui, pourquoi?

          La philosophie FIRE permet d’avoir la liberté de CHOISIR sa vie. Par exemple, si les conditions de travail dans un domaine deviennent toxiques, on peut changer d’emploi ou même de carrière. Et, si suffisamment de gens avaient cette flexibilité, les employeurs devraient corriger la situation pour retenir leurs talents. Selon moi, les employés qui travaillent par choix sont plus performants, plus engagés et, surtout, plus heureux.

          S’il faut payer les infirmières 50$/h pour attirer (et retenir) les plus compétentes, je suis entièrement d’accord. Je paierai une prime pour mes services avec grand plaisir. Je préfère être soigné par quelqu’un qui aime son boulot et qui est bien traité par son employeur, même si ça augmente le montant de ma facture.

          Par ailleurs, je n’ai pas souvenir d’avoir ridiculisé les travailleurs dans aucun de mes 80 articles. Si vous avez un exemple, svp m’indiquer où.

          Je suis simplement critique à l’égard du niveau de consommation des nord-américains. Dans le contexte environnemental actuel, la surconsommation est un geste extrêmement dommageable et égoiste. Ainsi, je ne gênerai pas pour dire ce que j’en pense.

          Enfin, si mon rôle d’aidant naturel « ne compte pas », ça va mal. Imaginez un monde dans lequel on aurait le temps et l’énergie de prendre soin de nos proches (au lieu de les abandonner dans le système). À mon humble avis, voici précisément le sens du mot « société ».

          1. Ahah, non je ne suis une joueuse de loto, j’ai trop fait de cours de statistiques pour ca. ? Mon message ne se voulait pas une attaque envers votre vision. Seulement une amorce de réflexion car je sens une espèce de caisse de résonance dans la communauté qui dévalorise beaucoup les gens qui travaillent. Ce n’est pas un article a proprement parlé de votre part mais plutôt dans les commentaires généraux et discussions subséquentes. J’entend également que vous êtes des minoritaires, mais ne sous-estimez pas votre nombre. MMM est relativement rendu main-stream maintenant, les protagonistes du mouvement ont une grande visibilité dans leur discours.
            Au final, j’ai une vision plus globale je crois, puisque confrontée a la souffrance a tous les jours. Vous dites que les patients sont « abandonnés dans le systèmes » si non pris en charge par leur famille. Je conçois que pour les cas plus léger vous pouvez avoir raison. Mais ce que je vois en plus grande quantité, n’ont pas la même vision nécessairement. Les parents (separes ou non) d’enfants polyhandicapés ont besoin de ressource de jour pour que leur enfant s’épanouissent, d’éducatrice et différents professionnels de soin. J’entend au contraire souvent de leur part qu’ils souhaitent poursuivre leur travail (avouons le, travailler est souvent moins exigent que de s’occuper d’une personne polyhandicapée.., c’est très difficile, demander que ca repose sur les épaules de la famille seulement est souvent illusoire) L’enfant, ca lui fait également du bien de sortir de jour et voir d’autre visage. Bref, le système a sa place et je ne sens pas que les familles « abandonnent leur proches ». (Je parle des parents, mais on peut également inclure les enfants de patients déments). Le manque de service forcent malheureusement certains proches a abandonner leur travail pour s’en occuper a temps plein. (Si c’est une décision volontaire tant mieux, je suis heureuse pour eux, mais c’est souvent a contrecoeur) J’y vois alors un échec de nos services pour souvenir les différents besoins. Ca c’est triste.. bref.. long préambule pour conclure que j’ai beaucoup d’empathie aussi pour votre situation familiale.

            Au final, j’ai l’impression que vous étiez un cordonnier mal chaussé dans votre travail de marketing. Visiblement, les valeurs que vous défendez sont plus écologique/minimaliste. C’est dans ca je crois, ces valeur la, qu’on peut y trouver un salut face aux valeurs matérialistes et de gaspillage de la société américaine. Si votre travail consistait à toujours trouver des manière originales de créer des besoins inutiles , c’est clair que vous deviez être profondément malheureux dans votre role. Mais bon, je n’ai aucune idée quel était votre travail, jconnais pas ca le marketing, c’est un mot qui me donne de l’urticaire… ?

            Mon message était probablement teinté d’irritation puisqu’on perd des bras a tout bout de champs et je ne sens aucun appui de la population pour renverser la vapeur… et ce n’est pas une question de salaire ici qui va changer grand chose. C’est mal connaitre le mal que de penser qu’en garrochant des sous on va renverser cette tendance. Solution simpliste et deconnectée. Ca prend des bras…

            Tse, les ultra riches eux, s’en foutent complètement de la perte des services public. C’est vous tous qui allez y perdre. Les « elites » ne complotent pas pour garder les gens captifs au travail.. ils font leur vie et ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez..

            Ceux qui sont dans la force de l’âge ont le privilège de la santé.. comment mieux répartir ces forces pour une meilleure distribution des ressources humaines? Comment s’assurer que la pénurie de main d’oeuvre ne soit pas le dernier clou dans le cerceuil des services public? Je n’ai pas de réponse.. Rire que les employeurs ont de la difficulté a recruter, c’est d’oublier que vous serez les premiers perdant de tout ca… mais une chose est sure, se retirer complètement du travail alors qu’on est encore capable de contribuer.. je sais pas.. il y a une sorte de symbole d’abandon qui illustre un peu le sentiment general que les travailleurs des services publics ont du reste de la population ….tout le monde s’en criss…..

            Bonne continuation

          2. Travailleuse de la sante,

            Je pense que c’est du cas pas cas. Personnellement, je n’ai pas le sentiment d’avoir abandonné la société. Dans mon ancien rôle de marketer, mon objectif était de maximiser les profits. Chaque dollar investit en marketing devait générer au moins 20$ en revenu. Désormais, mes buts sont plutôt d’inciter les gens à prendre leurs finances en main pour être plus libre (par mon livre), d’assister les jeunes entrepreneurs dans la mise en marché de leur produit/service (par mon coaching), de rendre ma belle-soeur autonome pour qu’elle puisse un jour vivre seule et de gérer la coop d’habitations où je vis. À la fin de la journée, je suis plus heureux et plus épanoui que jamais.

            La plupart des FIRE que je rencontre font le même genre de transition. Ils quittent le monde corpo pour faire autre chose. C’est à eux de juger si leur nouvel emploi du temps apporte suffisamment à la collectivité. Certes, je pense qu’on doit aider les autres et trouver le moyen de contribuer à la société pour atteindre le niveau supérieur de la pyramide de Maslow.

            Comme vous, je ne souhaite pas que les adeptes FIRE se désengagent de leur rôle social. À chacun de se regarder dans le miroir!

            Merci pour vos services et bon courage pour la suite!

          3. «…et de gérer la coop d’habitations où je vis.»
            Ah bon… aux dernières nouvelles, je croyais que tu habitais un condo que tu as pu acheter à temps pas trop cher il y a quelques années…? Te voilà donc locataire?
            Comment as-tu été capable de te replacer dans une telle coop? Il faut un foutu bon piston… 🙂

        2. Il faut de tout pour faire un monde, vous savez. Les Fire sont des marginaux inoffensifs, peu nombreux, épiphénoménaux tout au plus, très idéalistes par ailleurs, qui s’efforcent seulement de tirer leur épingle du jeu capitaliste, de peine et de misère pour la plupart, dont les dés sont pipés d’avance.

          Moi ce qui me turlupine au plus haut point, ce sont d’abord les vrais parasites du système, les ultra-riches dont nous récoltons les miettes de leur table de surabondance illimitée, le plus souvent des libertariens, donc des asociaux très, très profiteurs, et les plus pollueurs de nous tous, puis les classes de « mercenaires professionnels » qui huilent leurs rouages en échange d’une situation très privilégiée.

          Cela dit, par bonheur, je suis dépourvu d’envie. Je me contente de miettes, mais j’y tiens par pure survie, évidemment, à un poil de retomber la tête sous l’eau alors que pourtant, modeste, très moyen, je touche des revenus nets juste sur la ligne médiane pour mon groupe d’âge. Si l’inflation galopante perdure, je m’enlise… avec des centaines et des centaines de milliers de gens ordinaires comme moi au plan purement matériel.

        3. Bonjour Travailleuse de la santé,

          Votre texte considère les soins de santé, les études, les routes, l’eau potable et les médicaments comme étant soutenus par l’effort collectif. Et c’est vrai. Mais ce sont les contribuables qui participent à cet effort, et pas seulement les travailleurs.

          Les personnes qui se retirent du marché du travail continuent d’être imposées sur leurs revenus, et continuent de payer des taxes municipales et scolaires, de payer assurance médicament, TPS et TVQ, permis de conduire, droits d’immatriculation, taxes sur l’essence, etc. Bref, continuent de contribuer financièrement à l’effort collectif de leur société.

          Ça ne règle pas le problème de main-d’oeuvre dont vous parlez, ni celui des motivations qui peuvent animer certains individus, mais ça permet de nuancer. Personnellement, je dis oui à la sous-consommation ainsi qu’à l’indépendance financière. Et je reste socialement engagé.

          1. C’est un peu ça l’enjeu de mon message justement. Ce n’est pas une question d’argent actuellement.. On ne veut pas des sous, on veut des bras, plus de monde! Par exemple, le politique investi actuellement des millions pour construire des belles ´´maisons des ainés’´.. Pourtant c’est prévisibles que les chambres resteront vide pendant une bonne période par simple manque de personnel. (Dans notre région, une residence a fermé recemment pour cette raison : manque de personnel. Une catastrophe. Pleins de personnes vulnérables a déplacer). Le tsunami gris des baby boomers s’en vient. L’inversion des forces démographiques. Ca n’ira plus en s’ameliorant.. mais bon. Prévoyez vous un bon budget santé.

            Bonne continuation à tous dans vos projets et merci de rester impliqué dans un rôle actif malgré tout.

          2. «Prévoyez-vous un bon budget santé.»

            Figurez-vous qu’à 68 ans et issus d’un milieu privilégié pour ma ville natale, j’ai connu l’époque où, dans mon enfance, la médecine, la pharmacie, donc leur accès, au besoin, était entièrement privé. Un pur désastre pour la plupart des gens qui n’avaient pas les moyens de se faire soigner!

            Notre système de santé est déjà à moitié privatisé, par la porte d’en arrière, mais à l’avantage exclusif de la corporation médicale très contrôlante, des pharmaceutiques et des pros de la santé en général. Il m’en a coûté 10 % de mes revenus en 2021 pour combler ses failles les plus critiques: médicaments prescrits trop franchisés, soins dentaires prohibitifs, appareils d’imagerie trop sophistiqués pour le public, etc.

            Il serait grand temps de s’inspirer d’ailleurs, en Europe, où le corps médical est assez nombreux pour qu’il y ait de la concurrence entre eux au choix des patients qui remboursés ensuite par l’État tiennent en partie les cordons de la bourse et où ils gagnent de hauts salaires, certes, mais raisonnables, normaux, environ 100 000 $ et un peu plus par année et non pas des 250 000 $ à 600 000 $ et plus au point de former des PME incorporées! Le beurre et l’argent du beurre, quoi!

  28. Salut JS,

    J’ai lu le début du texte en y percevant une forme de crainte ou panique mais je pense que ma perception était tout à fait erronée… ou alors que c’est maintenant quelque chose que tu fais exprès pour faire plaisir à tes détracteurs… quelque chose que tu as fait dans des textes précédents.

    Concernant l’inflation, je pense que tu as tout à fait raison en rappelant la créativité et le débrouillardisme des citoyens qui visent la liberté financière. Toutefois je dois admettre qu’en dehors de ces éléments, l’inflation n’affecte pas tout le monde de la même façon et je pense qu’à plusieurs égards, il est possible de minimiser ses impacts, ce que les adeptes du mouvement FIRE doivent faire abondamment.

    Par exemple, l’alimentation. Au cours de la dernière année, j’ai portée une attention particulière à comparer notre coût mensuel avec les données de 2020 et suivant et force est de constater que nous avons subies une inflation très faible et ce, sans des grands changement dans la diète car bien que les prix moyens des denrées aient augmentés, les « deals » sont restés très similaire, peut-être en raison d’éléments psychologiques liés au marketing?

    Mais bon, malgré cet « exploit » (si on se fie aux articles sur l’inflation qui pullulent ces temps-ci), je suis toujours au-dessus du 100$/sem qui m’avait tant inspiré à l’époque dans un de tes articles…il me reste donc à espérer une récession et déflation digne du Hindenburg

    Au plaisir!

    1. Bonjour DC,

      J’imite les journalistes qui prennent un ton dramatique pour présenter les nouvelles. Le micro à la main, ils courent sur la rue pour recueillir les commentaires toujours pertinents des gens dans leur bagnole. « Le prix du gaz, c’est l’enfffffer! »

      En effet, pour la bouffe, il y a encore de bons deals. Ma blonde sait les dénicher. Ce sera probablement le sujet de mon prochain article. Restez à l’affût!

      D’ici là, attendons la récession… 😉

  29. Je croyais à tort que le TEMI incluait la réduction du SRG mais après révision, il semble que non. Donc, le TEMI ne serait pas le seul facteur à considérer. Voici ce que j’ai consulté en plus de votre référence: https://www.cqff.com/claude_laferriere/texte_explicatif_2021.pdf. Je ne suis pas convaincu qu’il n’y a aucun gain dans la majorité des cas. J’aurais tendance à dire qu’en générale, ça vaut la peine d’investire même si le rendement n’est que de 4%.

    1. La peine d’investir à 4 % dans un compte soi-disant à « intérêts élevés », par-dessus le marché dans un contexte d’inflation de 7 à 8 % qui l’annule d’emblée, alors que je suis déjà matraqué par un TEMI de 60 % ? Je ne crois pas, Denis450. C’est beaucoup trop de troubles pour pas grand-chose, quelques grenailles au bout du compte pour la bonne raison que mon SPV/SRG est recalculé chaque année en début de période compte tenu de tous mes revenus imposables de l’année précédente. J’ai donc très grand intérêt à les garder le plus bas possible en stationnant mon fonds d’urgence dans un compte de banque qui ne rapporte rien du tout en intérêts imposables à plein tube par la suite, c’est-à-dire une année durant de pénalisée. Je préfère que l’indexation trimestrielle du SPV/SRG porte sur un montant un peu plus élevé au départ et reste toujours très stable d’une année à l’autre. Cette indexation cumulative va compenser pour le 40 $ par mois d’intérêts « nets », au pire en l’égalant, que mon fonds me rapporterait en apparence, sinon. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n’est-ce pas?!

      1. Pour conclure ce fil, il n’y a que les premiers 5 000 $ provenant d’un revenu d’emploi seulement qui n’a aucun impact sur le recalcul annuel du SPV/SRG sur les revenus imposables de l’année précédente.

        Là c’est vraiment avantageux pour un « aîné » qui a la possibilité de travailler de temps à autre à temps très partiel.

        Pour les retraités à faibles revenus qui n’ont aucune activité rémunératrice il vaux mieux laisser son fonds d’urgence dormir tranquille en argents morts dans un compte bancaire qui ne rapporte rien du tout parce qu’ils tombent en proie à « l’impôt usuraire » quant à leur TEMI.

          1. Il y a bien cet outil de calcul mis en ligne par le ministère des Finances du Québec: «Revenu de travail conservé à la retraite»: http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/outils/revenu-travail-retraite-detail-fr.asp

            Dans mon cas, l’exemption de base de 5 000 $ par année avant d’impacter le calcul du SPV/SRG, représenterait 24 h de travail par mois à 17 $ de l’heure. C’est symbolique. Il faudrait que cela soit beaucoup, beaucoup plus incitatif.

  30. Le problème de l’inflation à 8% en est un de séquence. William Bernstein en parle dans ses livres.

    Pour la même inflation à long terme, la séquence des variations de l’inflation peut avoir un gros impact. Je ne sais pas si les simulations effectuées considéraient de telles fluctuations. Aussi, quand on a des FIRE à 35 ans, simuler sur seulement 40 ans me semble trop peu. Il y a quand même de bonnes chances qu’il soit plus question de 60 ans que 40 ans et 8% d’inflation au début de ce 60 ans peut être désastreux. Encore une fois, Bernstein montre les différences de capital accumulé sur une période historique donnée en fonction du début de la période. C’est très intéressant (j’ai prêté mon livre, je ne peux donner la référence exacte)

    Aussi, la rareté de la main d’oeuvre vs les rentiers peut justement faire en sorte qu’une inflation élevée va ramener l’équilibre entre les deux.

    Morale de l’histoire : trouvez un travail que vous aimez et vous ne travaillerez plus jamais! 🙂

    1. DanB,

      En début de carrière, j’ai trouvé un travail que j’aimais (que j’adorais même), mais les conditions ont changées très rapidement. Les fusions, acquisitions, restructurations, pénuries, pandémies, récessions, changements démographiques, etc. font en sorte qu’on doit toujours avoir un plan B.

      Je pense que de travailler peut être très sain, reste qu’il faut prévoir un coussin financier juste en cas. Une fois financièrement indépendant, on peut travailler toute sa vie, si tel est son désir.

      Le livre mentionné m’intéresse, si jamais vous retrouvez le titre… Merci beaucoup!

      1. Je crois que c’est Rational Expectations: Asset Allocation for Investing Adults. Je vais essayer de le récupérer la semaine prochaine pour confirmer. Attention, c’est du lourd…

        Je suis entièrement d’accord que la liberté financière (coussin financier) ne doit pas juste viser la retraite hâtive. En fait, pour la majorité des gens, ça peut permettre simplement une marge de manœuvre qui permet de prendre des congés sans solde, quitter une job et pouvoir attendre avant d’en accepter une autre, partir en voyage quand on veut, négocier nos achats plus facilement, etc.

        Mais en amont, je dirais que mon meilleur investissement a été de faire des études qui me donnaient le gros bout du bâton pour faire ce que j’aime dans la vie. Combiner l’indépendance avec un travail qu’on aime, c’est du double dipping!

        Souvent, les gens font du bénévolat par exemple parce qu’ils aiment ça et ça les occupe, ils s’accomplissent, ils aident, etc. Encore mieux : être payé pour faire la même chose 🙂

        Je me dis que la différence entre bénévolat et travail, c’est une question d’offre et de demande plus qu’autre chose. Si la demande dépasse l’offre, c’est payé, si l’offre dépasse la demande, c’est du bénévolat.

        1. Bonjour DanB,

          En effet, « l’offre et la demande » pourrait être déséquilibrée à court terme. Par exemple, je pense que plusieurs retraités préféreraient faire du bénévolat dans un refuge animal plutôt que de « torcher » des patients dans un CHSLD. Certes, j’ai confiance que l’équilibre serait rétabli à moyen terme. Les conditions de travail et le salaire seraient améliorés jusqu’au point où les gens désireraient occuper ces emplois. C’est d’ailleurs ce qui se produit présentement sur le marché du travail.

          Au plaisir!

  31. Rebonjour Yoda, concernant votre réponse d’aujourd’hui :

    L’ajustement du prix des actions à la date ex-dividende n’est pas quelque chose qui est remis en question dans le milieu de la finance, comme les ajustements pour les splits, les versements de gains en capital de fonds ou de dividendes de fonds. Il y a beaucoup d’informations sur le sujet et ce n’est pas contesté. Dividend fallacy est un bon mot clé pour trouver ou encore les travaux universitaires si on a plus de temps et qu’on a besoin de plus de preuves.

    Si on prend la BNC, la date ex-dividend était le 24 juin. Vous pourrez voir que le prix du titre a été ajusté dans l’historique à cette journée de 0.92$ pour en tenir compte sur Yahoo (et partout ailleurs). À noter que l’ajustement se fait à la date ex-dividende et non la date du versement. Ce qui compte, c’est de savoir si on aura ou non le dividende, si on achète une action qui donne droit ou non au dividende. Le lendemain de cette date, le marché est prêt à payer moins cher le titre parce que le dividende ne sera pas perçu. Inversement, la veille, le marché est prêt à payer plus cher parce qu’il profitera du dividende, c’est logique. Il s’ajoute à ça les variations normales mais l’effet est là et plus gros est le dividende ou moins le titre est volatil, plus l’effet est clair. C’est comme le split 3 pour 1 de Tesla. Le marché s’ajuste.

    Ensuite, je ne sais pas si j’aurai besoin d’argent ou pas dans un marché baissier, mais si ça arrive, que cet argent viennent d’un dividende ou d’une vente, mon actif baissera d’autant dans les deux cas. Mais moi, j’aurai le choix de vendre ou pas alors que le dividende et la baisse de valeur qui en résulte ne peuvent pas être évités.

    Plusieurs actifs de B H sont privés. Et B H est comme moi : les dividendes ne sont pas un facteur dans le choix d’un investissement. Que l’entreprise verse ou pas un dividende ne changera rien à notre décision. Le potentiel d’une compagnie, c’est ses ventes, ses marges, la situation concurrentielle, etc. C’est ça qui détermine sa rentabilité, pas si elle utilise son cash pour verser un dividende ou racheter des actions. Buffet comme moi pouvons choisir nos titres sans savoir si le capital est versé en rachat d’actions ou en dividendes parce que ça ne change rien au potentiel de l’entreprise.
    https://www.fool.com/investing/general/2013/03/04/buffett-you-want-a-dividend-go-make-your-own.aspx

    Je ne sais pas trop ce que calcule WS mais Raymond Chabot Grant Thornton offre une table très explicite pour les impôts. C’est en bas d’environ 50k$ que les dividendes sont moins imposés qu’un gain en capital équivalent. Mais c’est là qu’il faut encore une fois aller au-delà des apparences : le montant total des dividendes est imposé alors que seule la partie gain en capital d’une vente est imposée. Si je vends 10$ dont 5$ de gain en capital, je ne paie de l’impôt que sur ce 5$ alors que 10$ en dividendes seront imposés sur 10$. Dans cet exemple, si on prend le palier 45-49k$, on aurait 10$ X 11,45% = 1,15$ d’impôt sur les dividendes VS 5$ X 16,26% = 0,81$ d’impôt pour un retrait avec 50% de gain en capital. Sans compter que le 1,15$ d’impôt sur les dividendes est incontournable alors que celui sur le gain en capital peut être reporté à plus tard si on n’a pas besoin de ces liquidités, en tout ou en partie. C’est majeur comme avantage.

    Aussi, on ne détermine pas si un titre est croissance en fonction du versement ou non de dividende. Le facteur valeur est un des facteurs identifiés, mais son effet est indépendant du versement de dividendes. Ce n’est pas parce que les titres valeur ont tendance à verser des dividendes qu’il faut en déduire que c’est le versement de dividendes qui explique le facteur valeur. Ça aussi, c’est bien documenté, Larry Swedroe entre autres.

    Finalement, ce n’est pas une question de choix si les dividendes affectent la valeur d’un titre ou pas ou encore si les titres à dividendes offrent par la bande une exposition inefficace aux facteurs, ce sont des faits documentés. Je crois qu’il est important de baser ses décisions sur des faits et non sur ses désirs. Après ça, on a toujours le choix d’opter pour un doux mensonge mais ça peut nous rattraper.

    Tout ce que j’avance est documenté. Ben Felix est une excellente source d’information sur plusieurs aspects et tout ça est fait de façon très rigoureuse et concise. Je recommande le visionnement de tous ses vidéos à tout investisseur sérieux, ça vaut de l’or. Le podcast Rational Reminder est aussi un bijou, pour ceux qui veulent une approche rationnelle et optimale en investissement.

    Plus spécifiquement, je ne saurais trop vous recommander le visionnement de cette capsule de 11 minutes qui aborde plusieurs aspects (c’est du concentré!). Pour ceux qui sont ouverts d’esprit et prêts à changer leurs paradigmes, il y a beaucoup d’informations qui pourraient faire une bonne différence sur la cagnotte que vous accumulez.
    https://youtu.be/UpXI_Vd51dA

    1. Rebonjour Dan B,

      Je ne sais pas si c’est un bug du moteur de commentaires du site avec la plateforme que vous utilisez, mais vos réponses ne sont à peu près jamais rattachées aux commentaires originaux, ce qui rend la conversation difficile à suivre.

      Vous faites encore dans le cherry-picking de date de dividendes. Je réitère que le prix à court et moyen terme d’une action n’a à peu près rien à voir avec sa valeur comptable. « In the short-run, the stock market is a voting machine. Yet, in the long-run, it is a weighing machine » (Warren Buffet, inspiré de Benjamin Graham).

      De plus, pour l’investisseur à dividendes, le prix de l’action n’a aucune importance puisqu’il ne la vend jamais. D’ailleurs vous ne m’avez pas répondu au sujet de ce que vous feriez en cas de marché baissier prolongé. Sachez que les ressources de notre planète sont limitées et que la croissance perpétuelle des 150 dernières années ne pourra se maintenir.

      B-H a peut-être privatisé des entreprises, mais celles-ci n’ont pas cessé de lui versé sa part des profits. B-H investit dans des entreprises dominantes dans leur marché respectif et dont le modèle d’affaires est facile à comprendre (assurances, transport, breuvages, etc…). Il s’adonne que celles-ci ont tendance à verser des dividendes.

      La très grande majorité des retraités actuels n’ont pas de comptes de courtage non enregistré ou sa valeur représente une faible portion de leur portefeuille. Donc dans un contexte de revenu de retraite, les questions de fiscalité discutées sont peu pertinentes.

      J’avais déjà vu le vidéo de Ben Felix dans le passé et il mentionne lui-même que la chute de valeur est une chute de valeur comptable. Ce dernier travaille pour PWL, dans une division qui revend à ces clients des ensembles de FNBs. Il ne va sûrement pas prêcher contre sa paroisse.

      À part répéter votre diatribe anti-dividendes dans chacun de vos messages, vous n’avez répondu à aucun de mes points principaux, soit la raison d’être des dividendes, la mitigation d’un marché baissier et le respect des choix d’investissement des autres, en fonction de leurs objectifs. Je comprends Dividendes & FNB de ne pas vous avoir répondu.

      Ceci sera mon dernier message à ce sujet.

      1. Salut Yoda,

        Le suivi de nos échanges est parfois difficile en raison du délai d’approbation de ceux-ci et on dirait aussi que le fil se perd (je ne peux pas cliquer répondre sur certaines interventions). J’ai répondu à plusieurs points dans le message qui parle de RCGT. Je vois d’ailleurs que je n’ai pas mis le lien, le voici https://www.rcgt.com/fr/planiguide/tableaux/quebec/taux-marginaux/

        Trois faits à détailler :

        1-Le versement du revenu accumulé d’un placement (action, fonds, obligation, entreprise) affecte sa valeur. Le versement d’un dividende affecte la valeur d’une action, le versement d’un coupon affecte la valeur d’un obligation, le versement d’un revenu affecte la valeur d’un fonds, etc.
        2-Le rendement plus élevé de certaines stratégies ciblant des dividendes ne vient pas des dividendes mais des facteurs de risques que ces entreprises présentent souvent
        3-L’arbre fruitier

        1-Effectivement, la valeur d’une action n’est pas sa valeur comptable, mais la valeur actuelle nette des cashflows futurs. Il en est ainsi pour tous les investissements, les formules sont les mêmes et sont la base de la finance. Si on calcule disons 10$ de revenu aux 3 mois, on obtient une VAN. Si on retire un versement de 10$ imminent, l’impact est direct sur cette VAN. C’est ce qui fait qu’une action qui vient avec un dividende imminent se vend plus cher que la même pour laquelle le dividende vient d’être obtenu (date ex). Normal, on ne paie pas le même prix pour la même chose si une des deux vient avec un bonus de 10$, les gens ne sont pas fous! Le marché s’ajuste automatiquement, comme pour les splits. C’est largement documenté, prouvé, expliqué, constaté, etc. J’aimerais bien voir quel financier prétend le contraire tellement c’est la base de la base de la finance.

        Il faut aussi en tenir compte fiscalement : on essaie de ne pas acheter un titre juste avant le versement d’un revenu pour ne pas payer de l’impôt sur une croissance qu’on n’a pas eue (principe bien connu en fiscalité, qui découle du fait que les dividendes ne sont qu’une transformation (et non la création spontanée) d’une partie de la valeur accumulée d’un titre en versement d’argent imposable)

        On tient compte du cours ajusté des titres pour évaluer le rendement, entre autres. Yahoo indique les date ex-dividend sur les graphiques aussi, ça permet de savoir pourquoi il y a une baisse cette journée-là. Tout le monde de la finance intègre ce principe un peu partout. Ils auraient tous tort, depuis des décennies?

        https://www.investopedia.com/articles/stocks/07/ex_dividend.asp

        2-Les actions qui versent des dividendes ont souvent un profil valeur. Les travaux de Fama et French ont fait ressortir que les titres valeur ont globalement un rendement meilleur que les titres de croissance, indépendamment du fait qu’ils versent un dividende ou non. Le versement de dividende découle souvent de l’approche valeur, mais c’est une conséquence, pas une cause, avec une corrélation plus ou moins bonne. Si on veut pleinement bénéficier du facteur croissance, vaut mieux cibler les titres qui ont se profil. Ça aussi, c’est documenté. On dit que Buffet et Graham avaient découvert ce facteur de risque intuitivement avant que Fama et French développent la théorie sur ceux-ci. Fama et French et leurs travaux qui ont fait école auraient tort? Toute la recherche sur les facteurs de risque est dans le champ?

        https://www.financialplanningassociation.org/article/journal/APR13-dividend-investing-value-tilt-disguise

        Il y a peut-être 50% d’actions dans mes FNB qui versent des dividendes. Ça pourrait être 100%, ça pourrait être zéro, ça ne m’importe pas parce que ce n’est pas un élément qui détermine la performance d’une entreprise, c’est un élément qui en découle. Ce n’est donc pas un critère de sélection, pas plus que la couleur de la couverture de leur rapport annuel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cum_hoc_ergo_propter_hoc

        3- Pour votre arbre, votre analogie est erronée et illustre les biais associés aux dividendes. Vous pensez que je coupe mon arbre alors que dans les faits, je vais simplement chercher les fruits des récoltes précédentes dont j’ai besoin, quand j’en ai besoin. Toute la production de fruits depuis que j’ai mon arbre demeure intacte dans celui-ci si je n’y touche pas alors que vous avez tout ramassé à chaque année, peu importe que vous en ayez besoin ou pas. Et le DRIP, c’est comme cueillir les fruits puis ensuite les recoller sur les branches pour un peu faire comme moi avec mes fruits qui sont encore là. En plus, le fait de laisser mes fruits dans l’arbre bonifie les récoltes futures. Dans la manœuvre de recollage de fruits aux branches, vous risquez même d’en endommager plusieurs que vous allez perdre (l’impôt!)

        Ensuite, la possibilité de retirer l’argent quand on veut, ce n’est pas une question de timer le marché, c’est une question de retirer juste quand on en a besoin, juste le montant requis et juste du ou des titres que l’on veut, le tout de façon efficace fiscalement. Quant à la récolte, la mienne est très prévisible parce que je décide moi-même de ce que je vais récolter, où et quand au lieu de laisser quelqu’un le décider à ma place. Ça ne peut pas être plus prévisible que ça, c’est moi qui décide de tout! Même approche que Buffet. Buffet n’aurait rien compris? Ça commence à faire toute une brochette de gens qui seraient dans le tort alors que vous avez raison, c’est quand même intriguant!

        Après ça, libre à vous de continuer sur votre voie même si votre décision est basée sur des informations erronées, non démontrées et que cela nuit à votre portefeuille. La réalité gagne toujours ?

        Je vous suggère ce podcast ainsi que le forum de discussion. C’est du solide, rationnel et bien documenté! https://community.rationalreminder.ca

        Autre vidéo pas trop longue et bien documentée sur les dividendes qui couvre plusieurs des mythes, avec références aux études. Vous devriez la regarder si vous êtes ouvert à en apprendre plus et à optimiser vos placements. https://youtu.be/4iNOtVtNKuU

      2. -la raison d’être des dividendes

        C’est une façon de retourner du capital aux actionnaires

        -la mitigation d’un marché baissier

        Vous niez une évidence de base en finances. Un moment donné, quand quelqu’un s’entête à dire que 1+1 ne font pas deux, ça devient un cas irrécupérable.

        N’oubliez pas de dire à tous les professionnels, les chercheurs, les professeurs, les grand investisseurs en finances qu’ils ont tout faux et que vous avez la vérité. Je sais pas, quand on en est rendu là, si on n’est pas capable de sentir que quelque chose cloche, c’est un cas perdu!

        – le respect des choix d’investissement des autres, en fonction de leurs objectifs

        Il faut faire ses choix selon la réalités, pas selon des rêves erronés. C’est tout.

        Réaliser que les dividendes n’ont pas tous les effets miraculeux que vous pensez, je comprends que c’est un coup, mais c’est un fait. La valeur de tout placement change quand on en extrait une partie du rendement. C’est logique, mathématique, démontré, prouvé, analysé, étudié. Maintenant, si malgré tout vous aimez croire que la terre est plate, je n’y peux rien! Les dividendes sont l’opium de l’investisseur manifestement, un moyen de s’évader en croyant recevoir de l’argent gratuitement et en étant protégé des chutes du marché.

        Les explications sur l’impact d’un versement sont multiples et sont enseignés dès les premiers cours en finance. Ensuite, mathématiquement, on voit leur impact plus grand en % quand un titre a baissé et que le dividende est maintenu. C’est de la finance et de la mathématique de base (une règle de 3, pas des équations de Maxwell!). Vous pouvez vous mettre la tête dans le sable si vous voulez, vous ne prendrez simplement pas vos décisions en connaissance de cause. Il faut choisir entre vouloir avoir raison à tout prix ou vouloir connaître ce qui est vrai. J’ai une formation scientifique alors je suis un habitué de la 2e option même si ça défait parfois des rêves.

        L’information sur l’impact du versement d’un dividende abonde. Trouvez-moi une seule publication sérieuse qui dit le contraire.

        Finalement, avec une approche rationnelle plutôt que licorne, on a rapidement des placements non enregistrés et la fiscalité est importante. CQFD.

        Je n’ai aucun problème à précisez ou démontrer chaque point et je ne prends aucunement de façon personnelle le fait de me fournir de l’information sérieuse même si je n’aime pas ce que ça implique. Mais il faut qu’elle soit sérieuse et solide. À date, vous n’avez jamais donné de référence à vos affirmations, ni de démonstrations. Je vous ai suggéré d’aller voir le tire à gros dividende de votre choix pour aller chercher l’historique qui démontre l’impact du versement de dividende. Je n’ai aucunement de crainte à démontrer ce que j’affirme.

        D’un autre côté, si vous avez une stratégie perdante, il y a quelqu’un qui en bénéficie en échange. Si plein de gens agissent comme vous, ça permet à des gens comme moi d’acheter moins cher d’excellent titres que vous négligez avec votre approche dogmatique. Avez-vous acheté Apple dans les années 2000 même s’ils ne versaient pas de dividendes? Moi, oui. 🙂

        1. D’ailleurs, Warren Buffet a toujours eu pour politique de ne jamais verser de dividendes, car il a une approche valeur à fond la caisse. Il a toujours écrit qu’il y avait toujours un façon plus intelligente pour l’entreprise de réinvestir les dividendes au bénéfice des actionnaires plutôt que de leur verser en liquide.

          Pour ma part, j’ai opté dans le cadre de mon humble CELI pour le réinvestissement automatique des dividendes de mon unique FNB ZSP 100 % en actions collant aux fesses du SP&500.

          J’ai bien fait – par pure chance – de ne pas en choisir un composé de 60 % en actions et 40 % en obligations étant donné que la tempête parfaite que nous traversons a annulé l’effet de frein traditionnel depuis 50 ans des obligations dans les marchés baissiers.

          Je suis moins sûr d’avoir eu raison de bouder depuis le début le marché canadien parce que je déteste qu’il soit si surpondéré en termes de pétrole, de gaz et de ressources naturelles brutes.

          Chose certaine, il aurait un peu freiné mon CELI dans la descente depuis le début de 2022, mais je n’irais pas jusqu’à dire que je le regrette. Je préfère faire simple quand on peut faire compliqué!

      3. DanB, Yoda,

        Il n’y a pas de bug. Quand vos commentaires contiennent plusieurs liens et sont très longs, ils doivent être approuvés. D’où le délai de publication.

        Merci d’essayer de garder vos interventions courtes!

  32. Bonjour Jean-Sébastien,

    J’aurais une question pour la partie réserve liquide (réserve 2-3 ans). Est-ce que cette réserve non investie fait partie du calcul dans le 4 % ou c’est à part.

    Aussi, la partie liquide est dans quel type de compte. CELI, REER ou non enregistré ?

    Merci à l’avance

    Simon

    1. Salut Simon A,

      Ma réserve en cash ne fait pas partie de mon calcul de 4%. Il s’agit d’un buffer qui me protège des situations comme celle que nous vivons actuellement (chute boursière + inflation).

      Je garde ce montant dans un compte d’épargne ainsi que dans un non enregistré.

  33. Voici quelquechose d’intéressant à regarder et écouter concernant la situation actuelle et future :

    https://youtu.be/0-tLenP5NA4

    En passant, le seul problème du jeune retraité en est un de cash flow et de préservation du capital à un niveau raisonnable. Si le capital est grugé passé une certaine limite, c’est « game over ».

    1. Darth,

      Une vidéo très intéressante! Je suis d’accord avec l’ensemble des faits présentés, mais pas avec la conclusion. « Une chance sur trois d’avoir une guerre civile aux É-U. », wtf? C’est complètement subjectif et arbitraire comme affirmation.

      Certes, les concepts sont super bien vulgarisés dans cette vidéo. J’écouterais Ray Dalio pendant des heures…

      1. La division aux USA est bien plus grande que vous ne le pensez et de plus, une majorité de civils sont armés. Une récession-dépression fera monter en flèche la criminalité. « Blood in the Streets », tiré d’un livre écrit dans les années 80, brosse un tableau de ce qui peut arriver. Vous vivez au Québec et transposez le « calme » de notre société sur les USA, mais là-bas, ce n’est pas du tout le même type de société car la « culture of the slums » y est apparue dès les années 70.
        Même ici, on voit des gens comme Pierre Poilièvre et Eric Duhaime poindre à l’horizon, c’est inquiétant mais c’est le symptôme de quelquechose de plus profond…
        Le virage à droite est bien plus marqué et important que l’on ne le croit un peu partout dans le monde…

        1. Darth,

          En effet, nos voisins du sud sont plus divisés que jamais. Les républicains et les démocrates sont irréconciliables. Une éventuelle guerre civile n’est pas totalement hors de question, l’assaut du capitole en est la preuve. Cependant, affirmer que nous avons une chance sur trois que ça arrive à court terme est ridicule. En fait, « vendre » ce genre d’idée est payant pour les auteurs/conférenciers. Les opinions nuancées disparaissent de la sphère publique.

          Les Duhaime et Poilièvre de ce monde sont inquiétants puisqu’ils reprennent (lire copient) les déclarations chocs entendues aux É-U. Ça prouve que la vague créée par Trump est arrivée au Québec.

  34. Pour tous les FIRE comme vous (je crains que vous allez devoir abandonner le titre de « jeune retraité » si la situation perdure), il faut revoir la définition de « Bear Market » traditionnelle (baisse de 20% ou plus et durée d’environ 2 ans en « moyenne »).

    Pour moi (je suis réaliste et non « pessimiste » car je ne crois pas au Père Noêl), un bear market se définit comme la durée écoulée entre le haut du marché avant la chute et le retour de la valeur de l’indice (en dollars constants) à ce pic précédent. Comme je l’ai expliqué à plusieurs reprises, cela représente beaucoup plus que 2 ans « en moyenne » car un bull market qui débute à -70% du pic précédent n’en est pas réellement un pour ceux qui sont restés 100% investis car ils n’ont pas récupéré la valeur de leurs actifs du sommet précédent (à moins d’avoir fait un usage réussi de produits dérivés durant les chutes et corrections intra-bear).

    La situation actuelle ressemble à 1969-82 : choc pétrolier, inflation galopante, baisse de l’indice de 70% (en dollars constants car ajustée pour l’inflation)… Ce qui diffère ici, c’est la guerre, la mondialisation et le bloc Yuan-BRIC qui pourrait changer le portrait géo-politico-économique et « menacer » le dollar US. Ce qui semble certain, c’est que le « village économique global » semble mort, du passé.

    Quand les Banques Centrales se mettent à augmenter les taux d’intérêt, ce n’est jamais une affaire de quelques mois, surtout après du quantitative easing massif… Cela peut durer 5 ou 10 ans… Entre 69 et 82 on a vu les taux grimper de 8% à 20%, de nos jours ils sont passés de 0.25% à 3.25% (4% en Nov.) ce qui est proportionellement beaucoup plus. Ça va faire très mal surtout que l’endettement est répandu et que la quantité d’argent empruntée est beaucoup plus importante que dans les années 70-80.

    Pour un « retraité » dont le revenu provient exclusivement des actifs immobiliers (actions, obligations), il faut que le revenu en intérêts et dividendes durant le « Bear » (selon ma définition) soit suffisant non seulement pour couvrir vos dépenses (ajustées pour l’inflation) mais également pour permettre du ré-investissement de liquidités durant toute la durée du « Bear » afin de s’en sortir gagnant au bout des 10 (ou plus) années que cela durera. Ce n’est pas une mince affaire et tout un défi.

    De plus, il faudra préserver le capital en évitant tout retrait (car cela le ferait fondre de manière accélérée tel que déjà démontré dans mon analyse des « drawdowns » antérieure) durant cette période. Si DanB à raison quant au revenu de dividendes vs la vente d’actifs avec gain en capital (moins taxé) dans un marché haussier ou stable, cela ne fonctionne plus dans un bear market.

    Vous avez donc potentiellement devant vous un défi colossal car vous ne pouvez pas comprimer vos dépenses essentielles de manière infinie (elles étaient déjà très réduites) surtout avec une inflation qui pourrait s’apparenter à ce que nous avons vécu entre 1969 et 1982 et une réduction potentielle des dividendes payés par les corporations car elles font face au même défi de préservation de leur capital.

    Personnellement, je m’attends à voir des taux d’intérêt d’environ 8% d’ici 24-48 mois avec un retour possible vers les 4%-6% historiques par la suite. Ce sera peut-être plus, peut-être moins mais je planifie avec 8% comme « marge de sécurité ». Inutile de dire que si cela venait à se produire, on aurait une profonde récession et un marché qui pourrait baisser d’un 40% supplémentaire. Durant toute cette période , il faudra être en mesure d’acheter des titres de qualité de façon régulière et systématique, d’où l’importance de maintenir un « cash flow » adéquat pour y arriver…

    Vous me trouverez pessimiste comme tout le monde, mais attendez, je n’ai pas inclus l’impensable, soit l’anéantissement d’une ville Européenne par une ogive nucléaire Russe ou pire encore, leur tsunami radioactif bien décrit à la TV Russe… Finalement, je ne suis pas si pessimiste que cela à bien y penser !

    Personnellement, c’est de cette manière que je me suis préparé pour la phase de ré-investissement…

  35. Voici un paragraphe extrait du « Business Insider » qui donne l’opinion de la Bank of America sur l’inflation et ses conséquences sur le marché boursier :

    « The bank’s confidence in a stagflationary economic environment is derived from the fact that on average it has taken 10 years for a developed economy to return to 2% inflation once the 5% threshold is breached. Inflation peaked at 9.1% in June, and though it has cooled in recent months, it still remains close to its 40-year highs. »

    1. Vous finirez bien par avoir raison un jour ou l’autre Darth…

      Les « bear markets » font partie du jeu et sont inévitables.

      Chose certaine, nous sommes dans une période très sombre. L’inflation ne diminue pas (8.8% ce matin), les titres boursiers s’effondrent et on annonce une bonne récession l’année prochaine. Tous les ingrédients sont réunis pour faire mal aux jeunes retraités.

      Je ne cacherai pas que je suis inquiet pour mon avenir, mais c’est hors de mon contrôle. Je me cramponne et j’attends que ça passe…

      1. Attendre que « ça passe »… Tout le monde est dans cette situation mais avec la différence que ce ne sera pas comme en 2008 puisque les taux d’intérêt montent rapidement au lieu de l’inverse… La Fed n’a pas jugé bon de délester en 2016 et celui qui a investi dans des instruments sensibles aux taux d’intérêt (obligations, actions, immobilier locatif/commercial) en payera le prix qui sera de plus en plus élevé selon le taux d’endettement (effet de levier inverse).

        Je ne tente pas d’avoir raison, je sers des mises en garde à ceux qui avaient une vision trop « rose » de leurs finances et de l’avenir et qui ne tenaient pas compte de l’épée de Damoclès au-dessus d’eux mise en place par une stratégie politique partisane mais économiquement dangereuse de nombreuses banques centrales, surtout la FED. Tôt ou tard, la dette doit être liquidée et c’est pour cette raison que la FED augmente les taux aussi violemment et rapidement. Pour ramener l’inflation à 2%, il faudra frapper très fort et probablement assez longtemps, pas le choix.

        Pour vous, le problème est simple mais pas facile à résoudre : maintenir un cash flow indexé suffisant pour vos dépenses avec une provision pour le ré-investissement dans le bear market sur une période minimale de 10 à 15 ans en évitant tout retrait de capital durant la période nécessaire à retrouver la valeur de votre patrimoine de décembre 2021. Comme on est dans une « trifecta » quasi parfaite et que tous les actifs dans toutes les catégories ou presque baissent à l’unisson, cela impliquera possiblement un retour au travail sur un marché qui pourrait également être en contraction, d’où un certain niveau de « risque » non négligeable, il faut bien y penser.

        S’il est vrai que l’on ne peut pas prévoir les fluctuations quotidiennes ou à court terme du marché tel que Buffett le mentionne, on peut prévoir les grandes tendances haussières ou baissières selon la politique monétaire adoptée par les banques centrales et il s’agit là d’un point majeur et crucial qu’il faut bien assimiler et comprendre. Malheureusement, beaucoup de gens ont balayé cela du revers de la main et raté l’essentiel avec les conséquences que cela impliquera par la suite.

        En fait, la FED a « drogué » tout le monde avec de l’héroïne quasi gratuite et en grande quantité mais le fournisseur de poudre s’est volatilisé et c’est maintenant le moment du sevrage… Sans méthadone, beaucoup seront très malades et pour longtemps. Si les Républicains sont ré-élus avec Trump, ce sera peut-être le retour du « Pusher », qui sait ?

        1. Darth,

          Je suis très loin d’être un expert, mais je suis également d’avis que la FED l’a échappé. Elle a réagi trop tardivement et trop drastiquement. On va payer le prix!

          La croissance économique des dernières années était insoutenable (et irresponsable). Je ne crois pas revoir ça. Je devrai ajuster ma stratégie à cette nouvelle réalité. Comme vous dites, la gestion du cashflow est le nerf de la guerre. Donc, le plan de décaissement est décisif. Ce sera problement le sujet de mon prochain article…

          1. JS,

            La FED réagit drastiquement parce qu’elle le fait en retard et, ce faisant, voudrait « rapidement » ramener l’inflation à 2%… L’inflation réelle des denrées essentielles est bien supérieure au taux statistique « officiel », elle oscille autour de 10-12%. Pour ramener cela à 2-3% rapidement (je doute que ce soit possible de le faire aussi vite), la FED doit frapper avec une masse d’une tonne ce qui va causer des pleurs, cris et grincements de dents chez les « drogués » en sevrage forcé. Si, en plus, la situation en Ukraine déborde vers l’Europe et implique les USA, voire même la Chine, on ne sera pas sorti du bois pour un bon bout de temps. Les « mid-term » aus USA pourraient avoir une grande influence là-desus également.

            À votre place et, dans la mesure du possible, j’éviterais tout décaissement impliquant le retrait de capital si les dividendes ne suffisent pas… Il vaut mieux travailler un peu (je sais, c’est plate) pour couvrir le manque à gagner et constituer une petite réserve permettant de ré-investir progressivement dans la phase descendante et de récupération des marchés… Soyez patient car cela peut-être plus long que ce qu’on pense…

            Dans un prochain article, vous pourriez demander quelle est la stratégie de chacun pour passer à travers le « Bear market » : % de répartition et nature des actifs, % de liquidités, stratégie de cash-flow, etc… Bien mentionner aux gens de ne pas dévoiler leurs actifs en $ mais seulement en % pour des raisons évidentes de sécurité. Les gens n’ont pas non plus à préciser le nom de leur FNB SP 500 non plus, juste FNB SP 500 suffira pour les besoins de l’exercice. Je dévoilerai également ma « stratégie ».

          2. Bonne suggestion Darth. J’inviterai les lecteurs à partager leur stratégie.

            Pour ma part, je peux me permettre de gruger un peu de capital puisque j’avais prévu qu’une crise surviendrait. J’ai un petit coussin, mais si ça perdure, je devrai trouver une source de revenu.

            Dark times ahead!

  36. Ca fait du bien de te lire 🙂 Vous êtes bien préparé à affronter cette correction. De mon côté, je ne suis pas capable d’arrêter de regarder mes placements 🙁 J’achète en me disant que c’est bas, mais ça continue de descendre. Mon côté pessimiste se demande si ce n’est pas terminé les années 2010 à 2019. Tout d’un coup que la bourse ferait du sur place pendant 15 ans. On dirait que je ne sais plus trop quoi faire 🙁 En espérant que les ramen ne se rendent jamais à 6,95$ l’unité! Haha!

    1. Salut Framboise bleue!

      Historiquement, les récessions durent environ un an. Et, elles affectent principalement ceux qui perdent leur emploi. Or, cette fois-ci, nous sommes en pleine pénurie de main d’oeuvre. J’imagine que ça va adoucir la courbe.

      Actuellement, les marchés ont peur d’avoir peur. Nous sommes dans l’anticipation d’une récession. Voici un article intéressant sur le sujet: https://www.lesaffaires.com/blogues/philippe-leblanc/passer-du-phenomene-fomo-a-celui-du-fogb/637095

      Ça va passer. Tout est temporaire dans la vie. Bon courage!

  37. JS,

    Vos comptes devraient bien remonter aujourd’hui… Est-ce un renversement de tendance ou un « sucker’s rally » ? Je crois que c’est de l’exubérance un peu irrationnelle…

    La FED va-t-elle réellement réduire la marge d’augmentation des taux à sa prochaine réunion ? C’est là que l’on verra le sérieux quant à leur détermination de mater l’inflation…

    Mais cela fait quand même un peu de bien de voir la valeur de nos actifs remonter un peu par bonds de 10% dans certains cas !

    1. Bonjour Darth,

      Ça fait du bien, mais je pense que c’est temporaire. Les investisseurs sont assis au bout de leur chaise, attendant l’indicateur qui annoncera le début du rebond. « The fear of missing out » est très fort présentement.

      Personnellement, je ne crois pas que nous soyons au bout de nos peines. J’attends encore avant de réinjecter des liquidités. Et vous?

      1. Correction intra-Bear ou inversion de tendance ? Telle est la question.

        Un « conseiller financier ou en investissement » vous dirait que vous n’appliquez pas la méthode du « dollar cost averaging » en restant sur la touche et en ne ré-investissant pas progressivement et irait même jusqu’à vous accuser de tenter de faire du « market timing »… Que lui répondriez-vous à ce « scout en cravate » ? Évidemment cela dépend de la quantité de « dry powder » à notre disposition et le cas de chacun est différent et unique.

        Puisque j’étais sur la touche depuis le début 2022, j’ai commencé à racheter lentement et progressivement à partir du moment où les indices étaient à -15%. Lors des remontées que je considérais comme des corrections dans un Bear market, je vendais certains actifs sur lesquels il y avait du profit afin de racheter plus tard lors de la rechute. J’ai aussi des options de vente Mars 2023 sur le SP 500 : C’est une prime d’assurance en cas de crash soudain. (It is the cost of doing business in the stock markets, comme dirait l’autre).

        Il est certain que je n’achète que des instruments dont j’ai soigneusement évalué le niveau de risque ou, si vous préférez, ceux qui présentent une marge de sécurité supérieure tel que démontré par une rétro-analyse « historique ». Il ne s’agit pas ici d’obtenir le meilleur rendement possible mais de protéger et assurer le capital en évitant le risque irrationnel.

        À voir l’évolution globale du monde actuellement, il semble de plus en plus probable que les années à venir seront moins bonnes que les années passées dans à peu près tous les domaines pour la grande majorité des individus sur cette planète… Priez pour que je sois dans l’erreur.

        Tant que le Bear n’amène pas les indices en dessous de – 50%, je ne prendrai pas de position « all in » comme le tapis au Poker. Certains instruments ont déjà dépassé le -70% (Cryptomonnaies, SHOP, etc…) et méritent que l’on y jette un regard prudent mais intéressé. Il y aura de nombreux épisodes de volatilité « bipolaires » causés par le comportement exubérant et irrationnel des certains boursicoteurs adeptes des « meme stocks » et dérivés du même acabit.

        Ici ce n’est plus un sprint mais un marathon auquel nous sommes en train de prendre part… Alors « dig in » comme on dit.

        1. Darth,

          Vous le savez, je ne suis pas fan du « market timing ». Durant ma phase d’accumulation de capital, mes épargnes étaient investies au fur et à mesure.

          Certes, ma situation actuelle est différente. J’ai un montant en poche spécifiquement dédié au krach boursier (que j’attendais depuis un moment).

          Ce montant sera réinvestit dans le marché seulement au moment opportun. Je ne vise pas LA journée spécifique où les indices seront au plus bas, mais quand j’aurai l’impression qu’on aura atteint le bas fond. Puis, j’injecterai de l’argent de façon incrémentale.

          Je me permet de « jouer » le marché puisque je n’ai pas absolument besoin de cet argent. C’est un peu comme mon « fun fund ». Évidemment, je ne miserai pas ma retraite là-dessus.

          Comme vous dites, nous avons encore un marathon devant nous!

          1. Darth,

            Quand la récession sera officielle et que j’aurai une idée de son intensité. Si la tendance se maintient, ce sera en début 2023.

            Ceci n’est pas une prédiction, ni un conseil financier, juste mon intuition.

  38. Vous semblez faire affaire avec Wealth Simple pour la majorité de vos investissements sauf erreur. Puisque WS n’est pas une banque et n’a pas pignon sur rue pour ainsi dire (no « brick and mortar » location), avez-vous vérifié leur assurance responsabilité envers les comptes des clients ?

    Les courtiers à escompte, filiales de banques pour la plupart, ont une assurance allant jusqu’à $ 500,000 pour chaque compte client (rien à voir avec la SADC) en cas de malversation de leur part… Ceci implique que, logiquement, un investisseur détenant $ 1 million d’actifs ou plus devrait les répartir chez différents courtiers pour ne pas dépasser les $ 500,000 théoriquement assurés. Avec les faillites de plateformes non reglementées comme FTX, Celsius et Voyager, il est devenu important de s’assurer de la viabilité de l’entreprise chez qui on a déposé une grosse partie de son patrimoine et la possibilité de récupérer rapidement la totalité de ce capital en cas de besoin ou de crise…

      1. En fait, après vérification, le gardien (custodian) des fonds des maisons de courtage et institutions financières qui opèrent en bourse est le groupe Apex et WS en fait partie puisqu’il a acheté un courtier à escompte Canadien pré-établi pour pouvoir entrer en affaires. Donc la protection de $ 500,000 s’applique dans votre cas chez WS et la CIBC sur la partie investissements.

        Comme aucun courtier canadien n’a encore fait défaut, il est difficile de savoir dans les faits comment s’appliquerait cette « assurance théorique » de $ 500,000/compte. Les assurances, c’est bien beau jusqu’au moment où l’on est sinistré : c’est tout un défi de se faire indemniser. Les assureurs sont toujours bien intéréssés a recevoir votre cotisation annuelle mais bien moins chauds à l’idée de devoir indemniser qui que ce soit…

        1. Merci pour l’info Darth!

          Je suis conscient que ces garanties sont théoriques. Dans le meilleur des cas, ça prendrait des mois avant de revoir mon captial. Or, je pense que ce serait le même scénario avec toutes les banques.

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