Comment avoir une augmentation de salaire

Les salaires explosent… Avez-vous votre part du gâteau?

J’ai eu, cette semaine, un flashback de mon ancienne vie de bureau. Je me revoyais assis devant la spécialiste en ressources humaines qui m’expliquait (avec beaucoup trop de mots) que le salaire n’avait rien à voir avec le bien-être d’un employé.

« Les augmentations de salaire ne font pas partie des mesures retenues cette année… »

Les dirigeants de l’entreprise n’avaient visiblement pas lu les mêmes livres de RH, puisqu’ils s’étaient accordés de juteux bonus cette année-là. Le cash semblait les motiver, eux.

Je reconnais les bienfaits des activités de team building et des horaires flexibles pour les jeunes parents, certes le salaire a aussi son importance.

Les activités organisées par le club social (et financées à même ma paie), n’ont jamais réussi à me faire oublier que mon collègue, un traîne-savate du calibre de Gaston Lagaffe, touchait le même salaire que moi.

Je n’ai rien à foutre de la pizza du vendredi, SHOW ME THE MONEY!!!

Votre pointe de tarte

Je compare la masse salariale d’une organisation à une tarte. En principe, chaque employé reçoit la pointe qui est proportionnelle à sa contribution. Mais, en réalité, les « beaux parleurs » et les « politiciens de corridor » en gratouillent toujours un peu plus.

J’ai côtoyé des informaticiens de génie qui ont généré des millions de dollars en profit, mais qui s’excusaient presque d’exister tellement ils étaient introvertis. Les pauvres n’avaient que des croûtes de tarte dans leur assiette.

En revanche, j’ai souvenir d’un analphabète fonctionnel qui occupait le poste de VP Communications. Si j’avais eu 1$ pour chaque « Si j’aurais » qui sortait de sa bouche, je serais aussi riche que lui aujourd’hui.

Dans la jungle corporative, les paons sont parfois au sommet de la pyramide alimentaire.

Gros salaire, petit REER

Le salaire horaire moyen a augmenté de 8.1% entre 2021 et 2022 au Québec (source). Si le vôtre n’a pas suivi la même tendance, vous vous êtes appauvri par rapport à vos voisins.

Évolution du salaire horaire moyen au Québec

Salaire horaire moyen durant la pandémie au Québec

L’explosion du taux d’inflation a probablement même fait en sorte que votre salaire « réel » a décliné. Tout comme votre taux d’épargne d’ailleurs.

Cette année, ce sera « Gros salaire, petit REER » pour plusieurs travailleurs. Des mots d’une extrême violence pour les frugalistes.

C’est le moment de rétablir la situation. Ça tombe bien, les évaluations salariales annuelles approchent. Alors, faites-vous blanchir les dents, mettez trois push de parfum, it’s game on!

Comment obtenir une augmentation salariale?

Rarement dans l’histoire, les employés ont eu autant de pouvoir de négociation. Je suis (presque) jaloux! Voici comment j’aurais dû négocier mon salaire:

Comment obtenir une hausse de salaire

1- Séparez les humains des dollars

Une entreprise n’a pas de coeur. Si elle n’a plus besoin de vous, elle vous montre la porte.

La relation employeur-employé en est donc une d’affaires. Malgré les beaux discours RH, le salaire reste la principale raison de bosser pour 99% des travailleurs.

Vous pouvez adorer votre job, avoir des relations extraordinaires avec vos collègues, être motivé par tout sauf l’argent, reste que le marché du travail est fondamentalement basé sur l’échange de votre temps contre un paiement.

En tant que PDG de votre vie, vous avez le devoir de maximiser les revenus de Jean-Guy Tremblay Inc.

Quand arrive le moment de négocier votre rémunération, gardez en tête que vos requêtes s’adressent à une entreprise, une entité légale, et non à un ami.

Comment préparer une demande d'augmentation de salaire

2- Préparez-vous

Ça prend des arguments solides pour justifier une augmentation de salaire. La hausse des paiements hypothécaires sur votre chalet à Magog n’est pas un argument valable. Voici comment s’y préparer:

  • Trouver des offres d’emploi (comparables au sien) qui affichent le salaire.
  • Comparer son salaire à la moyenne de l’industrie. Le guichet-emploi est un bon point de départ.
  • Documenter ses accomplissements par rapport aux objectifs de début d’année.
  • Établir une fourchette de pourcentage d’augmentation salariale acceptable.
  • Préparer un plan B, C et D. Si la hausse salariale ne passe pas, accepteriez-vous un changement de titre, des vacances additionnelles ou, au pire, une nouvelle brocheuse?
Comment négocier son salaire

3- Trouvez un terrain d’entente

Une négociation réussie en est une « gagnante-gagnante ». En alignant les besoins de l’entreprise aux vôtres, vous mettez les chances de votre côté.

Par exemple, en démontrant que vous êtes motivé à prendre plus de responsabilités et que vous désirez vous engager à long terme envers la compagnie, vous rassurerez votre patron. Big time!

N’oublions pas que le remplacement d’un employé représente un coût énorme pour l’employeur, 23 970$ en moyenne au Québec (source). Si en plus, cet employé est très qualifié, ce coût se chiffre entre 200% et 400% du salaire annuel (source).

Néanmoins, ne tombez pas dans le chantage, restez plutôt à l’écoute de votre interlocuteur.

S’il veut faire plus de ventes, demandez une prime de performance basée sur le chiffre d’affaires. S’il manque de staff, offrez d’en prendre un peu plus sur votre assiette. S’il a une maîtresse dans un autre pays, offrez de passer ses dépenses non justifiées sur votre compte de dépenses (fait vécu). 🙄

Il y a toujours moyen de moyenner!

L’argent est toujours plus vert chez le voisin

Quand les conditions de travail sont insatisfaisantes, il faut aussi avoir le courage de quitter le confort de son cubicule beige et de changer d’emploi. Malheureusement, souvent, il s’agit du moyen le plus efficace de booster son salaire.

Parmi mes dix amis les plus proches, trois ont changé d’employeur dans la dernière année et trois autres ont eu un nouveau poste dans la même organisation. C’est la chaise musicale!

Malgré les affirmations du genre « Je fais ce que j’aime et le salaire n’a aucune importance pour moi », il y a une forte proportion d’employés qui, dans les faits, pensent autrement.

Selon une enquête récente, 51% des répondants qui envisagent de quitter leur emploi actuel sont motivés par le salaire (source).

Rares sont ceux qui se lèvent le matin en ayant comme seule motivation de faire du cash. Or, rares sont les épiceries qui acceptent la bonne humeur et les sourires comme mode de paiement.

L’argent n’est pas LA priorité absolue dans la vie, mais moins on s’en souci et plus ceux qui s’en soucient grugent notre pointe de tarte.

Êtes-vous satisfait de votre salaire?

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51 commentaires

    1. Merci beaucoup yza!

      Négocier son salaire ne fait pas de nous un mauvais employé. Il est noble d’occuper un emploi « pour faire une différence » ou pour se réaliser. Mais, rien n’empêche de le faire en recevant sa juste part du gâteau. Si on néglige cet aspect, quelqu’un d’autre en profite.

  1. Ah! Toujours aussi plaisant de te lire! De très bons trucs ceux que tu nommes dans la partie « 2-préparez-vous ». Cette étape n’est pas à négliger et c’est ce qui fait en sorte qu’on tire un peu mieux son épingle du jeu. Pour l’avoir fait moi-même, le plan B, C, D qui touche d’autres aspects non-monétaire directement tels que les vacances ou autres avantages sont aussi important dans la préparation. Il ne faut pas avoir peur d’en demander plus une fois qu’on voit qu’on ne peut plus négocier de salaire supplémentaire! Beaucoup de gens oublient cet aspect! Bravo pour ton blogue et au plaisir de lire ton prochain sujet!

    1. Merci Genevieve!

      En tant que gestionnaire, j’ai été assis des deux côtés de la table de négo. Trop d’employés demandent (pour ne pas dire exigent) d’en avoir plus (salaire, vacances, le dernier iPhone à 1 500$, etc.), sans aucunes justifications. Il ne faut pas oublier que les patrons ont aussi des comptes à rendre.

      Or, dans le context de pénurie, j’imagine qu’il est possible de s’en sortir pas trop mal! 😉

  2. Mon salaire n’a clairement pas suivi cette tendance! Je suis syndiquée (hmm) et notre convention collective se terminait le 31 mars 2022. Donc on n’a pas eu d’augmentation le 1er avril. L’employeur a été obligé (que dis-je, forcé) de nous donner 1,25% en juillet parce qu’on avait une clause qui nous permettait d’avoir la même augmentation qu’un autre syndicat en 2020. J’ai entendu dire que l’employeur ne veut pas donner plus de 2% par année dans les actuelles négociations… quelle insulte! Je ne sais pas sur quelle planète ils vivent! Mon employeur a longtemps été un employeur de choix (meilleurs salaires et meilleures conditions de la région), mais il s’est fait rattrapé solidement par les autres dans les 2 dernières années et il continue à agir comme s’il était la crème de la crème.

    Je regarde le marché qui devient de plus en plus intéressant et je considère aussi l’option de me lancer dans l’entrepreneuriat… Je fais cogiter tout ça et j’ai l’intention de commencer des projets bientôt en attendant de voir où aboutiront les négociations. Il est certain que s’ils poursuivent dans leur insultante tendance, je ne resterai pas là.

    Mais effectivement, il faut savoir ce que l’on vaut et être capable d’aller le chercher!!

    1. Salut Cynthia,

      Une prison dorée?

      Les salaires ont augmentés de 4% cette année et on annonce qu’ils augmenteront de façon comparable en 2023. Avec 1.25%, tu prends un retard considérable par rapport au marché. Si tu n’es plus motivé par ton emploi, ça pourrait être le point tournant.

      Même si l’entreprenariat est rarement motivé par l’argent, ce mode de vie est certainement plus épanouissant. Bonne réflexion!

  3. Je suis fonctionnaire… et notre convention est échue depuis juin 2020. Bref, alors que l’inflation est à son apogée, mon employeur, qui n’hésite pas à s’endetter pour plaire à la population, offre un minable 2% sur trois années.
    Pas que je me plaigne du salaire et des avantages sociaux que je détiens, toutefois, l’inflation est la même pour tous et quand je vois que le salaire moyen croît de 8.1%, je me dis que cela serait de l’argent que j’aimerais investir, payer plus rapidement mon hypothèque, ou payer le plombier ! Être syndiqué à des avantages… mais aussi des inconvénients.

    Et non, les selfies de Justin font rien pour me « stimuler » au travail.

    1. Bonjour Simple Millionnaire,

      En principe, les salaires ne devraient pas suivre l’inflation de façon aussi serrée. L’inflation de 8% devrait être temporaire, alors que les salaires sont là pour rester. En gonflant les salaires rapidement, on empêche l’inflation de se résorber. La même logique s’applique à la distribution de chèque de 400-600$.

      Je comprends néanmoins votre frustration. Le sentiment d’injustin… euh d’injustice doit affecter votre niveau de motivation au boulot.

      1. C’est le 400 $ à ceux qui n’en ont pas tant besoin qui est de trop dans toute cette histoire.

        Ceux qui gagnent 50 000 $ brut et moins par année ont vraiment besoin de ce 600 $ ponctuel et il ne fera pas augmenter du tout l’inflation.

        J’en suis, évidemment: cette somme va me servir à éponger une partie de mes frais de santé non couverts par le système, dentiste, podiatre, de même que le doublement ce mois-ci du remboursement de la TPS.

        Les 50 000 $ et moins n’ont même plus les moyens de louer un trois pièces et demie rénovées dans un demi-sous-sol au prix courant actuel, figure-toi, qui est maintenant de 1 200 $ par mois, rien d’inclus, sur la rive-sud de Montréal. Il faut un salaire brut de 107 000 $ par an pour qu’un personne seule en ait tout juste les moyens!

        Je vous signale que la vaste majorité des gens ordinaires ne gagnent pas beaucoup plus de 25 $ l’heure avant impôts au Québec, et même le salaire « moyen » est de 31 $ environ par les temps qui courent la galipote, ce qui n’est pas suffisant pour avoir les moyens de se payer un loyer exorbitant de 1 200 $ par mois.

        1. Bonjour PFG,

          En effet, les frais de subsistance sont d’environ 20k$ par année (appart + bouffe) pour une personne seule. En considérant les autres dépenses, ça prend un salaire d’au moins 40k$ juste pour survivre. Dans un tel scénario, le cadeau électoral de 600$ est justifié.

          Or, pour les autres qui vivent en couple avec un revenu familial de 160k$, il y aura de beaux cadeaux à Noel. Rien pour atténuer l’inflation. Personnellement, je trouve cette mesure mal ciblée et irresponsable.

          On vit sur le bras des générations futures!

  4. Toujours intéressant! Étant un jeune enseignant au Québec, j’aimerais avoir le luxe de négocier personnellement mon salaire, mais bon… Cela reste difficile de voir certains corps de métiers avec de courtes formations gagner plus que moi… J’évalue en ce moment les possibilités et ton article pousse ma réflexion sur la capacité que j’aurais d’améliorer mon salaire dans un autre métier tout en étant épanoui au travail! Merci!

    1. Salut MrBrad,

      La « hierarchie » salariale est complètement boulversée. Je vois passer des offres d’emploi destinées aux étudiants à 30$ de l’heure. Ça ne va pas améliorer le taux de décrochage.

      Je trouve malheureux de lire le témoignage d’un enseignant qui considère un changement de carrière à cause du salaire. Cette profession devrait être dans le haut de l’échelle salariale, selon moi.

      Merci pour le témoignage… Ça porte à réflexion!

  5. J’ai été gestionnaire dans 4 grosses entreprises où négocier son salaire doitnse faire au début de l’emploi. Une fois engagé, oubliez ça de négocier à la hausse. La seule voie était de changer de poste à l’interne ou de quitter pour un autre employeur. Jamais on a retenu quelqu’un qui nous menaçait de quitter. Dans chacune des entreprises où j’ai été, on regardait le salaire de tous les gens d’une même équipe et on faisait en sorte qu’il n’y ait pas trop d’écart dans la salaire annuel de chacun. Seuls les plus performants avaient une meilleure augmentation mais encore là, on faisait quand même en sorte de ne pas créer trop d’écart. Je sais c’est stupide mais ces instructions venaient de la haute direction qui ne se gênait pas pour se donner 15% d’augmentation quand les cadres moyens et les employés se contentait d’un maximum de 2,5%.

    1. Bonjour Marc,

      C’est drôle à quel point l’argent motive juste la haute direction. 😀

      Un employé motivé et qualifié vaut de l’or. Il devrait être chouchouté, peu importe son niveau dans l’organigramme. C’est honteux d’avoir deux échelles de hausse salariale.

      Merci pour le témoignage!

  6. Je viens de changer d’emploi! Pus capable de la fonction publique. Je dormais au gaz. Je m’en vais dans une grosse compagnie capitaliste côté à la bourse. Nouveaux défis, plus de flexibilité au niveau du télétravail, terminé la voiture et une augmentation salariale substantielle de 25%. Maintenant mon plus gros défi sera de ne pas tomber dans le piège de la surcharge de travail et ne voir ma famille qu’occasionnellement la fin de semaine ! Au pire je terminerai ma journée de travail dans le métro 😛

    1. Bonnes nouvelles Philippe!

      Avec autant d’avantages, c’est difficile de passer une telle occasion. Je te souhaite de te réaliser pleinement, sans miner ta santé.

      Tu pourras nous informer de la suite de ta carrière, si tu t’ennuies dans le métro. 😉

  7. Salut Jeune Retraité !

    Ce qui est dommage avec les salaires au sein d’une même entreprise, c’est que bien souvent il est plus payant de s’en aller ailleurs. C’est une situation « gagnant-doublement-perdant »: l’employé gagne en salaire, et l’entreprise non seulement sera obligé sans doute de remplacer l’employé par un nouveau qui coûtera plus cher (suivant la règle que le salaire augmente souvent en changeant d’entreprise), mais en plus cet employé sera moins productif pour au moins un certain temps, sans compter les frais d’embauche (entrevues, chasseurs de tête, publicités, formations…).

    Bref, c’est comme chez Bell: ceux qui restent se font empapaouter. .

    1. Mr, Jack, de la grande visite!

      J’espère que tu te portes bien!

      Les employés loyaux sont défavorisés, c’est clair. Comme les clients de longue date de Bell qui paient 150$ par mois. 😆

      Le tableau qui suit montre le coût de remplacement d’un employé, selon son emploi.

      Le coût de remplacement d'un employé
      Source

      Remplacer un plongeur coûte entre 30% et 50% de son salaire. Remplacer un PDG en coûte 200% à 400%. C’est fou! Ce serait nettement moins coûteux de garder les bons employés en leur offrant un salaire à hauteur de leur valeur « marchande ».

  8. Excellent article, comme toujours ! 🙂

    Moi aussi, je suis presque jaloux du pouvoir de négociation des employés. C’est bien pour eux, la tendance des dernières décennies est inversée…

    J’aime bien ton « guide » pour obtenir une augmentation salariale. Ça reasemble beaucoup à ce que je faisais dans le passé.

    Bonne semaine,
    R101

    1. Salut Vincent aka R101 (je peux enfin le dire)!

      J’ai envie de devenir agent (comme ceux de joueurs de hockey), pour aider les employés a obtenir leur juste part. Je ne veux pas revenir sur le marché du travail, juste négocier les conditions. Je dois bien me rattraper pour toutes les années de vache maigre. 😀

      Passe une très bonne semaine!

  9. Ah les RH, le département le plus inutile qui existe. Imaginer si tous leurs temps et leurs efforts mis à nous mentir étaient utilisés autrement ?. Le système économique est sensé justement prévenir ce genre de gaspillage de ressources.

    À penser que certains passent des années d’études pour entrer là dedans. Pendant ce temps, on manque d’infirmières, de professeurs, de psychologues, de travailleur sociaux et autres ?.

    Être indépendant financièrement, c’est aussi être capable de confronter ce genre de conneries au travail sans stress.

    Ceci dit, pour un bon salaire, il faut absolument être infidèles. Tant pis si je déteste les entrevues haha.

    1. Pingouin,

      Je suis totalement en désaccord avec toi.

      Je pense que les RH sont TRÈS utile, même absolument nécessaire.

      Ma seule critique est envers les politiques salariales. Je pense que ça arrange les entreprises de dire que « le salaire n’est pas important pour les employés » étant donné que c’est leur plus grand poste de dépense. How convenient!

      Peut-être que ma vision des choses est marginale (ça arrive souvent).

      1. Assumons que la majorité des employés travaillent principalement que pour le salaire comme vous le dites. Rappelons nous aussi que l’objectif premier des RH est d’aligner les objectifs des patrons avec les demandes des employés et de la population (paye, sécurité au travail, gestion de crise genre MERDE notre entreprise fait la une des journaux). Celui qui essaie de faire fonctionner deux groupes qui sont de natures opposés fait un travail futile sinon dommageable.

        Pourquoi ne pas simplement négocier directement avec ceux qui détiennent les fonds? Pourquoi devoir faire appel à un intermédiaire dont le but est de dévier la conversation à coups de vendredi pizza?

        C’est sans oublier que les entreprises n’auraient pas besoin de balancer des millions à des firmes externes RH gestions de crise s’ils agissaient responsablement comme des entreprises citoyennes. Hockey Canada anyone?

        Bref, peut-être que je manque quelque chose mais les RH ne semblent pas être un gain net pour la société.

        1. Pingouin,

          La gestion de crise est plutôt administrée par les firmes de PR (public relations), mais je comprends ton point.

          Si on commence à calculer le « gain net pour la société » de chacun des emplois, on s’avance sur un terrain glissant.

          Est-ce que les courtiers immobiliers, les avocats (divorce), les conseillers financiers, les agents de joueur NHL, les vendeurs Best Buy, etc. sont valables pour la société? Selon moi, oui. Je n’en ai pas besoin, mais ceux qui en ont besoin paieront pour ces services, c’est l’offre et la demande.

          J’ai fait carrière en marketing. Cette profession n’est qu’un intermédiaire entre un produit/service et un client. Dans un monde idéal, il n’y aurait aucune communications marketing et les produits coûteraient 20% moins chers.

          1. Les RH et le PR sont 2 choses différentes, j’en convient.

            Le schème d’offre et demande a ses limites. Par exemple, il arrive que la demande se crée artificiellement. Sans vouloir vous viser personnellement, on peut se demander si la demande pour des services marketing existe seulement par pression compétitive de marché (ex: Firme A dépense 10 millions pour faire valoir ses produits, Firme B est alors obligée de dépenser elle aussi 10 millions pour rester compétitive). La demande parle fort mais elle n’a aucune raison d’être.

            Il doit y avoir une meilleure façon d’organiser la société mais il faudra que je pellette encore plus de nuages pour la trouver 😛

          2. Salut Pingouin,

            Je ne défendrai pas le marketing. Cette discipline exploite les peurs, les manques, les désirs des consommateurs pour manipuler la demande. Je suis d’accord avec toi sur ce point.

            Dans un monde idéal, la société utopique, on en n’aurait pas besoin. Tout comme les avocats, les policiers, les douaniers, les courtiers, etc. Pour l’instant, il faut vivre avec! 😉

  10. Excellent article encore une fois! Je suis entrée sur le marché de l’exploitation… euh… du travail, au début des années 80 et des jobs, il y en avait très peu. On acceptait les conditions offertes car sinon, il y en avait 10 autres qui attendaient pour avoir le poste. On m’a même demandé si j’avais l’intention d’avoir des enfants parce que tsé, on a pas envie que tu partes en congé de maternité pour le gros 3 mois auquel tu as droit et que de toute manière, on va te remplacer pour de bon si c’est le cas. C’était la jungle.

    Le positif dans tout ça, c’est que j’ai commencé dès ce moment à mettre de l’argent de côté pour avoir la liberté de tout envoyer promener si l’envie m’en prenait; je vivais comme une pauvre (en fait, j’étais pauvre) et je ne m’en portais pas plus mal. Après avoir acquis quelques années d’expérience très pointue en droit corporatif, ça me donnait un pouvoir de négociation: « Vous me donnez telle augmentation ou je quitte aujourd’hui même. Vous savez très bien que vous ne trouverez pas une perle comme moi avant longtemps ». J’avais du front tout le tour de la tête, comme on dit, et je gagnais mon point d’une façon ou d’une autre – hausse de salaire, repas inclus (oui oui), une semaine de vacances de plus. Dans la jungle, il n’y a pas que les grosses bêtes qui mènent.

    Avec le temps, on apprend que les seules personnes indispensables, elles sont au cimetière. Il ne faut pas avoir peur de quitter nos vieilles pantoufles car il en existe de bien confortables ailleurs.

    1. Excellent point Gabrielle!

      Le fait d’avoir bossé durant les années où l’employeur avait le gros bout du bâton a certainement augmenté mon désir pour l’indépendance financière moi aussi. J’ai été carrément exploité par moment. Et, en entrevue, je savais que 300-400 personnes avaient appliqué sur le poste, alors j’étais plus frileux au moment de négocier mon salaire.

      Si j’avais eu les conditions actuelles, peut-être qu’une vie à travailler à temps partiel ou en semi-retraite m’aurait comblée.

      Mais, peu importe la période, les infidèles sont avantgés!

  11. Drôle de sujet pour un jeune « retraité »… Vous préparez vous à retourner dans le cirque infernal ?

    Grosso modo, une entreprise vous donnera en salaire 20% de ce que vous générez en revenus pour elle donc en gardera 80% pour ses dépenses et pour sa part de profit (remis aux actionnaires). Une possibilité d’augmenter son revenu est donc de devenir « actionnaire » de la dite entreprise.

    Cependant, la plupart des employés sont condamnés à aller « mendier » une augmentation à laquelle la DRH opposera la plus grande résistance possible tout en vous disant : t »es belle, t’es fine, t’es capable : on t’encourage et on t’appuie… Les négociations employeur-employé ne sont jamais équitables envers l’employé vu le rapport de forces, ce serait une autre affaire s’il y avait un arbitre indépendant de l’employeur ayant l’autorité pour trancher et lier les 2 parties. En fait, les augmentations de salaire devraient être automatiques sur la base d’une révision annuelle en fonction de divers critères dont le rendement et ceci pourrait se faire via l’intelligence artificielle (plus besoin d’évaluateurs à la DRH) ce qui entraînerait des économies dont les employés devraient « normalement » profiter au lieu des dirigeants… Mais là où il y a des hommes, il y a de « l’hommerie ».

    Un aspect qui n’est pas mentionné, c’est la qualité du fonds de retraite offert. C’est un aspect crucial et démontre bien si l’employeur apprécie et veut garder ses employés. Il est peut-être possible de négocier une meilleure contribution de l’employeur à ce fonds et une bonification annuelle de cette dernière… C’est une avenue à explorer éventuellement.

    Mais tel que démontré par les mises à pied massives dernièrement (Amazon, Twitter, Facebook, etc…) les entreprises ne sont pas là pour vous offrir des emplois agréables et motivants et vous permettre de vous « épanouïr dans la joie » mais pour faire des profits. Lorsque cela change, les employeurs n’ont aucune hésitation ni honte à vous « crisser » dehors de manière on ne peut plus cavalière sans aucun égard envers vous ou votre « adorable » famille.

    Ce qui a été dit à l’aube de l’humanité : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » est toujours aussi vrai et d’actualité.

    1. Bonjour Darth,

      Je n’envisage pas retourner sur le marché du travail. J’attends mon chèque de 600 piasses!!! Voilà de quoi nourrir votre cynisme… 😉

      Les entrerprises utilisent la même stratégie que moi pour s’enrichir, c’est-à-dire réduire les dépenses. Les salaires, étant le plus gros poste budgétaire, est un sujet très sensible. Elles favorisent les soft costs (ex. travailler de la maison) et les coups d’éclat ponctuels (ex. tirage d’un voyage au party de Noel). C’est beaucoup moins coûteux. Ainsi, les dirigeants peuvent atteindre leurs objectifs de profitabilité et encaisser leur bonus de performance.

  12. Bel article et encore une fois, ça laisse à réfléchir.
    Je ne me vois aucunement retourner sur le marché de l’emploi pour négocier un salaire et tout (même si on m’a offert à quelques reprises des postes payés 2 à 3 fois plus cher que ma rémunération actuelle), mais comme entrepreneur la question reste toutefois à l’esprit. Et là encore, entrepreneur est un bien grand mot, je n’aimais tellement pas « gérer » des employés que j’ai converti mon entreprise en coopérative. Mais la question est épineuse quand la capacité de payer des gros salaires est limitée par d’autres facteurs et valeurs comme l’abordabilité des services et la recherche d’un certain « impact » societal.

    1. Bonjour QcFI,

      Bon point!

      En tant qu’employé, il faut aussi faire la part des choses. Quand on est embauché par une coop qui a une mission sociale, il faut accepter que son salaire ne sera pas en haut de l’échelle. Il faut comprendre la capacité financière de son employeur.

      Cet article est basé sur mes expériences de travail dans des entreprises de taille moyenne (100 employés +), en bonne santé financière. Ma frustration émane surtout des inéquités, c’est-à-dire la façon dont on partage la tarte (et non la grandeur de la tarte).

      Merci de contribuer à la discussion!

  13. Bien d’actualité, JR

    Moi aussi, je suis syndiquée et on devrait être en négos salariales en 2023…. fort de 20k employés si les syndicats internes font front commun. On se le souhaite, car ç’a bien fonctionné par le passé.

    Comme tu dis, on ne peut pas se baser sur le 8,1% d’inflation pour établir nos demandes annuelles, mais si au moins on peut espérer le répartir sur le prochain 4 ans, plus quelques autres gains non monétaires comme la flexibilité totale en télétravail (donc moins de coûts de déplacements et autres inutiles), ce serait raisonnable selon moi.

    Pour ce qui est de mes plans FIRE, mon fonds de retraite me le promet en 2032, et bien que je souhaite pouvoir le devancer, après les débarques des marchés de cette année combinés à l’inflation et, malheureusement, des facteurs d’inflation qui vont demeurez (ex.: pénurie de travailleurs), et ma ebiz qui n’est pas encore rentable, j’ai dû réviser les facteurs qui me rendront ma liberté de temps plus tôt… Quitte à tougher jusqu’en 2032… 56 ans pour moi.
    2022 est tout un rappel à la réalité quand même!..

    Mais je continue à travailler pour mon plan FIRE, et il y a de belles aubaines sur les marchés en ce moment! Je compte aussi sur ça pour combler mes pertes de pouvoir d’achat cette année et l’inflation qui va s’appliquer les prochaines années… Nos salaires ne peuvent pas tout faire, surtout si on veut voir l’inflation baisser… J’ai d’ailleurs lu cette année un article qui démystifiait les origines de Wall Street et une des raisons des compagnies originales de joindre ce marché était de transférer la responsabilité des hausses de revenus à l’investisseur plutôt que de hausser les salaires…. (ouch!!) (je ne retrouve pas le lien… c’était un article du Wall Street Journal, je pense…)

    Bref, négocier, oui, mais prendre notre compagnie Moi.inc en mains en investissant aussi!! C’est la seule façon qu’on peut vraiment protéger notre pouvoir d’achat à long terme.

    1. Ok, ce n’est pas tout à fait l’article que j’ai lu, mais ça parle d’une opération nationale aux US dans les années 1920 pour rendre les employés actionnaires de leur employeur:

      “ Two obvious facts about these stock-purchase plans went unspoken. First, workers who became shareholders were less likely to join a union or go on strike. Second, they were less inclined to demand higher wages — at least so long as their newly acquired shares kept rising in value.”
      Zweig, Jason, Wall Street Journal, Eastern edition; New York, N.Y. [New York, N.Y]. 09 Apr 2022: B.5., Back in Business: It’s Not Easy to Give Workers Their Share — An initiative to turn

      p.s. Saviez-vous qu’on peut lire le WSJ (et plein d’autres) gratuitement à l’aide des services numériques de la Grande Bibliothèque Nationale (banq.qc.ca). Tout Québécois.e peut s’abonner au service en se rendant sur place pour l’inscription (seule obligation, aucun renouvellement requis pour le numérique!)

      1. Bonjour Mireilld,

        J’ai travaillé pour une entreprise qui avait l’ambition de lancer un IPO et pour laquelle j’avais eu des options d’achat. C’est vrai que ça boost le niveau d’engagement. Il s’agit d’un incitatif à la performance puissant, en tout cas pour moi.

        Je pense que la fonction publique est à l’autre extrémité du spectrum. La motivation au travail semble plus difficile à maintenir (avec raison). Bonne chance pour vos négos!

        Pour ce qui est de la conjoncture économique, ça semble très sombre pour l’instant, mais la machine va repartir.

        Merci pour le témoignage et le complément d’info!

  14. Excellent article qui fait réfléchir!

    Je n’ai jamais été doué pour faire augmenter mon salaire, mais il a toujours progressé. Mon salaire s’est haussé de 15% en comparant à pareil date l’année passée. Peut-être que ça provient de mes talents, mais, je dois en partie cette bénédiction, à mes anciens collègues qui avaient un train de vie dépensier et ont menacé la direction de partir en pointant du doigt leurs rémunérations. Selon ce que j’ai compris, leurs salaires ne correspondaient pas exactement à leurs dépenses, ils ont donc quitté pour une meilleure offre! La situation de roulement de personnel a fini par me faire bénéficier d’une hausse sans que je demande quoi que ce soit. Par contre, mes dépenses ont augmenté environ de 6%. L’important c’est que mon taux d’épargne a augmenté!

    1. Merci JohnD!

      Pour la plupart des gens, une hausse de salaire veut dire plus de cadeaux pour les enfants à Noel, un VUS plus prestigieux au renouvellement du contrat de location, un chalet dans la Nord. Autant de bébelles qui minent la liberté.

      Pour les frugalistes, chaque dollar additionnel nourrit le taux d’épargne et, ultimement, le fonds de liberté. Deux réalités bien différentes!

      Tant mieux si les surconsommateurs vous ont permis de nourrir votre fonds de liberté!

  15. À propos, Nicolas Bérubé écrit ce matin, dans sa chronique L’argent et le bonheur dans La Presse : « Depuis 50 ans, un portefeuille équilibré composé à 60 % de fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels diversifiés et à 40 % d’obligations a rapporté 8,59 % par année en moyenne. Ça, c’est ce qu’on sait. C’est la base. » Sauf que les fonds équilibrés se sont effondrés pour la première fois en 50 ans au cours de cette année même, leur frein d’urgence a pété dans la descente ! Les fonds indiciels comme le ZSP qui se contente de suivre passivement le SP&500 ont le mieux tiré leur épingle du jeu cette année. Warren Buffet n’a jamais recommandé d’autre approche qu’un plan 90/10 à très long terme (20 à 30 ans minimum), pas 60/40 : c’est-à-dire 90 % en actions dans un unique FNB Vanguard qui suit le marché américain seulement, et 10 % en bons du Trésor afin d’éponger notre besoin en liquidités courantes. Voilà la vraie base. Elle donne un rendement d’environ 10 % depuis cent ans à condition de rester investi à 100 % en tout temps, quoi qu’il survienne. Là j’en suis à 9,92 % par an depuis juillet 2018, je n’ai pas bronché une minute. Je m’y tiens et puis c’est tout.

    1. Bonjour PFG,

      La composition de mon portefeuille ressemble plus à celle prônée par Buffett (c-à-d, 100% actions + un coussin de liquidités). Je ne pense pas qu’un conseiller me suggèrerait une telle stratégie.

      Je ne suis pas un expert, mais, comme vous, je reste investi en tout temps. J’attends le rebond!

  16. Très bon article. Mais je suis désolé que tu te sentais comme ça lors de ton dernier emploi.
    La vie est un combat…combattons !

    1. Salut Richard!

      Je suis TRÈS heureux d’avoir de tes nouvelles!

      Cet article ne faisait absolument pas référence à mon dernier emploi. En fait, le dernier fut de loin le plus sain et le plus satisfaisant de ma carrière (en grande partie grâce à toi). J’ai fait mes « combats » bien avant. 😉

      Salutations!

  17. Bonjour,

    Merci pour les informations

    j’ai une petite question, pourquoi prendre le VEQT au lieu du VFV ?

    à long terme le VFV est plus performant selon moi

    1. Bonjour Yves,

      VFV réplique le S&P 500, un indice basé aux États-Unis. Ce fonds est, historiquement, très performant, mais à mon humble avis plus risqué puisqu’il suit seulement le marché américain.

      VEQT est beaucoup plus diversifié au niveau géographique. Il s’agit d’un FNB tout-en-un. C’est-à-dire, il suffit d’acheter un seul titre pour se bâtir un portefeuille complet et diversifié. Voici mon article sur le sujet: Les nouveaux FNB dont votre banquier ne vous parlera jamais

      Je ne suis pas un expert, mais VEQT me satisfait.

    2. C’est un fonds de fonds (4) 100 % en actions comportant 0,24 % de frais annuels sur les actifs. Il est composé à 41,94 % d’actions américaines, 29,98 % canadiennes, 20,11 % internationales, 7,86 % des pays émergents. Consulter : https://finance.yahoo.com/quote/VEQT.TO?p=VEQT. TO

      Difficile d’être plus diversifié que cela dans le monde entier ! Mais il ne date encore que de 2019, il n’a pas fait ses preuves à longue haleine comme les fonds uniques, des classiques du genre depuis toujours, tels que les VFV ou ZSP qui coûtent beaucoup moins cher (0,09 %) et font beaucoup mieux en termes de rendement sur le long terme, ils donnent le rendement historique du marché le plus représentatif à l’échelle mondiale soit le marché américain très bien diversifié à tout point de vue puisque les compagnies transnationales du SP500 font affaire dans le monde entier.

      L’avantage, à mon avis, et c’est le seul que je peux voir, du tout-en-un VEQT.TO, c’est qu’il est plus pondéré quant aux technologies de l’information que le SP500. Remarquez, c’est mon opinion toute relative d’amateur de Warren Buffet dont je suis les recommandations à la lettre pour ce qui est des tout petits investisseurs de mon espèce, pauvres et ignorants. Buffet est toujours d’avis, en résumé, qu’il vaut mieux faire simple que compliqué !

  18. Une année mon employeur (une petite entreprise), m’a mit en charge d’implanter un nouveau logiciel de gestion. Avant de dire oui, j’ai appelé des firmes qui se chargent de ce genre de mandat et j’ai fait semblant que notre entreprise magasinait un prestataire de service.

    Une fois les prix en main, je me suis assise avec mon gestionnaire et j’ai mit mes attentes salariale sur la table avec le détails de combien ça leur coputerait à l’externe. J’ai donné les prix les plus bas, les médians et les plus haut. J’ai fait miroité que je connais l’entreprise alors qu’un consultant non. J’ai déjà fait mes preuves dans l’entreprise, ils savaient que je relèverais le défi. J’ai augmenté mon salaire de façon permanente (car toujours faut-il administrer ce logiciel!) de 35%.

    1. Merci PourquoiPas pour le témoignage!

      Les employés qui ne demandent jamais d’augmentation salariale sont malheureusement désavantagés. J’ai fait partie de ce groupe trop longtemps durant ma carrière. Je me disais qu’en travaillant fort, je serais récompensé à ma juste valeur… FAIL.

      Bravo pour votre audace! Avec le recul, c’est le genre de deal que j’aurais dû faire. J’espère que vous allez inspirer des lecteurs à prendre cet aspect important de leur vie en main.

  19. Un super bon article comme toujours! Je dois mettre mes culottes et demander une bonne augmentation à la révision salariale de cette année si je ne la reçois pas par défaut. Le seul hic, j’ai l’impression que mon arrêt de travail de 3 mois pour raison de santé va me nuire. J’ai tiré le projet à bout de bras 95% seule pendant des mois jusqu’à me brûler mentalement, je mérite une bonne augmentation, pas seulement un ajustement pour l’inflation.
    En passant, j’ai adoré ton livre et c’est lui qui m’a initié à FIRE à 22 ans. Je t’en remercie. Est-ce que c’est dans tes plans d’écrire un 2e livre et/ou d’être présent au salon du livre de Québec un de ces jours?

    1. Merci beaucoup Laurie!

      Bonne chance avec tes négos. Si tu arrives bien préparé, ça devrait bien aller. En tout cas, ça semble bien mérité.

      Quel serait le sujet de mon deuxième livre? Qu’est-ce que tu aimerais que j’aborde (au pire ça pourrait faire un article)?

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